- Théâtre contemporain
- Comédie Française - Salle Richelieu
- Paris 1er
La Cerisaie
Mis en scène par Clément Hervieu-Léger
9,3/10
- Comédie Française - Salle Richelieu
- 2, rue de Richelieu
- 75001 Paris
- Palais Royal (l.1, l.7)
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En Russie, à l’orée du XXe siècle. La Cerisaie : un abri hors du temps, un asile où « rien n’a changé ». Mais aussi un patrimoine grevé de dettes, déserté par sa propriétaire, où sa fille adoptive s’évertue à économiser en pure perte. Un trésor sans lequel Lioubov ne comprend pas sa propre vie. Mais aussi le domaine où Gricha, son fils de sept ans, s’est noyé dans la rivière...
« J’aime le théâtre fait de souvenirs », dit Clément Hervieu-Léger qui met en scène avec « La Cerisaie » l’œuvre ultime de Tchekhov.
L'AVIS DE LA REDACTION / 9,5/10
La fin d'un monde.
Le crépuscule d'un lieu.
Tout est raconté dans cette pièce symbolique de Tchékhov : une aristocratie inadaptée au tournant du 20e siècle, la prise de pouvoir de l'argent, les prémices de la révolution, la décadence d'une société ....
Il n'y a pourtant aucune violence dans cette mort inéluctable, mais plutôt des personnages qui errent, perdus dans le vide de leur vie, des couleurs indécises, des émotions fluctuantes.
Seul Lopakhine, le marchand, qui représente le nouveau pouvoir de l'argent, sait où il va.
Il faut une immense sensibilité pour mettre en scène ce brouillard dans lequel les personnages flottent, désorientés.
Le pari est réussi haut la main par Clément Hervieu Léger et toute la Troupe !
Sur le plateau, un décor de chambre d'enfants, parfaite symbolique du passé, où seul un tableau de cerisiers évoque le Domaine.
Dans cet espace, les comédiens évoluent, rient et pleurent, dansent et chantent, avec un naturel époustouflant.
Mention spéciale à Eric Génovèse, incomparable en aristocrate complètement à côté de la plaque.
Il est des moments magiques au théâtre qui nous emportent.
Celui là en est un !
Le crépuscule d'un lieu.
Tout est raconté dans cette pièce symbolique de Tchékhov : une aristocratie inadaptée au tournant du 20e siècle, la prise de pouvoir de l'argent, les prémices de la révolution, la décadence d'une société ....
Il n'y a pourtant aucune violence dans cette mort inéluctable, mais plutôt des personnages qui errent, perdus dans le vide de leur vie, des couleurs indécises, des émotions fluctuantes.
Seul Lopakhine, le marchand, qui représente le nouveau pouvoir de l'argent, sait où il va.
Il faut une immense sensibilité pour mettre en scène ce brouillard dans lequel les personnages flottent, désorientés.
Le pari est réussi haut la main par Clément Hervieu Léger et toute la Troupe !
Sur le plateau, un décor de chambre d'enfants, parfaite symbolique du passé, où seul un tableau de cerisiers évoque le Domaine.
Dans cet espace, les comédiens évoluent, rient et pleurent, dansent et chantent, avec un naturel époustouflant.
Mention spéciale à Eric Génovèse, incomparable en aristocrate complètement à côté de la plaque.
Il est des moments magiques au théâtre qui nous emportent.
Celui là en est un !
Sylvie Tuffier
Toutes les critiques
Grand classique, grand texte. Il est inutile de raconter la Cerisaie.
On vient se régaler du texte. Mon but était d’assister au drame de cette aristocratie ruinée, qui ne comprend pas ou ne veut pas comprendre que leur monde s’est écroulé, que les temps ont changé et que la Russie est au bord d’une immense transformation. Déchéance d’une classe, société au bord d’une révolution à venir, on assiste impuissants à l’aveuglement de cette famille. La maison familiale est le point central de cette déchéance. Souvenirs perdus, on s’agace à voir cette ancienne société.
J’avais beaucoup d’attente sur la mise en scène de Clément Hervieu-Léger. J’apprécie son univers et dans la Cerisaie, il est très juste. La mise en scène est extrêmement classique. La maison est centrale dans le décor. J’ai trouvé que l’aspect social était très saillant dans cette version.
