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Everywoman
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Inspiré de Jedermann, pièce où le dramaturge Hugo von Hofmannsthal met en situation une rencontre avec une allégorie de la mort, Everywoman confronte la comédienne Ursina Lardi à Helga Bedau, une femme en fin de vie.
Un dialogue dérangeant s’instaure entre elles, d’autant plus frappant que, depuis la scène, la comédienne fait face à son interlocutrice présente sur un écran vidéo.
À travers ce décalage, Milo Rau nous invite à un « voyage de l’héroïne » à l’issue inévitable, mais où il s’agit de mettre l’accent sur l’accompagnement, moment de tendresse, de communauté, qui sans nier la mort la rend plus humaine.
1 critique
Milo Rau nous propose une pièce philosophique sur la mort.
Le spectacle est né d'une lettre de Helga Bedau à l'actrice Ursina Lardi. Condamnée par un cancer, elle lui a écrit sa tristesse de la fermeture des théâtres par la pandémie et le fait qu'elle ne pourrait jamais remonter sur scène. Elle l'avait fait jeune dans un rôle muet de Roméo et Juliette.
Filmée par Rau et Lardi, elle se présente à une grande table. Elle s'endort.
Un dialogue se met en place avec l'actrice Ursina Lardi. Elle raconte sa vie, sa maladie, ce qu'est la mort pour elle. Une réflexion s'installe sur la mort, sur la peur de mourir, sur le grand noir qui arrive. C'est touchant.
Les spectateurs deviennent les écoutants empathiques d'une fin de vie sans ne jamais toucher le voyeurisme ou le misérabilisme. On s'interroge sur le théâtre, sa finalité. C'est un joli texte.
Cependant, je n'ai pas trouvé le texte très profond, plutôt superficiel.
Ursina Lardi, l'actrice, est magnifique. Son jeu est impeccable. Cela reste le plus remarquable de la pièce.
Milo Rau est un habitué du mixte vidéo et théâtre.
Je n'ai pas été surprise par son montage cette fois-ci.
Helga Bedau n'est plus là.
Le spectacle est né d'une lettre de Helga Bedau à l'actrice Ursina Lardi. Condamnée par un cancer, elle lui a écrit sa tristesse de la fermeture des théâtres par la pandémie et le fait qu'elle ne pourrait jamais remonter sur scène. Elle l'avait fait jeune dans un rôle muet de Roméo et Juliette.
Filmée par Rau et Lardi, elle se présente à une grande table. