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Le Cancre
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Un cancre devenu professeur et écrivain. Rencontre avec une illumination de mots. Daniel Pennac s'en est sorti...
Et si on était moins intelligent que les autres ? Quitter l'île du cancre à tout prix ? "Désolé professeur, je ne comprends pas". Le cancre dévale sur son toboggan à la recherche de celui qui voudra bien accepter de comprendre sa différence. On ne naît pas cancre, on le devient, et tout le monde a le droit de s'en sortir.
Nous sommes plongés ici dans ce combat, celui de Daniel Pennac qui a connu l'expérience de l'ignorance, cette douleur, et rencontré un jour la lumière, repêché in extrémis par quelques professeurs attentifs à l'adolescent en péril. Les chagrins glissent sur les rires, les rires sur les chagrins.
Toutes les critiques
Mes notes sont souvent bonnes, car j'aime le théâtre et j'admire la qualité et l'enthousiasme des acteurs de nos sympathiques, nombreuses et admirables scènes parisiennes.
Ici la bonne volonté apparaît de même que le goût pour le roman de Pennac. Sans avoir lu ce dernier, je pense son inspiration égocentrée et limitée. L'adaptation m'a semblé..."scolaire" et la mise en scène quelque peu laborieuse.
Reste que l'acteur montre bonne volonté et amour de l'auteur. Voilà un jugement réservé et cependant sincère.
Ici la bonne volonté apparaît de même que le goût pour le roman de Pennac. Sans avoir lu ce dernier, je pense son inspiration égocentrée et limitée. L'adaptation m'a semblé..."scolaire" et la mise en scène quelque peu laborieuse.
Reste que l'acteur montre bonne volonté et amour de l'auteur. Voilà un jugement réservé et cependant sincère.
L’écriture de Daniel Pennac proche du récit complice, de la confidence ou de la révélation ouvre avec bonheur tout un champ de partage et de retrouvailles dont Bernard Crombey s’est emparé avec finesse et sincérité pour concevoir et jouer ce spectacle. Nous passons un agréable moment, plongés dans ce récit théâtral composé à partir d'anecdotes et de réflexions tirées de « chagrin d’école » et de « comme un roman ».
Un décor de circonstance où les chaises d’école alignées et un pupitre à l’ancienne entourent un tableau à craie qui servira aussi d’écran. Sans oublier les livres évidement, omniprésents, donnés aux élèves puis installés sur leurs sièges pour assister avec nous à cette célébration du savoir, à cette déclaration d’amour de la lecture.
L’histoire du cancre devenu professeur puis écrivain ne nous laisse pas indifférents. Une ode à l’empathie de l’enseignant, à son chaleureux et vif combat contre la peur de l’erreur devenant l’échec, contre la crainte d’être perdu ou de faire perdre.
Chacun y retrouve sans doute un peu de son passé, de lui-même ou d’un personnage de son propre roman. Nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à nos passages, nos tunnels et nos lumières. A celles et ceux qui ont failli et les autres qui ont compté dans notre éducation et celle de nos proches. Et bien sûr, à la place que notre société donne à l’éducation aujourd’hui.
Un vibrant hommage au savoir et à ses passeurs, une reconnaissance bienvenue du travail imposant et nécessaire pour l’égalité des chances des enfants et des adolescents. C’est tout cela et les émotions ressenties puis prolongées que nous offre ce spectacle joué avec intensité par Bernard Crombey qui mériterait presque les palmes académiques !
Un décor de circonstance où les chaises d’école alignées et un pupitre à l’ancienne entourent un tableau à craie qui servira aussi d’écran. Sans oublier les livres évidement, omniprésents, donnés aux élèves puis installés sur leurs sièges pour assister avec nous à cette célébration du savoir, à cette déclaration d’amour de la lecture.
L’histoire du cancre devenu professeur puis écrivain ne nous laisse pas indifférents. Une ode à l’empathie de l’enseignant, à son chaleureux et vif combat contre la peur de l’erreur devenant l’échec, contre la crainte d’être perdu ou de faire perdre.
Chacun y retrouve sans doute un peu de son passé, de lui-même ou d’un personnage de son propre roman. Nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à nos passages, nos tunnels et nos lumières. A celles et ceux qui ont failli et les autres qui ont compté dans notre éducation et celle de nos proches. Et bien sûr, à la place que notre société donne à l’éducation aujourd’hui.
Un vibrant hommage au savoir et à ses passeurs, une reconnaissance bienvenue du travail imposant et nécessaire pour l’égalité des chances des enfants et des adolescents. C’est tout cela et les émotions ressenties puis prolongées que nous offre ce spectacle joué avec intensité par Bernard Crombey qui mériterait presque les palmes académiques !
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