- Classique
- Lucernaire
- Paris 6ème
Un fil à la patte
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L'AVIS DE LA REDACTION : 7,5/10
De l'importance des cages d'escalier !
Célèbre pour ses vaudevilles incomparables, Georges Feydeau a écrit
cette comédie en trois actes en 1894, et la belle n'a pas pris une
ride.
La recette fonctionne toujours à merveille.
Que ce soient les personnages complètement loufoques, les quiproquos
parfaitement improbables, les situations totalement irréalistes, tout
est réuni pour notre plus grand plaisir !
Toute la difficulté de ce genre de théâtre, le plus exigeant qui soit,
c'est que la sincérité est indispensable afin que l'invraisemblable
soit une évidence, que le rocambolesque soit indiscutable, bref que la
raison du plus fou soit toujours la meilleure.
Florence le Corre et Philippe Person connaissent parfaitement les
ressorts du théâtre de Feydeau, eux qui nous avaient réjouis avec "Le
Dindon" sur cette même scène.
Ils font souffler un vent de folie sur le plateau, leur créativité
sans limite est réjouissive, plus c'est extravagant et mieux ça
marche.
Ajoutez à cela un brin de lubricité, une pointe de paillardise et le
tour est joué !
La toute jeune troupe de comédiens, qui sort juste de l'école, se
démène comme un beau diable qui se serait échappé de sa boîte.
Chacun des interprètes relève le défi, et même s'il y a parfois
quelques faiblesses dans le jeu de certains, l'ensemble est
réjouissant pour ne pas dire jubilatoire.
Nous avons vu en particulier un "Bouzin" très convaincant, et Dieu
sait si le rôle est exigeant.
Quand il y a du plaisir, il n'y a pas de gêne, et croyez moi du
plaisir il y en a.
La salle, archi pleine est conquise !
Un des musts de l'été !
Sylvie Tuffier
Célèbre pour ses vaudevilles incomparables, Georges Feydeau a écrit
cette comédie en trois actes en 1894, et la belle n'a pas pris une
ride.
La recette fonctionne toujours à merveille.
Que ce soient les personnages complètement loufoques, les quiproquos
parfaitement improbables, les situations totalement irréalistes, tout
est réuni pour notre plus grand plaisir !
Toute la difficulté de ce genre de théâtre, le plus exigeant qui soit,
c'est que la sincérité est indispensable afin que l'invraisemblable
soit une évidence, que le rocambolesque soit indiscutable, bref que la
raison du plus fou soit toujours la meilleure.
Florence le Corre et Philippe Person connaissent parfaitement les
ressorts du théâtre de Feydeau, eux qui nous avaient réjouis avec "Le
Dindon" sur cette même scène.
Ils font souffler un vent de folie sur le plateau, leur créativité
sans limite est réjouissive, plus c'est extravagant et mieux ça
marche.
Ajoutez à cela un brin de lubricité, une pointe de paillardise et le
tour est joué !
La toute jeune troupe de comédiens, qui sort juste de l'école, se
démène comme un beau diable qui se serait échappé de sa boîte.
Chacun des interprètes relève le défi, et même s'il y a parfois
quelques faiblesses dans le jeu de certains, l'ensemble est
réjouissant pour ne pas dire jubilatoire.
Nous avons vu en particulier un "Bouzin" très convaincant, et Dieu
sait si le rôle est exigeant.
Quand il y a du plaisir, il n'y a pas de gêne, et croyez moi du
plaisir il y en a.
La salle, archi pleine est conquise !
Un des musts de l'été !