- Théâtre contemporain
- Béliers Parisiens
- Paris 18ème
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Phone tag

7,8/10
60%
- Béliers Parisiens
- 14bis, rue Sainte-Isaure
- 75018 Paris
- Jules Joffrin (l.12)
Itinéraire
Billets de 17,00 à 35,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
Donald et Christy s'aiment. Elle vit à Londres, lui à New-York. Il décide de la surprendre et s'envole vers l'Angleterre pour le week-end.
Malheureusement, elle a précisément choisi le même moment pour le rejoindre...
Une troupe de comédiens tente le pari fou d'adapter en direct pour la scène cette pièce radiophonique qui ne repose que sur des messages et échanges téléphoniques, grâce à tous les moyens imaginables : musique, vidéo, perruques, bruitages. Elle est guidée dans ses efforts par un répondeur capricieux...
Toutes les critiques
Déjantée sans être complètement démente, c'est une pièce qui est drôle, pleine de surprises et de rebondissements.
Plus j'y réfléchis, plus je me dis qu'elle pourrait se décrire en un seul mot : originale. Car elle l'est à tout point de vue, par son histoire, ses décors, sa mise en scène... Et c'est une originalité réussie !
Plus j'y réfléchis, plus je me dis qu'elle pourrait se décrire en un seul mot : originale. Car elle l'est à tout point de vue, par son histoire, ses décors, sa mise en scène... Et c'est une originalité réussie !
Réjouissant, drôle et surprenant du début à la fin, ce spectacle honore la pièce d’Israël Horovitz, initialement écrite pour la radio.
L’histoire à tiroirs et à rebondissements, pourtant improbable, nous embarque, nous saisit et ne nous lâche pas pour finir par nous apparaître vraisemblable ! Bien joué, non ? Il y a de la malice dans le montage, les décors et les accessoires et beaucoup de justesse et de force comique dans la distribution !
La mise en scène inventive et percutante d’Adrienne Ollé nous offre un déferlement de situations surréalistes, frottées à l’absurde façon Beckett et de répliques ciselées façon Ionesco. Nous sommes en permanence ballotés dedans et hors la pièce. Ces jeux « acteurs/personnages » tiennent debout grâce aux cinq comédiens excellents, justes et pêchus.
C’est astucieux et hilarant. Une petite pépite de la saison théâtrale.
A voir sans aucun doute !
L’histoire à tiroirs et à rebondissements, pourtant improbable, nous embarque, nous saisit et ne nous lâche pas pour finir par nous apparaître vraisemblable ! Bien joué, non ? Il y a de la malice dans le montage, les décors et les accessoires et beaucoup de justesse et de force comique dans la distribution !
La mise en scène inventive et percutante d’Adrienne Ollé nous offre un déferlement de situations surréalistes, frottées à l’absurde façon Beckett et de répliques ciselées façon Ionesco. Nous sommes en permanence ballotés dedans et hors la pièce. Ces jeux « acteurs/personnages » tiennent debout grâce aux cinq comédiens excellents, justes et pêchus.
C’est astucieux et hilarant. Une petite pépite de la saison théâtrale.
A voir sans aucun doute !
Joie, bonheur, béatitude, liesse et youpi, tagada tsouin et encore tsouin.
Non, ces cris de joie totalement indécents n'ont rien à voir avec l'arrivée des fêtes de Noël (qui ne sont d'ailleurs que dans deux mois, cela n'aurait donc aucun sens, mais il est vrai que votre tante vous a déjà offert un calendrier de l'avent aux chocolats périmés).
Ces cris de joie sont destinés à la compagnie des Aléas qui fait son retour sur la scène parisienne (théâtre des Béliers) avec un troisième spectacle d'Israël Horovitz après 'Le premier' et 'Horovitz « mis » en pièce' qui étaient déjà des petits bijoux. 'Phone Tag' est une pièce radiophonique dont le texte se base uniquement sur des messages téléphoniques. Le spectacle s'ouvre ainsi sur une tentative de lecture du texte et on a d'abord très peur. Heureusement, c'est une bonne blague et la scène laisse vite place à un décor en kit autour duquel les comédiens (tous aussi excellents les uns que les autres) tournoient de scène en scène, affublés parfois de perruques potaches très bien mal mises. Ce bordel génial et assumé met en place un jeu de distanciation entre comédiens et personnages qui rend plus drôle encore l'adaptation de cette histoire aux contours déjà absurdes.
