- En tournée
- En tournée dans toute la France
Ben, Eco Responsable

- Ben
- En tournée dans toute la France
Ecoresponsable est un spectacle 100 % bio, sans graisses végétales saturées, qui relance l'économie, atténue le réchauffement climatique, rebouche la couche d'ozone, et vous redonne foi en l'avenir de notre beau pays.
Tout ça avec de l'humour absurde mais pas seulement, de la musique mais pas tout le temps, et peut être même de la poésie mais c'est pas sûr...
Du "Comedy Club" à la "Matinale de France Inter", en passant par "On ne demande qu’à en rire" sur France 2… De la série "Les Invincibles" sur Arte au film de Xavier Giannoli "Superstar"… Ben est un touche à tout de génie. Après avoir triomphé au Point Virgule, au Temple et au Grand Point Virgule, mais aussi dans les Festivals de Montreux et de Juste pour Rire à Montréal avec son premier spectacle, il revient au Splendid avec un tout nouveau spectacle.
Sur un texte largement au dessus de la moyenne dans cette discipline, BEN interpelle son public avec sincérité, pour l’emmener, l’air de rien, là où plusieurs kilomètres avant, bien des humoristes ont fait demi-tour.
La critique de la rédaction : Nous étions dans un état d'excitation indescriptible à l'idée de retrouver Ben pour son nouveau spectacle, nous qui avions adoré le premier ! 'Eco-Responsable' n’était finalement pas si nouveau car nous avons retrouvé beaucoup de sketches déjà vus quelques mois auparavant au Théâtre du Point-Virgule.
Peu importe, c’est à chaque fois un plaisir de le voir sur scène.
Nous admirons toujours autant son personnage un peu dérangé, son talent d’acteur, son humour absurde. Ses digressions dépourvues de sens n’en finissent pas et ses blagues ratées deviennent géniales tellement il les dit avec aplomb !
Seulement, 'Eco-Responsable' est moins abouti que son premier one-man-show. Certains passages ne sont pas terribles, un peu foireux, moins drôles, notamment quelques traits d’humour qui ressemblent trop à ceux des comiques dénués d'originalité qui peinent à percer.
Ben a un petit peu perdu ce qui le rendait incomparable. Nous avons donc passé une soirée agréable, mais pas exceptionnelle.
Grande adepte de son humour décousu, absurde et lunaire du premier spectacle...nous attendions la maturité du 2ème ! Or textes peu travailles, jeux de mots quasi inexistants et ne parlons pas du thème de l'écologie...traité d'une façon poussive et des moins aiguisée...
Très déçue !
Je suis certes client d'humour absurde, Monthy Python, François Rollin et Edouard Baer période centre de visionnage sur Canal+ m'ont provoqué d'interminables fou-rires.
A ce titre, le spectacle de Ben me parle vraiment. Sa déambulation d'une heure dix avec un fil conducteur sur la protection de l'environnement est vraiment réussie.
Il sait jouer des effets de manche et silences de ses textes à la fois barrés et vraiment bien écrits et ses digressions inattendues sont vraiment drôles. En vrac le passage sur les yaourts, les décisions de l'assemblée européenne mises en rapport avec la réussite de Zuckerberg, le frelon asiatique, les feux tricolores à piles, le lait bio, le poisson tilapia, l'histoire du monde en raccourci, les chroniques comme celle que je suis en train d'écrire : tout cela est à la fois bien pensé, documenté, instructif et à pleurer de rire. Et pour une fois pas d'attaque vers des cibles faciles d'autres humoristes : il défend le bio, il admire la réussite de Facebook, il critique la recherche effrénée du meilleur prix, il vante les documentaires Arte.
Je suis prêt à y retourner même en connaissant les gags.
Cependant, la qualité est parfois inégale et l'ensemble un peu brouillon, à se demander si cela ressemble plus à une accumulation de sketchs qui auraient pu être écrits pour ONDAR qu'à un véritable spectacle (la thématique écologique n'étant souvent qu'un prétexte pour passer d'un sketch à l'autre).
Malheureusement, le texte est en demi-teinte, oscillant entre belles trouvailles à l'absurdité remarquée et moments un peu trop quelconques. Forcément, sur un spectacle si court, ça ne pardonne pas et laisse aux spectateurs un petit arrière-goût d'inachevé. Dommage, mais prometteur.