- Théâtre contemporain
- Théâtre Montmartre Galabru
- Paris 18ème
La Bulle

7/10
- Théâtre Montmartre Galabru
- 4, rue de l'Armée d'Orient
- 75018 Paris
- Blanche (l.2)
Itinéraire
Billets à 11,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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L'armée ou l'usine de bougies ? Pas le choix, Ange doit choisir entre le bleu de travail et l 'uniforme kaki !
Pourtant, lui n'a qu'une seule ambition : souffler l'Eternelle, une bulle de savon qui n'éclate jamais. Quitte à passer pour un " bulliste ".
Une fois son bleu de travail (rouge) enfilé, Ange fait la connaissance de ses nouveaux collègues d'usine, Jeanne et Serge. Anciens joueurs de volley-ball, ils triment maintenant à corps perdus pour ceux qui ont perdu la vie durant les attentats. Heureusement, pour les motiver dans leurs tâches, les Évènements TV sont diffusés toutes les 30 minutes. Ils sont présentés par Lazare, héroïne du peuple pour avoir survécu à plus de 33 attaques.
1 critique
Alors ?
Ange (Antoine de Foucauld), dans une situation professionnelle dite compliquée, aspire à faire des bulles qui n'éclatent pas. Il souhaite souffler l'éternel. Il se retrouve dans une usine de bougies, où chacune doivent être homologuées. Si non, point de deuil pour les victimes des attentats. Le décret de réorganisation défensive et le patriotisme des ouvriers (Jeanne interprétée par Marlène Genissel et Serge joué par Baptiste Philippe) poussent ces derniers à agir à leur modeste mesure à l'effort national. C'est la guerre, dit-on.
Quelle guerre ? Celle de la terreur ? se demandera-t-on. Le frère d'Ange, Raphaël (Alexis Mavropoulos) sera l'une des victimes mais aura trois jours de répit. Ecrit comme ça, c'est loufoque mais c'est l'effet recherché. La pièce est décalée. Le texte, non sans humour, pointe du doigt la bureaucratie et l'absurdité des solutions post-attentats. L'héroïne du peuple, Lazare (Marie Nègre), est l'archétype de la présentatrice de BFM-TV se vautrant dans les images sensationnalistes. Même si le message délivré n'est pas défini (haro sur le populisme ? déclaration d'amour à sa patrie ?) on rit, beaucoup, on réfléchit, un peu. La troupe insuffle une énergie et je lui souhaite de souffler beaucoup de bougies !
Ange (Antoine de Foucauld), dans une situation professionnelle dite compliquée, aspire à faire des bulles qui n'éclatent pas. Il souhaite souffler l'éternel. Il se retrouve dans une usine de bougies, où chacune doivent être homologuées. Si non, point de deuil pour les victimes des attentats. Le décret de réorganisation défensive et le patriotisme des ouvriers (Jeanne interprétée par Marlène Genissel et Serge joué par Baptiste Philippe) poussent ces derniers à agir à leur modeste mesure à l'effort national. C'est la guerre, dit-on.
Quelle guerre ? Celle de la terreur ? se demandera-t-on. Le frère d'Ange, Raphaël (Alexis Mavropoulos) sera l'une des victimes mais aura trois jours de répit. Ecrit comme ça, c'est loufoque mais c'est l'effet recherché. La pièce est décalée. Le texte, non sans humour, pointe du doigt la bureaucratie et l'absurdité des solutions post-attentats. L'héroïne du peuple, Lazare (Marie Nègre), est l'archétype de la présentatrice de BFM-TV se vautrant dans les images sensationnalistes. Même si le message délivré n'est pas défini (haro sur le populisme ? déclaration d'amour à sa patrie ?) on rit, beaucoup, on réfléchit, un peu. La troupe insuffle une énergie et je lui souhaite de souffler beaucoup de bougies !
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