Critiques pour l'événement Dans la peau d'un magicien
- Vous faîtes la queue pour le magicien ? Interpellais-je de mon sourire le plus joyeux.
Menue et vêtue de bleu, la femme se retourne lentement. La lunette est sévère, la cinquantaine Thatchérienne, le regard hautain malgré les centimètres de débours.
Après une mûre réflexion, préparant son effet, elle daigne me gratifier d’une réponse. J’ai bien fait de sourire.
- Moi, j’attends pour Thierry Collet.
Oh la peau de vache ! La nuance… Elle ne m’a donc pas répondu pour mes clinquantes ratiches, mais bien pour me corriger. La grisâtre prof de français vient de me mettre un coup de règle sur les doigts. Encore !
Et, à voir la salle, elle ne doit pas être seule. En effet, elle est dense en lycéens. Le presque magicien attire donc la jeunesse et ses chaperons publics.
C’est d’ailleurs la jeunesse du magicien Collet qui est rapidement évoquée. Appelant, en miroir, nos souvenirs enfantins. Ludique et précis, il narre sa passion, sa genèse, interagit avec justesse.
Oh délice, il nous explique quelques tours, nous gratifie de pertinentes anecdotes, choisissant avec soin ce qu’il nous laisse d’intrigue. C’est avec une grande justesse qu’il joue avec nos perceptions, s’amuse de la variété de nos personnalités. Un moment assez enchanté entre l’intime de Monsieur Collet et l’excitation enfantine. Assez génial (celui de la lampe).
Et puis la question la plus importante est au cœur : Vouloir comprendre ou vouloir ignorer. Quelle belle question.
Et merde, encore une prof qui avait raison. Je suis allé voir Thierry Collet.
Menue et vêtue de bleu, la femme se retourne lentement. La lunette est sévère, la cinquantaine Thatchérienne, le regard hautain malgré les centimètres de débours.
Après une mûre réflexion, préparant son effet, elle daigne me gratifier d’une réponse. J’ai bien fait de sourire.
- Moi, j’attends pour Thierry Collet.
Oh la peau de vache ! La nuance… Elle ne m’a donc pas répondu pour mes clinquantes ratiches, mais bien pour me corriger. La grisâtre prof de français vient de me mettre un coup de règle sur les doigts. Encore !
Et, à voir la salle, elle ne doit pas être seule. En effet, elle est dense en lycéens. Le presque magicien attire donc la jeunesse et ses chaperons publics.
C’est d’ailleurs la jeunesse du magicien Collet qui est rapidement évoquée. Appelant, en miroir, nos souvenirs enfantins. Ludique et précis, il narre sa passion, sa genèse, interagit avec justesse.
Oh délice, il nous explique quelques tours, nous gratifie de pertinentes anecdotes, choisissant avec soin ce qu’il nous laisse d’intrigue. C’est avec une grande justesse qu’il joue avec nos perceptions, s’amuse de la variété de nos personnalités. Un moment assez enchanté entre l’intime de Monsieur Collet et l’excitation enfantine. Assez génial (celui de la lampe).
Et puis la question la plus importante est au cœur : Vouloir comprendre ou vouloir ignorer. Quelle belle question.
Et merde, encore une prof qui avait raison. Je suis allé voir Thierry Collet.
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