- Théâtre contemporain
- Théâtre de Belleville
- Paris 11ème
Pénélope Ô Pénélope

6,5/10
- Théâtre de Belleville
- 94, rue Faubourg du Temple
- 75011 Paris
- Goncourt (l.11)
Itinéraire
Billets à 25,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
Achat de Tickets
Dinah attend le retour de son mari Elias, parti à la guerre il y a des années.
Elle subit tous les jours les avances du jeune Ante, potentat local faisant régner la terreur dans le village : elle doit l'épouser ou il tuera son fils, Theos.
C'est alors que la mer recrache Elias sur le rivage, exténué et sujet à des hallucinations. Abîmé par la guerre, celui-ci se refuse à tuer Ante pour protéger sa famille.
Le cycle infini de la vengeance pourra-t-il enfin se rompre ?
De Simon Abkarian
Avec Léonard Boissier, Théo Kerfridin, Sarah Russi, Arthur Provost et Margaux Villain Amirat
Mise-en-scène Margaux Villain Amirat
1 critique
Il y a des sujets comme ça… Troisième adaptation de l’Odyssée que je vois cette année, après Pauline Bayle à Bastille, Christiane Jatahy aux ateliers Berthier, aujourd’hui Margaux Villain Amirat à Belleville. En attendant peut-être la reprise d’Iliade en juin au Théâtre Paris Villette avec des détenus.
J’avais écrit quelque part qu’une histoire pouvait être racontée de mille façons différentes. Simon Abkarian a décidé de l’actualiser, Ulysse s’appelle Élias…
Sur ce plateau nu, seulement traversé par une baignoire dans laquelle Pénélope/Dinah attend son Ulysse/Elias qui se transformera en table, barque…, les bonnes intentions sont présentes. Pourtant, on aurait envie que ça aille plus loin, dans un sens ou dans un autre, le drame ou… Notamment une séquence où on entend la chanson « Macumba » (ça change de Nina Simone et/ou David Bowie, vous me direz) qui arrive comme un cheveu au milieu de la soupe. S’il y avait eu auparavant un peu plus de moments aussi absurdes, je ne me serais pas demandé : « Mais qu’est-ce que ça vient faire là ? » C’est là où je sens également les limites de mon exercice : dois-je lire la pièce en amont pour savoir quoi comment ?
Il y a les fameuses énergie et sincérité des jeunes comédiens qui sont bel et bien là, aucun doute, notamment dans ces moments réussis durant lesquels Elias (satisfecit à Théo Kerfridin) parle au fantôme de sa mère en même temps qu’à d’autres personnages bien vivants… C’est appliqué, ça manque encore un peu de maturité et je suis certain qu’avec le temps, la pièce s’en trouvera encore améliorée.
J’avais écrit quelque part qu’une histoire pouvait être racontée de mille façons différentes. Simon Abkarian a décidé de l’actualiser, Ulysse s’appelle Élias…
Sur ce plateau nu, seulement traversé par une baignoire dans laquelle Pénélope/Dinah attend son Ulysse/Elias qui se transformera en table, barque…, les bonnes intentions sont présentes. Pourtant, on aurait envie que ça aille plus loin, dans un sens ou dans un autre, le drame ou… Notamment une séquence où on entend la chanson « Macumba » (ça change de Nina Simone et/ou David Bowie, vous me direz) qui arrive comme un cheveu au milieu de la soupe. S’il y avait eu auparavant un peu plus de moments aussi absurdes, je ne me serais pas demandé : « Mais qu’est-ce que ça vient faire là ? » C’est là où je sens également les limites de mon exercice : dois-je lire la pièce en amont pour savoir quoi comment ?
Il y a les fameuses énergie et sincérité des jeunes comédiens qui sont bel et bien là, aucun doute, notamment dans ces moments réussis durant lesquels Elias (satisfecit à Théo Kerfridin) parle au fantôme de sa mère en même temps qu’à d’autres personnages bien vivants… C’est appliqué, ça manque encore un peu de maturité et je suis certain qu’avec le temps, la pièce s’en trouvera encore améliorée.
Dans le même genre
Les avis de la rédaction
Les pièces géniales
Les pièces décevantes