Critiques pour l'événement Alreadynotyet
Alreadynotyet, d'Aesoon Ahn, est une succession de tableaux plus ou moins compréhensibles mais toujours intéressants. Le décor est dépouillé, sauf pour l'introduction et la longue conclusion qui bénéficient d'une mise en scène plus élaborée.
La pièce s'ouvre sur la troupe étendue, endormie devant un fond de scène montrant des poupées de bois funéraires voguant sur une mer déchaînée. S'ensuivent des scènes de chasse, de séduction, de batailles , de fêtes, de beuveries, pour finir par un spectaculaire passage dans l'au-delà.
D'après le programme, la thématique de cette œuvre est l'exploration des limbes, de la limite entre la vie et la mort, telle que conçue dans la culture coréenne. J'aurais dû prendre plus de temps pour intégrer les repères culturels proposés dans le programme, beaucoup de passages et même le sens général me sont restés hermétiques.
La danse était très dynamique, énergique. La plupart des tableaux étaient des scènes de groupe, avec peu de solos. J'ai beaucoup apprécié la scène où l'ensemble des danseurs s'efforce désespérément de maintenir deux hommes dans les bras l'un de l'autre. Même sans avoir pu décrypter l'intention, c'était formellement très réussi.
Les danseurs étaient accompagnés par une troupe de musiciens revisitant des morceaux du répertoire traditionnel coréen. La chanteuse faisait le lien entre les deux groupes, s'insérant dans le jeu de scène jusqu'à participer à la chorégraphie finale.
Malgré la difficulté de compréhension, j'ai aimé l'énergie et la variété de cette chorégraphie. J'espère pouvoir assister à d'autres créations d'Aesoon Ahn et de la Korean National Contemporary Dance Company.
La pièce s'ouvre sur la troupe étendue, endormie devant un fond de scène montrant des poupées de bois funéraires voguant sur une mer déchaînée. S'ensuivent des scènes de chasse, de séduction, de batailles , de fêtes, de beuveries, pour finir par un spectaculaire passage dans l'au-delà.
D'après le programme, la thématique de cette œuvre est l'exploration des limbes, de la limite entre la vie et la mort, telle que conçue dans la culture coréenne. J'aurais dû prendre plus de temps pour intégrer les repères culturels proposés dans le programme, beaucoup de passages et même le sens général me sont restés hermétiques.
La danse était très dynamique, énergique. La plupart des tableaux étaient des scènes de groupe, avec peu de solos. J'ai beaucoup apprécié la scène où l'ensemble des danseurs s'efforce désespérément de maintenir deux hommes dans les bras l'un de l'autre. Même sans avoir pu décrypter l'intention, c'était formellement très réussi.
Les danseurs étaient accompagnés par une troupe de musiciens revisitant des morceaux du répertoire traditionnel coréen. La chanteuse faisait le lien entre les deux groupes, s'insérant dans le jeu de scène jusqu'à participer à la chorégraphie finale.
Malgré la difficulté de compréhension, j'ai aimé l'énergie et la variété de cette chorégraphie. J'espère pouvoir assister à d'autres créations d'Aesoon Ahn et de la Korean National Contemporary Dance Company.
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