Critiques pour l'événement Expo Paris-Londres : music migrations
15 sept. 2019
7,5/10
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Le Palais de la Porte Dorée propose une exposition sur l’évolution de Paris et Londres de 1962 à 1989 : des capitales d’empire devenues des métropoles internationales multiculturelles où la diversité ethnique des migrants fait partie intégrante de leur identité.

L’axe d’approche, c’est la musique et les nombreux styles issus du brassage des différents flux migratoires. C’est un chouette melting pot de musiques mais pas seulement car politique et revendications ne sont jamais très loin.

Le parcours proposé est chronologique, démarrant au début des années soixante et il s’étale sur trois décennies. Les liens qui unissent musiques, migrations et luttes anti-racistes sont denses et y sont explorés avec de nombreux supports : objets, articles d’époque, documents sonores….

Au travers du ska, du rock, du reggae, du punk, du raï, du rap ou de l’afrobeat, nous découvrons des contextes, certes très différents pour Paris et Londres, et des revendications fort similaires surtout dans la lutte contre le racisme. La musique contribue à la diffusion d’idées qui font évoluer les mentalités.
Il y a des cartels explicatifs sur les mouvements comme Rock against Racism ou le carnaval de Notting Hill qui m’ont vraiment intéressée.
31 mars 2019
7,5/10
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Les phénomènes migratoires sont aussi des flux culturels. La musique en fait partie intégrante. Émergence de différentes genres musicaux en France et au UK qui font de Paris et Londres des capitales multiculturelles : les maghrébins en France ; les Caraïbes, l'Inde et le Pakistan pour le UK.

La musique comme moyen d'expression, de revendication et d'émancipation. La bande son de la révolte, devant laquelle les services et les médias ne comprennent rien. Au UK, au côté des sédicieux The Beatles, The Rolling Stones, The Animals, The Who, The Kinks, The Clash s'affirment. Pour l'éternité. En France, les Yéyé sont un vent de ferveur, terreau à certains mouvements contestataires des années 1970.
Des jeunes occidentaux, branchés sur le rock'n'roll, se mélangent à des enfants d'immigrés (reggae et ska jamaïcains, raï algérien, afrobeat nigérian ou rap). Les luttes sociales et antiracistes foisonnent, au côté d'idées politiques et de groupes et d'artistes devenus mythiques.

En immersion visuelle et sonore durant tout le temps de l'exposition (2h30).