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La priapée des écrevisses
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Dans sa cuisine, Marguerite Steinheil s’exerce à son occupation favorite, la conception d’un plat sophistiqué “Les écrevisses à la Présidente” !…
Toujours plus raffiné, toujours plus succulent, celui-ci maintient son entraînement à l’art de se remémorer dans la métaphore, tous ces moments délicieux où la vie de ses intimes fut à portée de perversité !… Que ce soit le président Felix Faure mort dans ses bras, au cours d’une rencontre galante à l’Elysée en 1899, que ce soit son propre mari et sa mère étrangement assassinés en 1908 alors qu’elle était retrouvée elle-même ligotée et bâillonnée par son valet de chambre !
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Le reporter envoyé par la RTF dans les années 50 en a par-dessus la tête et il y a de quoi, il est parti en Angleterre, pour une interview de Lady Robert Brooke Campbell Scarlett-Abinger, vous la connaissez ? si, si vous la connaissez, sous un autre nom, en fait son défunt mari a été assassiné, oui ce médiocre personnage ne méritait pas cette fin tragique, mais c’est un fait et on ne saura jamais ce qu’il s’est passé en 1908, car nous avons affaire à une manipulatrice, menteuse de génie ! Pourtant le journaliste veut absolument savoir la vérité sur le crime de l’impasse Ronsin…
Revenons sur le passé sulfureux de Marguerite Japy, née dans une très bonne famille. Elle épouse le peintre Steinheil, ouvrira son salon, recevra des personnalités politiques, et la peu farouche Marguerite deviendra la maîtresse de Félix Faure, Président de la République française. Mais voilà qu’un après-midi de 1899, dans un salon de l’Elysée, Félix passera de vie à trépas dans ses bras, je vous passe tous les surnoms équivoques que l’on a donné à Marguerite… « la pompe funèbre » étant le plus parlant !
Nous voici à nouveau dans sa cuisine elle est aidée par une charmante servante (un brin polissonne), elle adore cuisiner, surtout des plats de sa composition, avec d’étranges ingrédients… Elle se confie aussi, apparemment elle a aimé Félix, elle a des mots très durs sur la politique, sur les hommes. A-t-elle tous ses esprits on pourrait en douter.
Un plaisir de retrouver Andréa Ferréol qui donne vie, sensualité, humour et émotion à Marguerite, Pauline Phelix pousse la chansonnette, elle sait être coquine sans dépasser les limites, Vincent Messager a bien du courage avec ses deux femmes qui lui donne du fil à retordre, sa mise en scène est habile, le décor aux couleurs criardes, mais rien ne pouvait être sobre pour « la connaissance » de Félix !
A voir à Avignon Le Chien qui fume à 17h.
Revenons sur le passé sulfureux de Marguerite Japy, née dans une très bonne famille. Elle épouse le peintre Steinheil, ouvrira son salon, recevra des personnalités politiques, et la peu farouche Marguerite deviendra la maîtresse de Félix Faure, Président de la République française. Mais voilà qu’un après-midi de 1899, dans un salon de l’Elysée, Félix passera de vie à trépas dans ses bras, je vous passe tous les surnoms équivoques que l’on a donné à Marguerite… « la pompe funèbre » étant le plus parlant !
Nous voici à nouveau dans sa cuisine elle est aidée par une charmante servante (un brin polissonne), elle adore cuisiner, surtout des plats de sa composition, avec d’étranges ingrédients… Elle se confie aussi, apparemment elle a aimé Félix, elle a des mots très durs sur la politique, sur les hommes. A-t-elle tous ses esprits on pourrait en douter.
Un plaisir de retrouver Andréa Ferréol qui donne vie, sensualité, humour et émotion à Marguerite, Pauline Phelix pousse la chansonnette, elle sait être coquine sans dépasser les limites, Vincent Messager a bien du courage avec ses deux femmes qui lui donne du fil à retordre, sa mise en scène est habile, le décor aux couleurs criardes, mais rien ne pouvait être sobre pour « la connaissance » de Félix !
A voir à Avignon Le Chien qui fume à 17h.
L’affaire Steinheil autoportrait d’une femme qui dévorait les hommes
Réjouissant, Amusant, Pétulant.
Marguerite Steinheil demi mondaine, épouse du peintre Adolphe Steinheil, est connue pour avoir été la maitresse de Félix Faure mort dans ses bras en 1899 dans le lit de l’Élysée. En 1908, elle est soupçonnée du double meurtre de son mari et de sa mère, toutefois, les versions changeantes de Marguerite font douter la police. Finalement elle est acquittée et se réfugie en Angleterre où elle épouse Lord Scarlet et devient Lady.
Bonimenteuse et extravagante, le mystère règne sur sur sa culpabilité.
