- Théâtre contemporain
- Théâtre du Petit Montparnasse
- Paris 14ème
Les collectionnistes

- Théâtre du Petit Montparnasse
- 31, rue de la Gaîté
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
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1870, Paul Durand-Ruel, marchand de tableaux réfugié à Londres, rencontre Claude Monet.
De retour à Paris, ce dernier lui présente Renoir, Degas, Pissarro… de jeunes peintres dont il perçoit aussitôt le génie et la modernité.
Enthousiasmé par le talent de ces artistes qu’on ne qualifie pas encore d’Impressionnistes, il achète sans compter jusqu’à ce que les huissiers frappent à sa porte !
Et puisque derrière chaque grand homme se cache une femme, vous découvrirez une Madame Durand-Ruel séductrice et espiègle, prête à tout pour sauver sa famille du désastre et aider son mari à vendre coûte que coûte !
Un destin hors du commun pour ce pionnier qui a su, par son flair et sa ténacité, révolutionner le marché de l’art !
L'AVIS DE LA REDACTUION : 7,5/10
Paul Durand - Ruel devait embrasser une carrière militaire à St Cyr quand une maladie l'obligea à y renoncer et à reprendre l'entreprise familiale.
Un mal pour un bien quand on sait tout ce qu'il a accompli pour la peinture de son temps !
C'est donc dans la galerie de ses parents qu'il fait la connaissance de nombreux artistes, puis représente activement l'école de Barbizon, et en particulier Corot. Et tisse rapidement un solide réseau de relations avec le groupe de peintres qui deviendra célèbre sous le nom d'impressionnistes.
Il rencontre tout d'abord Monet, puis Pissaro, Sisley et Renoir.
A une époque où tous ces grands génies étaient conspués, moqués et dédaignés, lui le visionnaire, n'a eu de cesse de défendre ceux qui seront, quelques décennies plus tard, célèbres et convoités dans le monde entier.
Ainsi, il collectionne inlassablement les chefs-d'oeuvres de ces artistes qu'il admire tant, devenant le plus grand possesseur de tableaux impressionnistes du monde.
Lorsque la pièce démarre, nous sommes en 1870 et l'affaire est loin d'être gagnée.
Le public critique violemment les toiles et ne les achète pas.
Même Jeanne, sa très chère femme - géniale Christelle Reboul - ne voit dans les nus de Renoir que des corps en décomposition.
François Barluet donne à ce personnage féminin haut en couleurs la part du lion, Christelle Reboul s'en donne à coeur joie et nous régale de ses sautes d'humeur et de son énergie folle.
Râlant contre l'entassement des toiles qui rentrent mais ne sont jamais vendues.
Moquant l'emblématique "Port du havre" de Monet - qui marquera un tournant dans l'histoire de la peinture - où elle confond les mâts des bateaux avec des troncs d'arbres.
Menant à la baguette les trois hommes - peut être un peu fades - qui évoluent à ses côtés, en particulier son mari, pourtant héros de l'histoire.
Nous voilà replongés dans cette époque incroyable où rarement - sinon jamais - il n'y eut autant de fièvre créatrice et d'innovation artistique.
Enrichie par la scénographie de Christophe Lidon, de très belles lumières, vidéos et costumes, cette comédie - peut être un peu trop légère - a le mérite, non seulement de nous distraire, mais de nous donner une furieuse envie de courir de Marmottan à Orsay, et de se replonger dans une des biographies de Dominique Bona.
Faute de pouvoir s'offrir l'un de ces chefs d'oeuvres !
Sylvie Tuffier
Paul Durand - Ruel devait embrasser une carrière militaire à St Cyr quand une maladie l'obligea à y renoncer et à reprendre l'entreprise familiale.
Un mal pour un bien quand on sait tout ce qu'il a accompli pour la peinture de son temps !
C'est donc dans la galerie de ses parents qu'il fait la connaissance de nombreux artistes, puis représente activement l'école de Barbizon, et en particulier Corot. Et tisse rapidement un solide réseau de relations avec le groupe de peintres qui deviendra célèbre sous le nom d'impressionnistes.
Il rencontre tout d'abord Monet, puis Pissaro, Sisley et Renoir.
A une époque où tous ces grands génies étaient conspués, moqués et dédaignés, lui le visionnaire, n'a eu de cesse de défendre ceux qui seront, quelques décennies plus tard, célèbres et convoités dans le monde entier.
Ainsi, il collectionne inlassablement les chefs-d'oeuvres de ces artistes qu'il admire tant, devenant le plus grand possesseur de tableaux impressionnistes du monde.
Lorsque la pièce démarre, nous sommes en 1870 et l'affaire est loin d'être gagnée.
Le public critique violemment les toiles et ne les achète pas.
Même Jeanne, sa très chère femme - géniale Christelle Reboul - ne voit dans les nus de Renoir que des corps en décomposition.
François Barluet donne à ce personnage féminin haut en couleurs la part du lion, Christelle Reboul s'en donne à coeur joie et nous régale de ses sautes d'humeur et de son énergie folle.
Râlant contre l'entassement des toiles qui rentrent mais ne sont jamais vendues.
Moquant l'emblématique "Port du havre" de Monet - qui marquera un tournant dans l'histoire de la peinture - où elle confond les mâts des bateaux avec des troncs d'arbres.
Menant à la baguette les trois hommes - peut être un peu fades - qui évoluent à ses côtés, en particulier son mari, pourtant héros de l'histoire.
Nous voilà replongés dans cette époque incroyable où rarement - sinon jamais - il n'y eut autant de fièvre créatrice et d'innovation artistique.
Enrichie par la scénographie de Christophe Lidon, de très belles lumières, vidéos et costumes, cette comédie - peut être un peu trop légère - a le mérite, non seulement de nous distraire, mais de nous donner une furieuse envie de courir de Marmottan à Orsay, et de se replonger dans une des biographies de Dominique Bona.
Faute de pouvoir s'offrir l'un de ces chefs d'oeuvres !