Critiques pour l'événement Le Diner de Cons
18 févr. 2016
6,5/10
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Une bonne surprise.

Gros défi, raté par le passé par le catastrophique Arthur (marre de ces gens de télé qui viennent encombrer les théâtres : Plazza, PPDA, Drucker etc...), cette version est une vraie réussite. Le duo José Paul/Patrick Haudecoeur fonctionne à merveille. On rit beaucoup, forcément, en oubliant presque la version Villeret/Brasseur ou Villeret/Lhermitte. Coup de chapeau !
29 oct. 2014
7,5/10
286
La pièce culte de Veber est de retour !

Après une adaptation marquante au cinéma, la revoici sous sa forme initiale, dans un texte légèrement remanié pour coller au plus près du film (dans la première version de la pièce, la fameuse réplique "Ah bon, il n'a pas de prénom ?" n'y était pas).

On retrouve immédiatement le ton Veber, on est en terrain connu et les répliques fusent pour notre plus grand plaisir. Mais si José Paul est excellent du début à la fin, Patrick Haudecoeur cabotine un peu trop et anticipe le jeu du "con" sur son personnage. Ce qui le rend ridicule au lieu de touchant. Les autres comédiens sont assez inégaux (mention spéciale pour l'excellent redresseur fiscal Cheval).

La mise en scène est quant à elle assez simple, mais inventive, comme ce système de seconde scène en arrière-fond qui coulisse pour laisser apparaitre les protagonistes dans leur environnement lors des scènes de téléphone.

Au final, on vient surtout pour entendre en direct les célèbres répliques de cette pièce aussi cruelle qu'inoubliable. Et indémodable.
4 sept. 2014
5/10
344
Le texte est toujours aussi bon ! C'est de loin la meilleure pièce de Veber qui n'arrive plus à écrire de gros succès ces dernières années malgré quelques vaines tentatives (Cher Trésor...).
J'ai quand même été déçue par le manque d'innovation dans la mise en scène.
Quant à eux, les acteurs se débrouillent bien mais ne nous surprennent pas assez.
31 août 2014
7,5/10
88
La Michodière inaugure sa rentrée théâtrale avec un carton assuré.
En mettant en scène Le Dîner de cons, comédie culte de Francis Veber portée par l’inoubliable Jacques Villeret, Agnès Boury déclenche instantanément un torrent de zygomatiques incontrôlables. Notre cher François Pignons, sous les traits de l’imparable Patrick Haudecoeur, remporte la palme du plus grand gaffeur tandis que José Paul excelle en éditeur snob et exaspéré.
Les ficelles de cette redoutable pièce ne s’emmêlent jamais et révèlent au contraire une évidente efficacité humoristique.