- Théâtre contemporain
- Théâtre des Mathurins
- Paris 8ème
Le vieux juif blonde

7/10
- Théâtre des Mathurins
- 36, rue des Mathurins
- 75008 Paris
- Havre-Caumartin (l.3, l.7, l.8, l.9, RER A et E)
Itinéraire
Billets de 25,00 à 36,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
Achat de Tickets
Douze ans après sa création, la première pièce d'Amanda Sthers, Le Vieux Juif Blonde, revient au Théâtre des Mathurins. Et c'est le grand metteur-en-scène allemand, Volker Schlöndorff, qui s'empare de ce monologue coup de poing.
Qui nous parle ? Un vieux juif enfermé dans le corps d'une jeune fille ou bien cette beauté blonde et diaphane est-elle habitée par un vieux juif de 77 ans ?
Tantôt c'est l'ancien déporté, la mémoire hantée de supplices et de tourments qui s'exprime, tantôt une jeune fille aux prises avec ses parents.
Deux traumas se chevauchent, y a-t-il plusieurs identités ?
C'est la comédienne Camille Razat qui lui prête désormais ses traits juvéniles.
Etudiée à Harvard, la pièce d'Amanda Sthers a depuis fait le tour du monde.
1 critique
Une histoire incroyable sur le chevauchement d’identité pour fuir la douleur.
Pour tenir le rôle de Sophie, il faut certes une comédienne avec un physique pétillant de jeunesse et de beauté. Mais surtout, il faut une jeune femme talentueuse capable d’exprimer avec émotion la traversée tumultueuse d’une quête de soi. Camille Razat éblouit par la justesse de son jeu. Les larmes au coin des yeux, elle n’hésite jamais à prendre le spectateur à partie dans son tourment en le fixant du regard.
Difficile de ne pas être emporté dans son récit, tellement les mots sonnent juste et avec conviction. Elle occupe tout l’espace pour parler de la cruauté humaine mais aussi d’amour. Sur son passage, elle dévore tout dans une fragilité à fleur de peau. Et pour cette première au théâtre, Camille Razat brille de mille feux dans sa capacité à transmettre des émotions. Je ne doute pas un instant qu’on retrouvera très vite un tel talent sur scène.
D’ailleurs, elle n’est pas vraiment seule car le violoncelliste Stanislav Makovsky l’accompagne en soulignant avec délicatesse les souvenirs qui s’entrechoquent.
Pour tenir le rôle de Sophie, il faut certes une comédienne avec un physique pétillant de jeunesse et de beauté. Mais surtout, il faut une jeune femme talentueuse capable d’exprimer avec émotion la traversée tumultueuse d’une quête de soi. Camille Razat éblouit par la justesse de son jeu. Les larmes au coin des yeux, elle n’hésite jamais à prendre le spectateur à partie dans son tourment en le fixant du regard.
Difficile de ne pas être emporté dans son récit, tellement les mots sonnent juste et avec conviction. Elle occupe tout l’espace pour parler de la cruauté humaine mais aussi d’amour. Sur son passage, elle dévore tout dans une fragilité à fleur de peau. Et pour cette première au théâtre, Camille Razat brille de mille feux dans sa capacité à transmettre des émotions. Je ne doute pas un instant qu’on retrouvera très vite un tel talent sur scène.
D’ailleurs, elle n’est pas vraiment seule car le violoncelliste Stanislav Makovsky l’accompagne en soulignant avec délicatesse les souvenirs qui s’entrechoquent.
Dans le même genre
Les avis de la rédaction
Les pièces géniales
Les pièces décevantes