- En tournée
- En tournée dans toute la France
David Azencot, Fils de Pub

Avec David Azencot
- David Azencot
7/10
- En tournée dans toute la France
Itinéraire
Billets de 11,00 à 16,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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Avant, David était créatif dans la pub. Mais ça, c'était avant !
Un jour, il a commencé à se poser les bonnes questions: Peut-on porter plainte pour viol contre la mascotte Cetelem ? Pourquoi Dieu n'est il pas numéro 1 sur le service ? L'abus d'alcool était-il dangereux pour les hommes de Cro Magnon ? En Somalie, où trouver 5 fruits et légumes par jour?
"Fils de Pub", c'est le regard d'un repenti sur la société de consommation, mais aussi un autoportrait à la scie sauteuse, alternant stand up et personnages.
Et comme on dit dans la pub, l'important, c'est d'être fédérateur et inclusif, Alors... Il y aura aussi du Cul.
La critique de Pierre Galouise : Depuis belle lurette résonnait dans mon oreille interne comme un vague retentissement lointain « Fils de pub », « Fils de pub »… L’affiche devant mes yeux rétablit tout de suite la connexion. En effet depuis deux ans déjà David Azencot joue son spectacle dans différentes salles parisiennes avant d’atterrir à la Nouvelle Seine (la jolie péniche qui par ses houlements donne l’impression accusatrice d’être un peu pompette).
Comme quoi ça marche d’avoir un bon titre de one-man-show, celui-là on le retient et pas pour les mauvaises raisons comme un jeu de mot avec le patronyme qui avoisine le niveau zéro de la manoeuvre linguistique ou une promesse de franche rigolade trop souvent jamais tenue (mais nous ne citerons personne, non!). Car ici c’est David Azencot qui a la cote (par exemple...). Je précise que la prononciation est [A-zène-cotte] sinon vous pigerez rien à la fulgurance de rime que je viens de vous soumettre.
« Fils de pub » c’est donc comme son nom l’indique un seul en scène qui parle de… ? de la… ? de la p… ? Pub ? Oui, mais pas que. Certes c’est là le socle du spectacle ce qui n’est pas sans rappeler les 99 francs de confessions intimes de Beigbeder et leur adaptation fracassante par Jan Kounen sur grand écran. On partage donc les expériences passées de l’humoriste en tant que créatif publicitaire, ses séances de briefing-glandage au baby-foot, ses ambitions créatives et la terrible désillusion qui s’installe face au client roi, ce pourquoi on se tape des tartines de publicités abrutissantes alors qu’on pourrait parfois effleurer du doigt des réalisations de qualité.
Cependant notre cher [a-zène-cotte] n’en reste pas là et c’est tant mieux. Si des slogans décalés de fausses pubs ponctuent le spectacle on s’éloigne aussi du sujet en tant que tel pour se glisser vers un ensemble de réflexions sur la société de consommation et du spectacle ; on rit des publicités qui nous font croire que Shakira détient un troupeau de Shakira miniatures dans l’intestin grêle, mais aussi du fait que si la jeune Leonarda ressemblait justement à Shakira elle serait très certainement un emblème de l’intégration. On y apprend même des choses, enfin pour ma part je ne savais pas qu’il existait une coupe du monde des SDF ce qui montre que ces réflexions caricaturent à peine la réalité et c’est en toute logique que le spectacle se conclue sur la transformation de l’humain en canette de coca-cola géante.
Là où ce one-man-show fait la différence encore avec bien d’autres c’est la capacité à jouer et interpréter des personnages, on regrette même qu’il n’y en ait pas davantage car ce sont les moments les plus hilarants.
En bref, en simple, en clair et même en précis, alors que je continue ma quête pour dénicher les bons one-man-shows à Paris, on peut rajouter « Fils de pub » à ce prestigieux panthéon.
Même si cela n’implique que moi.
En bref, en simple, en clair et même en précis, alors que je continue ma quête pour dénicher les bons one-man-shows à Paris, on peut rajouter « Fils de pub » à ce prestigieux panthéon.
Même si cela n’implique que moi.
Mais ayant presque systématiquement raison face à moi-même, c’est par définition que je n’accepte pas d’être contredite par un autre.
1 critique
Une soirée agréable à rire assez souvent en compagnie de David Azencot, c'est fait.
Tout n'est pas égal dans son spectacle et donc ça manque forcément un peu de liant mais passé ce léger inconvénient, et si on est suffisamment second degré, on passe plutôt une bonne soirée en riant sur deux thèmes principaux : la pub et la religion.
Pour la pub, on sent bien que David y a travaillé en tant que créatif (ça rime avec sniffe !!) et connait bien tous ses travers même s'il caricature un peu, le mieux étant l'explication d'une publicité pour un yaourt à la mode avec Shakira en guest star... Grand moment de n'importe quoi qui rend la salle hilare.
Il propose aussi entre ses sketchs des fausses pubs qui ne sont pas toujours de bons goûts mais qu'il assume.
Et la partie sur les religions, me direz vous ? David revendiquant son appartenance au judaïsme, en descend certaines règles. L'islam, le bouddhisme et le christianisme ne sont pas en reste. On appréciera ou pas mais perso, ça me fait toujours du bien de m'en moquer gentiment surtout vu le contexte.
Tout n'est pas égal dans son spectacle et donc ça manque forcément un peu de liant mais passé ce léger inconvénient, et si on est suffisamment second degré, on passe plutôt une bonne soirée en riant sur deux thèmes principaux : la pub et la religion.
Pour la pub, on sent bien que David y a travaillé en tant que créatif (ça rime avec sniffe !!) et connait bien tous ses travers même s'il caricature un peu, le mieux étant l'explication d'une publicité pour un yaourt à la mode avec Shakira en guest star... Grand moment de n'importe quoi qui rend la salle hilare.
Il propose aussi entre ses sketchs des fausses pubs qui ne sont pas toujours de bons goûts mais qu'il assume.
Et la partie sur les religions, me direz vous ? David revendiquant son appartenance au judaïsme, en descend certaines règles. L'islam, le bouddhisme et le christianisme ne sont pas en reste. On appréciera ou pas mais perso, ça me fait toujours du bien de m'en moquer gentiment surtout vu le contexte.
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