La Contrebasse

Un musicien, cloitré dans son appartement au décor aseptisé, semble avoir besoin de se confier au public. Mais il n’est pas seul.

Son imposante contrebasse gît au milieu de l’appartement et règne dans la pièce. Cet instrument représente pour lui bien plus de choses qu’on ne puisse l’imaginer...

C'est une véritable introspection que l'histoire de ce musicien solitaire, contrebassiste de l'Orchestre National. Un monologue tragique et drôle qui décrit avec passion la relation du musicien avec son instrument.

"La contrebasse" vous révèle la face cachée de la vie d'artiste. Une vie faite de hauts et de bas qu'il faut savoir maîtriser.
C'est aujourd'hui Clovis Cornillac qui relève le défi de jouer, seul, cette pièce de Patrick Süskind (auteur du roman Le Parfum) écrite en 1981. Il succède ainsi à Jacques Villeret.

  Cette pièce a été récompensée du Mini-Molière AuBalcon du meilleur Seul en scène (2014).

L'avis de la rédaction : Une pièce bien orchestrée avec un texte mélodieux, agréable à l’oreille.
Le contrebassiste donne d’abord l’impression d’être en harmonie avec son instrument. Pourtant, comme dans un couple dans lequel tout semble aller trop bien, on se rend vite compte que derrière cet amour de façade sont enfouis plein de problèmes.

L'ingratitude de son métier de contrebassiste et son manque de reconnaissance le rongent. Sa passion est aussi une prison qui le prive de rencontrer une femme et d’être sur le devant de la scène... On découvre peu à peu un homme introverti, un brin dépressif et alcoolique.

Malgré tous les soucis de son personnage, Clovis Cornillac parvient à être drôle, juste et naturel. Il parle avec tant de passion de son amour puis de sa haine pour la contrebasse que ça en devient captivant. On passe un excellent moment.