- Théâtre contemporain
- Théâtre de l'Épée de Bois
- Paris 12ème
Maquisard
- Théâtre de l'Épée de Bois
- route du Champ-de-Manœuvre
- 75012 Paris
Quand Pierre, l’écrivain, entreprend d’écrire sur Jacques le résistant, il ne se doute pas qu’il va devoir voyager très loin dans les tréfonds de l’âme humaine, de ses éclats d’héroïsme les plus fous, mais aussi de ses travers les plus sombres… Mais l’important n’est-il pas de transmettre et d’honorer la vérité des hommes sur leur propre histoire ?
Pierre Debresse, instituteur en province dans les années 70, écrit des romans historiques. Un jour, il entreprend d’écrire un livre sur les années sombres de la résistance française durant la deuxième guerre mondiale. Il s’intéresse alors à un homme, Gustave Jacques Lièvre, son beau-père, rentré en 1943 au réseau « vengeance » près de Moulins. L’histoire de Jacques prend ainsi forme sous nos yeux à partir des souvenirs personnels du combattant, qui s’invite ici dans le bureau de l’écrivain pour l’épauler et l’aider à transcrire « sa » vérité sur la guerre. Sans aucun compromis. Jacques va-t-il enfin pouvoir se libérer de ses démons ?…
Tout public à partir de 10 ans.
Germain Bêche est instituteur, il a déjà un nom de plume, Pierre Debresse, mais il veut écrire un roman sur le passé de résistant de ses parents et de son beau-père, il reste des zones d’ombre, des non-dits, alors voilà que Jacques le beau-père intervient, pour répondre aux attentes de son beau-fils, l’aider et aussi se libérer.
Anonyme le jour et maquisard la nuit. Jacques à du mal à faire sortir ses mots, il a vu tant de choses, difficiles à raconter, comme ce jeune homme juif, s’échappant mais pas longtemps, et de son jeune frère qui pense le retrouver un jour… De ce « collabo » qui n’a dénoncé personne, mais dont le seul tort était de fournir des victuailles à l’occupant
La Libération avec son cortège de règlements de comptes, l’épuration, les procès à la va-vite, vrais et faux collabos, vrais et faux résistants.
Jean-Philippe Bêche se livre et libère ainsi sa famille, libération par l’écriture qui donne un sens à la vie.
Ce spectacle est très émouvant, prenant et nécessaire à une époque où l’on voit la montée des extrémismes, avec une certaine indifférence.
Et le spectacle se termine par la douceur du « Petit bal perdu » avec Bourvil ....