- Théâtre contemporain
- Théâtre de Paris
- Paris 9ème
Un singe en Hiver

- Eddy Mitchell
- Fred Testot
- Evelyne Dandry
- Chloé Simoneau
- Stéphan Wojtowicz
- Théâtre de Paris
- 15, rue Blanche
- 75009 Paris
- Trinité (l.12), Blanche (l.2)
1959. Gabriel Fouquet, père d'une petite fille et divorcé, échoue à Tigreville en Normandie. Il loge au Stella, un hôtel tenu par Albert Quentin et sa compagne.
Une amitié se noue entre les deux hommes. L'un rêve de son service militaire en Chine, l'autre de l'Espagne. L'un ne boit plus, l'autre ne cesse d'abuser de la boisson...
Un singe en hiver est un roman d'Antoine Blondin paru en 1959. Il avait déjà été repris dans un film français en 1962, avec Jean-Paul Belmondo et Jean Gabin.
La pièce Un Singe en Hiver a été récompensée de la Tomate AuBalcon 2014 de l'adapta-déception.
La bande annonce de la pièce :
Eddy Mitchell, chanteur de 71 ans, avait déjà joué au théâtre en 2008 dans « Le Temps des Cerises », de Niels Arestrup (Théâtre de la Madeleine).
Fred Testot est un humoriste et comédien de 36 ans, connu pour son duo avec Omar, dans le SAV des émissions d’Omar et Fred, sur Canal +. C’est sa première apparition sur les planches.
Un extrait du film de 1962 :
L'avis de la rédaction : Le film Un Singe en Hiver a traversé les époques. Cela grâce à ses excellents dialogues, au charisme et à l’authenticité des deux rôles principaux qui évoluaient dans des scènes mythiques… La tâche était ardue de reprendre le flambeau après Jean-Paul Belmondo et Jean Gabin.
Quelques défauts ternissent la pièce. Nous nous attendions à bien plus d’intensité et d’émotions, de par l’enjeu des situations. Le rythme lent qui convenait dans les années 60 ennuie un peu maintenant. Les personnages sont interprétés de manière trop calme, posée, presque atone. Nous aurions aimé que nos acteurs et la mise en scène rendent encore plus folles et déjantées les nuits d’ivresse. Nous voulions mieux sentir l’alcool les emporter au fil des verres.
C’était seulement la deuxième fois qu’était jouée Un Singe en Hiver au théâtre de Paris. Peut-être ces lacunes s’effaceront elles au fil des représentations…
Cette pièce a été touchée par le syndrome de la tête d'affiche.
J'aime le chanteur mais pas l'acteur de théâtre, mais il est vrai qu'il est difficile de rivaliser avec l'acteur inconditionnel Jean Gabin.
Peut-on monter une pièce intimiste dans une salle aussi grande et sur une scène aussi vaste que celle du Théâtre de Paris ? Peut-être avec des comédiens qui auraient un peu plus d’expérience du théâtre qu’Eddy Mitchell ou Fred Testot.
Beaucoup de personnes critiquent la prestation d’Eddy Mitchel. Je ne suis pas totalement d’accord. Même si son jeu manque de densité, je trouve que son interprétation est subtile et plutôt juste. Malheureusement, sa performance n’est pas adaptée à une salle aussi grande. Il aurait été beaucoup mieux dans la petite salle du Théâtre de Paris. Inversement, Fred Testot est plus éloigné de son personnage, mais son jeu est plus adapté à la taille de la salle.
Pour résumer, un spectacle terne et un peu ennuyeux dont on parlerait beaucoup moins s’il n’y avait pas deux ‘vedettes’.
Un spectacle à vite oublier, malheureusement.
Si les deux héros sont sensés "voyager", ils sont bien seuls à le faire et en coulisses sûrement, les spectateurs, eux, restent collés sur leur siège en attendant la fin.
Triste soirée à qui il manque la tristesse mélancolique, poétique et évocatrice du film.