C'est celle de deux amoureux qui s'aiment sans arriver jamais à se retrouver. Attention, rien de métaphorique là-dedans, on baigne dans la comédie pure et dure. Christy est à Londres et veut faire la surprise à Donald de venir à New-York alors que ce dernier entreprend la même initiative de son côté. S'ensuit une accumulation de scènes « téléphoniques » jouées par des personnages loufoques dans cette scénographie simple et très créative. On se désintéresse d'ailleurs un peu du texte et de l'histoire globale au profit de la troupe elle-même dont on apprécie l'interprétation et l'extravagance avec un sourire hilare.
Un spectacle à voir à tout prix, idéal pour éviter de déguster illicitement son calendrier de l'avent.
Non, ces cris de joie totalement indécents n'ont rien à voir avec l'arrivée des fêtes de Noël (qui ne sont d'ailleurs que dans deux mois, cela n'aurait donc aucun sens, mais il est vrai que votre tante vous a déjà offert un calendrier de l'avent aux chocolats périmés).
Ces cris de joie sont destinés à la compagnie des Aléas qui fait son retour sur la scène parisienne (théâtre des Béliers) avec un troisième spectacle d'Israël Horovitz après 'Le premier' et 'Horovitz « mis » en pièce' qui étaient déjà des petits bijoux. 'Phone Tag' est une pièce radiophonique dont le texte se base uniquement sur des messages téléphoniques. Le spectacle s'ouvre ainsi sur une tentative de lecture du texte et on a d'abord très peur. Heureusement, c'est une bonne blague et la scène laisse vite place à un décor en kit autour duquel les comédiens (tous aussi excellents les uns que les autres) tournoient de scène en scène, affublés parfois de perruques potaches très bien mal mises. Ce bordel génial et assumé met en place un jeu de distanciation entre comédiens et personnages qui rend plus drôle encore l'adaptation de cette histoire aux contours déjà absurdes.
C'est celle de deux amoureux qui s'aiment sans arriver jamais à se retrouver. Attention, rien de métaphorique là-dedans, on baigne dans la comédie pure et dure. Christy est à Londres et veut faire la surprise à Donald de venir à New-York alors que ce dernier entreprend la même initiative de son côté. S'ensuit une accumulation de scènes « téléphoniques » jouées par des personnages loufoques dans cette scénographie simple et très créative. On se désintéresse d'ailleurs un peu du texte et de l'histoire globale au profit de la troupe elle-même dont on apprécie l'interprétation et l'extravagance avec un sourire hilare.
Un spectacle à voir à tout prix, idéal pour éviter de déguster illicitement son calendrier de l'avent.
Le mot 'originalité' prend tout son sens avec cette pièce déjantée, souvent drôle qui emmène le spectateur dans un spectacle qui déborde d'énergie, de création, de mise en scène... le tout dans une 'originalité' (déjà dit mais c'est vraiment le terme qui correspond à cette pièce). Rien que l'introduction nous a pris de court.
On ne peut aussi que saluer la prestation des comédiens qui mêle performance, inventivité, chant, vidéo live en direct avec un plaisir et un professionnalisme indéniables.
Seulement, on peut émettre une petite réserve car toute cette petite mécanique a tendance à partir un peu dans tous les sens et il arrive que le trop soit l'ennemi du bien. Dommage, c'est un peu confus.
Et une toute petite remarque : si on pouvait changer l'affiche qui est assez affreuse.
On ne peut aussi que saluer la prestation des comédiens qui mêle performance, inventivité, chant, vidéo live en direct avec un plaisir et un professionnalisme indéniables.
Seulement, on peut émettre une petite réserve car toute cette petite mécanique a tendance à partir un peu dans tous les sens et il arrive que le trop soit l'ennemi du bien. Dommage, c'est un peu confus.
Et une toute petite remarque : si on pouvait changer l'affiche qui est assez affreuse.
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