- Théâtre contemporain
- L'Auguste Théâtre
- Paris 11ème
Les éclats du bal, Daniil Harms

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- L'Auguste Théâtre
- 6, impasse Lamier
- 75011 Paris
- Philippe Auguste (l.2)
Itinéraire
Billets de 11,00 à 20,00 €
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Un spectacle théâtral et chorégraphique, éclatant et coloré, autour de l'oeuvre de Daniil Harms " Les Éclats du Bal, Daniil Harms " : un zeste de burlesque, deux doigts d'émotion, une bonne dose d'absurde, la recette d'un spectacle décapant, coloré, dynamique, dansé par deux comédiens interprétant une multitude de personnages devant trois toiles peintes.
1 critique
Un petit bijou de drôlerie et de poésie délicieusement déjanté que ce joli spectacle, permettant une agréable découverte de l’auteur russe Daniil Harms.
Initiateur du courant littéraire et philosophique « le modernisme » au début du 20ème siècle, proche du « poétisme » tchèque et en écho à l’avènement du « surréalisme » dans le reste de l’Europe, Daniil Harms écrit d’une encre irrationnelle et fantastique, en rupture avec les codes habituels du récit. Ses propositions se révèlent tordues, tordantes voire burlesques. Un délice de poésie souriante et une surprise éperdue de courtes scènes hilarantes parfois trash.
Le montage de textes proposé par Pascal Crantelle nous offre une proposition carrément barrée aux allures de récital, entre poèmes et récits, entre fabulettes et petits contes. Dans un décor simple et lumineux de trois toiles peintes de Patricia Burkhalter, la mise en scène renforce les aspects comiques sans jamais les appuyer. Trempée d’humour acide, la place est faite au non-sens et à l’absurde, proche du théâtre de rupture.
La chorégraphie de Stéphane Puault donne une dimension quasi onirique aux séquences en mouvement, comme des moments suspendus parsemés ici et là dans le spectacle. Mais les mots prennent toujours le dessus. Tournés, retournés, contournés, ils semblent se gausser de toutes les règles, les bravant presque jusqu’à se moquer d’eux-mêmes. Nous ne sommes pas loin de « l’écriture automatique » ou du « cadavre exquis » d’André Breton, mais chez Daniil Harms, avec un désordre spectaculaire et surprenant conduisant au rire.
Les comédiens Aline Lebert et Harold Crouzet jouent comme ils dansent, avec malice et adresse. Ils semblent se plaire à nous faire plaisir et c’est réussi.
Voici un spectacle original, riche et drôle à savourer comme une friandise.
Initiateur du courant littéraire et philosophique « le modernisme » au début du 20ème siècle, proche du « poétisme » tchèque et en écho à l’avènement du « surréalisme » dans le reste de l’Europe, Daniil Harms écrit d’une encre irrationnelle et fantastique, en rupture avec les codes habituels du récit. Ses propositions se révèlent tordues, tordantes voire burlesques. Un délice de poésie souriante et une surprise éperdue de courtes scènes hilarantes parfois trash.
Le montage de textes proposé par Pascal Crantelle nous offre une proposition carrément barrée aux allures de récital, entre poèmes et récits, entre fabulettes et petits contes. Dans un décor simple et lumineux de trois toiles peintes de Patricia Burkhalter, la mise en scène renforce les aspects comiques sans jamais les appuyer. Trempée d’humour acide, la place est faite au non-sens et à l’absurde, proche du théâtre de rupture.
La chorégraphie de Stéphane Puault donne une dimension quasi onirique aux séquences en mouvement, comme des moments suspendus parsemés ici et là dans le spectacle. Mais les mots prennent toujours le dessus. Tournés, retournés, contournés, ils semblent se gausser de toutes les règles, les bravant presque jusqu’à se moquer d’eux-mêmes. Nous ne sommes pas loin de « l’écriture automatique » ou du « cadavre exquis » d’André Breton, mais chez Daniil Harms, avec un désordre spectaculaire et surprenant conduisant au rire.
Les comédiens Aline Lebert et Harold Crouzet jouent comme ils dansent, avec malice et adresse. Ils semblent se plaire à nous faire plaisir et c’est réussi.
Voici un spectacle original, riche et drôle à savourer comme une friandise.
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