- Exposition
- Bourse de Commerce, Pinault Collection
- Paris 1er
Expo Cao Fei, Protest Sounds

8/10
- Bourse de Commerce, Pinault Collection
- 2 Rue de Viarmes
- 75001 Paris
- Chatelet-Les Halles (l.1, l.4, l.7, l.11, l.14)
Itinéraire
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En résonance avec l’œuvre de Stan Douglas, Luanda-Kinshasa, installée dans le Studio (niveau -2 du musée), la Bourse de Commerce propose une programmation intitulée « Protest Sounds », un ensemble d’œuvres vidéos de la Collection Pinault.
L’installation vidéo de l’artiste chinoise Cao Fei, Whose Utopia, les vidéos Returning a Sound d’Allora & Calzadilla et English Magic de Jeremy Deller sont montrées dans le Foyer, tandis que Joueur de flûte d’Adel Abdessemed est projeté dans l’Auditorium.
1 critique
S’il ne fallait voir qu’une seule artiste en ce moment à la Bourse du Commerce, alors n’hésitez pas, cette artiste chinoise est surprenante. Son unique œuvre « Whose Utopia » 2006-2007, présentée dans ce beau lieu architectural retravaillé par l’architecte contemporain Tadao Ando, est une installation intelligente, convaincante et fort émouvante.
L’artiste a cotoyé pendant plusieurs mois le sort des ouvriers d’une usine d’ampoules électriques. Il en ressort la présentation en réel de leur lieu de survie – en dehors du travail – à savoir deux lits superposés où les corps fatigués viendront se reposer. Face à ces deux lits submergés de vêtements et de sacs où sont entassés tous les biens de ces ouvriers, une video nous présente leurs désirs comme cette jeune fille se rêvant dansant dans l’usine vide. Puis la video se poursuit avec la triste réalité de leurs corps soumis aux actes répétitifs d’une économie mondialisée.
Une seconde video nous montre l’interview de ces hommes et femmes qui restent dignes et pudiques face à leur sort. Enfin l’installation se termine par un amas de cartons ironiquement dénommés « Utopia Factory ». Une installation vibrante d’émotions. A ne pas manquer.
L’artiste a cotoyé pendant plusieurs mois le sort des ouvriers d’une usine d’ampoules électriques. Il en ressort la présentation en réel de leur lieu de survie – en dehors du travail – à savoir deux lits superposés où les corps fatigués viendront se reposer. Face à ces deux lits submergés de vêtements et de sacs où sont entassés tous les biens de ces ouvriers, une video nous présente leurs désirs comme cette jeune fille se rêvant dansant dans l’usine vide. Puis la video se poursuit avec la triste réalité de leurs corps soumis aux actes répétitifs d’une économie mondialisée.
Une seconde video nous montre l’interview de ces hommes et femmes qui restent dignes et pudiques face à leur sort. Enfin l’installation se termine par un amas de cartons ironiquement dénommés « Utopia Factory ». Une installation vibrante d’émotions. A ne pas manquer.
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