Lioubov et Gaïev sont cruels et ratés dans leur attitude. Eric Génovèse est impeccable dans l'aristocrate qui se réjouira d'avoir un emploi dans une banque à la fin. Ils perdront tout. Loïc Corbery incarne un Lopakhine puissant qui tente à tout moment de réveiller ces aristocrates aveuglés. On a presque envie de prendre parti dans cette société d’un autre temps avec les différents personnages.
J’ai aimé la mise en scène qui est pour moi remarquable. On arrive même à rire, preuve que Tchekhov avait raison de dire qu’il écrivait des comédies.
Les acteurs sont bien sûr tous impeccables dans une distribution qui inclut l’académie de la Comédie Française.
Un grand moment classique. Cette version apporte pour moi un aspect social marqué.
On vient se régaler du texte. Mon but était d’assister au drame de cette aristocratie ruinée, qui ne comprend pas ou ne veut pas comprendre que leur monde s’est écroulé, que les temps ont changé et que la Russie est au bord d’une immense transformation. Déchéance d’une classe, société au bord d’une révolution à venir, on assiste impuissants à l’aveuglement de cette famille. La maison familiale est le point central de cette déchéance. Souvenirs perdus, on s’agace à voir cette ancienne société.
J’avais beaucoup d’attente sur la mise en scène de Clément Hervieu-Léger. J’apprécie son univers et dans la Cerisaie, il est très juste. La mise en scène est extrêmement classique. La maison est centrale dans le décor. J’ai trouvé que l’aspect social était très saillant dans cette version.
Lioubov et Gaïev sont cruels et ratés dans leur attitude. Eric Génovèse est impeccable dans l'aristocrate qui se réjouira d'avoir un emploi dans une banque à la fin. Ils perdront tout. Loïc Corbery incarne un Lopakhine puissant qui tente à tout moment de réveiller ces aristocrates aveuglés. On a presque envie de prendre parti dans cette société d’un autre temps avec les différents personnages.
J’ai aimé la mise en scène qui est pour moi remarquable. On arrive même à rire, preuve que Tchekhov avait raison de dire qu’il écrivait des comédies.
Les acteurs sont bien sûr tous impeccables dans une distribution qui inclut l’académie de la Comédie Française.
Un grand moment classique. Cette version apporte pour moi un aspect social marqué.
La fin d'un monde.
Le crépuscule d'un lieu.
Tout est raconté dans cette pièce symbolique de Tchékhov : une aristocratie inadaptée au tournant du 20e siècle, la prise de pouvoir de l'argent, les prémices de la révolution, la décadence d'une société ....
Il n'y a pourtant aucune violence dans cette mort inéluctable, mais plutôt des personnages qui errent, perdus dans le vide de leur vie, des couleurs indécises, des émotions fluctuantes.
Seul Lopakhine, le marchand, qui représente le nouveau pouvoir de l'argent, sait où il va.
Il faut une immense sensibilité pour mettre en scène ce brouillard dans lequel les personnages flottent, désorientés.
Le pari est réussi haut la main par Clément Hervieu Léger et toute la Troupe !
Sur le plateau, un décor de chambre d'enfants, parfaite symbolique du passé, où seul un tableau de cerisiers évoque le Domaine.
Dans cet espace, les comédiens évoluent, rient et pleurent, dansent et chantent, avec un naturel époustouflant.
Mention spéciale à Eric Génovèse, incomparable en aristocrate complètement à côté de la plaque.
Il est des moments magiques au théâtre qui nous emportent.
Celui là en est un !
Le crépuscule d'un lieu.
Tout est raconté dans cette pièce symbolique de Tchékhov : une aristocratie inadaptée au tournant du 20e siècle, la prise de pouvoir de l'argent, les prémices de la révolution, la décadence d'une société ....
Il n'y a pourtant aucune violence dans cette mort inéluctable, mais plutôt des personnages qui errent, perdus dans le vide de leur vie, des couleurs indécises, des émotions fluctuantes.
Seul Lopakhine, le marchand, qui représente le nouveau pouvoir de l'argent, sait où il va.
Il faut une immense sensibilité pour mettre en scène ce brouillard dans lequel les personnages flottent, désorientés.
Le pari est réussi haut la main par Clément Hervieu Léger et toute la Troupe !
Sur le plateau, un décor de chambre d'enfants, parfaite symbolique du passé, où seul un tableau de cerisiers évoque le Domaine.
Dans cet espace, les comédiens évoluent, rient et pleurent, dansent et chantent, avec un naturel époustouflant.
Mention spéciale à Eric Génovèse, incomparable en aristocrate complètement à côté de la plaque.
Il est des moments magiques au théâtre qui nous emportent.
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