Critiques pour l'événement Expo Penser en formes et en couleurs
Le Musée des Beaux-Arts de Lyon et le Musée d'Art Contemporain de Lyon ont eu la bonne idée de dialoguer entre leurs collections pour nous proposer de nous interroger sur les formes et les couleurs d'oeuvres des XXème et XXIème siècles.
Les tableaux présentés ne sont pas forcément des tableaux emblématiques ou majeurs d'artistes mais qu'importe … ils sont tout à fait représentatifs du parcours artistique de cette exposition. Dans la section « Sans y penser », les intentions farcesques et « la contrepèterie visuelle » d'Erik Dietman nous donnent des sculptures/objets pleines d'humour, comme « Pour Munch » 1993-1997 ou « Le nouvel an chinois » 1993-1997. De très beaux monochromes sont largement présents comme « Yellow » 1986 de Phil Sims ou « Le monochrome rouge A5 » de Bernard Aubertin 2015 dont la particularité est d'être en relief. La lumière transfigure l'outrenoir cher à Soulages - oeuvre de 2009. Steven Parrino froisse sa toile bleue « Turning blue » 1988 pour enlever la planéité du monochrome.
Olivier Mosset avec « Escort » 1987 fait réfracter une lumière rose/orange qui jaillit dans l'espace. Olivier Debré, quant à lui, avec « Bleu pâle de Loire » 1976 nous entraîne dans un paysage ligérien au calme soudain basculé de quelques pointes de vert. D'autres territoires sont exposés que ce soit les chemins cartographiques de la communauté aborigène Warlukurlangu 2000 dialoguant avec ceux de Philippe Dereux « La rose des vents » 1964 ; les territoires oniriques de Fred Deux ou ceux revenant d'outre-tombe « Guano » de Judith Reigl 1963-1964. Au final, une thématique intelligente et enrichissante à voir si vous êtes de passage à Lyon jusqu'au 5 janvier 2020.
Les tableaux présentés ne sont pas forcément des tableaux emblématiques ou majeurs d'artistes mais qu'importe … ils sont tout à fait représentatifs du parcours artistique de cette exposition. Dans la section « Sans y penser », les intentions farcesques et « la contrepèterie visuelle » d'Erik Dietman nous donnent des sculptures/objets pleines d'humour, comme « Pour Munch » 1993-1997 ou « Le nouvel an chinois » 1993-1997. De très beaux monochromes sont largement présents comme « Yellow » 1986 de Phil Sims ou « Le monochrome rouge A5 » de Bernard Aubertin 2015 dont la particularité est d'être en relief. La lumière transfigure l'outrenoir cher à Soulages - oeuvre de 2009. Steven Parrino froisse sa toile bleue « Turning blue » 1988 pour enlever la planéité du monochrome.
Olivier Mosset avec « Escort » 1987 fait réfracter une lumière rose/orange qui jaillit dans l'espace. Olivier Debré, quant à lui, avec « Bleu pâle de Loire » 1976 nous entraîne dans un paysage ligérien au calme soudain basculé de quelques pointes de vert. D'autres territoires sont exposés que ce soit les chemins cartographiques de la communauté aborigène Warlukurlangu 2000 dialoguant avec ceux de Philippe Dereux « La rose des vents » 1964 ; les territoires oniriques de Fred Deux ou ceux revenant d'outre-tombe « Guano » de Judith Reigl 1963-1964. Au final, une thématique intelligente et enrichissante à voir si vous êtes de passage à Lyon jusqu'au 5 janvier 2020.