- Théâtre contemporain
- Théâtre de la Cité internationale
- Paris 14ème
Notre parole
Evénement plus programmé pour le moment
Achat de Tickets
Tout commence par un article, sobrement intitulé Notre Parole, publié en 1988 dans Libération. L’auteur ? Un poète inclassable à la langue vive et pointue, Valère Novarina.
Avec ce style qui n’appartient qu’à lui, il y dénonce le traitement de la parole par les médias et la façon dont ils s’acharnent à lui ôter sa profondeur et son étrangeté.
Dans un dispositif proche du plateau de télévision, les corps enfermés dans un langage médiatique sont poussés à éprouver leurs propres limites, avant que l’amplitude poétique de la parole ne vienne enfin les délivrer.
1 critique
Une performance poétique, physique, psychique que nous sert trois talentueux comédiens.
Olav Benestvedt délaisse son pantalon très coloré avec sa chemise pour une tenue plus légère. Il devient au fur à mesure un Christ avec sa couronne de fleurs. Il accompagne de sa voix cristalline les pérégrinations verbales et énergiques de Céline Milliat Baumgartner et Rodolphe Poulain.
Ce duo très complice s'approprie avec précision le texte sans oublier des moments de respirations pour se réapproprier l'ensemble si complexe et riche à la fois. Jamais ils ne se perdent, se trompent ou trébuchent dans les aléas verbaux. L'écriture est rythme. « Les bêtes aussi communiquent bien : elles font ça parfaitement sans parler. Parler c’est tout autre chose que d’avoir à se transmettre des humeurs, ou déverser des idées ; parler n’est pas la transmission de quelque chose qui puisse parler de l’un à l’autre : parler est une respiration et un jeu. Parler nie les mots. Parler est un drame. »
Un spectacle étonnant qui nous guide sur des chemins improbables où la verve est reine. Le tout porté par des artistes investis qui montrent que le théâtre est le lieu de tous les possible. « Si un acteur monte sur scène, ce n’est rien que pour offrir à l’espace sa disparition ».
Olav Benestvedt délaisse son pantalon très coloré avec sa chemise pour une tenue plus légère. Il devient au fur à mesure un Christ avec sa couronne de fleurs. Il accompagne de sa voix cristalline les pérégrinations verbales et énergiques de Céline Milliat Baumgartner et Rodolphe Poulain.
Ce duo très complice s'approprie avec précision le texte sans oublier des moments de respirations pour se réapproprier l'ensemble si complexe et riche à la fois. Jamais ils ne se perdent, se trompent ou trébuchent dans les aléas verbaux. L'écriture est rythme. « Les bêtes aussi communiquent bien : elles font ça parfaitement sans parler. Parler c’est tout autre chose que d’avoir à se transmettre des humeurs, ou déverser des idées ; parler n’est pas la transmission de quelque chose qui puisse parler de l’un à l’autre : parler est une respiration et un jeu. Parler nie les mots. Parler est un drame. »
Un spectacle étonnant qui nous guide sur des chemins improbables où la verve est reine. Le tout porté par des artistes investis qui montrent que le théâtre est le lieu de tous les possible. « Si un acteur monte sur scène, ce n’est rien que pour offrir à l’espace sa disparition ».
Dans le même genre
Les avis de la rédaction
Les pièces géniales