Critiques pour l'événement Bouvard et Pécuchet
Il y a tromperie sur la marchandise !!!
Attiré par le fait que la pièce se présentait comme une adaptation du roman de Flaubert, et par un excellent souvenir de la m.e.s. d'Un Fil à la Patte par Jérôme Deschamps à la Comédie française, je me faisais une fête de voir ce spectacle.
Qu'ai-je vu ? 1h1/2 de pitreries poussives, sorties des fonds de tiroir des anciens spectacles de Deschamps (recyclage des mêmes effets comiques qu'il ressasse depuis 30 ans : grand comptoir, assiettes cassées, objets jetés, sorties de scène ponctuées de bruits de verre brisé, borborygmes,...).
Du texte de Flaubert, il ne reste rien ou presque : Bouvard et Pécuchet sont réduits à 2 pantins, le grand maigre et le petit gros, 2 abrutis qui se comportent en ivrognes et jouent tellement comme les Deschiens que Micha Lescot semble imiter François Morel.
Le roman dépeint deux petits bourgeois qui tentent de prendre part à la grande aventure de leur époque, armés de leurs seuls préjugés (d’où le Dictionnaire des idées reçues, qui complète le roman) et d’un savoir acquis par des lectures frénétiques. Tout cela est réduit à une grosse farce bruyante, ce qui rend inintelligilible le propos de Flaubert.
Les maigres rires qui fusent de la salle sont gênants : il suffit donc de faire le pitre avec un alibi culturel pour s'attirer les bonnes grâces de ces spectateurs ?
Heureusement, les brefs applaudissements montrent que le public semble ne pas apprécier tant que ça. Ce serait récompenser une imposture.
Attiré par le fait que la pièce se présentait comme une adaptation du roman de Flaubert, et par un excellent souvenir de la m.e.s. d'Un Fil à la Patte par Jérôme Deschamps à la Comédie française, je me faisais une fête de voir ce spectacle.
Qu'ai-je vu ? 1h1/2 de pitreries poussives, sorties des fonds de tiroir des anciens spectacles de Deschamps (recyclage des mêmes effets comiques qu'il ressasse depuis 30 ans : grand comptoir, assiettes cassées, objets jetés, sorties de scène ponctuées de bruits de verre brisé, borborygmes,...).
Du texte de Flaubert, il ne reste rien ou presque : Bouvard et Pécuchet sont réduits à 2 pantins, le grand maigre et le petit gros, 2 abrutis qui se comportent en ivrognes et jouent tellement comme les Deschiens que Micha Lescot semble imiter François Morel.
Le roman dépeint deux petits bourgeois qui tentent de prendre part à la grande aventure de leur époque, armés de leurs seuls préjugés (d’où le Dictionnaire des idées reçues, qui complète le roman) et d’un savoir acquis par des lectures frénétiques. Tout cela est réduit à une grosse farce bruyante, ce qui rend inintelligilible le propos de Flaubert.
Les maigres rires qui fusent de la salle sont gênants : il suffit donc de faire le pitre avec un alibi culturel pour s'attirer les bonnes grâces de ces spectateurs ?
Heureusement, les brefs applaudissements montrent que le public semble ne pas apprécier tant que ça. Ce serait récompenser une imposture.