Va-t-elle nous révéler la vérité ce soir ?
Un journaliste vient lui rendre visite dans sa demeure anglaise pour essayer de lui faire avouer ses frasques...
La ‘ Sarah Bernard des Assises’, le reçoit dans sa cuisine où elle aime cuisiner en compagnie de sa soubrette. Toutes deux élaborent “Les écrevisses à la Présidente” plat favori de Félix Faure. Pour bien réussir ce plat, n’oublions pas qu’il faut châtrer les écrevisses pour avoir une sauce succulente. La démonstration est cocasse...
Pauvre journaliste coincé entre les recettes de cuisine et les élucubrations de Marguerite futée, coquette et désinvolte et parlant sans détour.
Marguerite quelque peu provocatrice, nous conte avec hardiesse et désinvolture sa vie tumultueuse et extravagante. Nous nous amusons de son langage pittoresque et imagé. Ses recettes sont remplies de métaphores croustillantes.
La description de la montée des blancs en neige pour sa tarte aux citrons est pleine d’allusions coquines, cela fait rire les spectateurs mais déconfit quelques peu l’inspecteur.
Va-t-il abandonner la partie ou réussir à avoir les aveux de Marguerite?
Mystère...
La mise en scène de Vincent Messager est dynamique et minutieusement orchestrée.
Le texte de Christian Siméon nous tient en haleine et nous fait découvrir un personnage hors du commun.
Les Costumes et la scénographie sont esthétiques et harmonieux.
Andréa Ferréol campe avec brio cette courtisane pleine de vitalité, au caractère affirmé, joyeuse, aimant les hommes et les dévorant qui nous réjouit et nous amuse en nous contant son histoire...
Vincent Messager interprète avec talent ce journaliste éberlué face à tant de fantaisie, d' inconséquences et de folie.
Pauline Phelix par sa gestuelle, ses mimiques et ses chansonnettes nous ravit et nous séduit,
C’est gai, croustillant, fougueux, nous passons un moment réjouissant en compagnie de talentueux comédiens.
Merci à tous
Réjouissant, Amusant, Pétulant.
Marguerite Steinheil demi mondaine, épouse du peintre Adolphe Steinheil, est connue pour avoir été la maitresse de Félix Faure mort dans ses bras en 1899 dans le lit de l’Élysée. En 1908, elle est soupçonnée du double meurtre de son mari et de sa mère, toutefois, les versions changeantes de Marguerite font douter la police. Finalement elle est acquittée et se réfugie en Angleterre où elle épouse Lord Scarlet et devient Lady.
Bonimenteuse et extravagante, le mystère règne sur sur sa culpabilité.
Va-t-elle nous révéler la vérité ce soir ?
Un journaliste vient lui rendre visite dans sa demeure anglaise pour essayer de lui faire avouer ses frasques...
La ‘ Sarah Bernard des Assises’, le reçoit dans sa cuisine où elle aime cuisiner en compagnie de sa soubrette. Toutes deux élaborent “Les écrevisses à la Présidente” plat favori de Félix Faure. Pour bien réussir ce plat, n’oublions pas qu’il faut châtrer les écrevisses pour avoir une sauce succulente. La démonstration est cocasse...
Pauvre journaliste coincé entre les recettes de cuisine et les élucubrations de Marguerite futée, coquette et désinvolte et parlant sans détour.
Marguerite quelque peu provocatrice, nous conte avec hardiesse et désinvolture sa vie tumultueuse et extravagante. Nous nous amusons de son langage pittoresque et imagé. Ses recettes sont remplies de métaphores croustillantes.
La description de la montée des blancs en neige pour sa tarte aux citrons est pleine d’allusions coquines, cela fait rire les spectateurs mais déconfit quelques peu l’inspecteur.
Va-t-il abandonner la partie ou réussir à avoir les aveux de Marguerite?
Mystère...
La mise en scène de Vincent Messager est dynamique et minutieusement orchestrée.
Le texte de Christian Siméon nous tient en haleine et nous fait découvrir un personnage hors du commun.
Les Costumes et la scénographie sont esthétiques et harmonieux.
Andréa Ferréol campe avec brio cette courtisane pleine de vitalité, au caractère affirmé, joyeuse, aimant les hommes et les dévorant qui nous réjouit et nous amuse en nous contant son histoire...
Vincent Messager interprète avec talent ce journaliste éberlué face à tant de fantaisie, d' inconséquences et de folie.
Pauline Phelix par sa gestuelle, ses mimiques et ses chansonnettes nous ravit et nous séduit,
C’est gai, croustillant, fougueux, nous passons un moment réjouissant en compagnie de talentueux comédiens.
Merci à tous
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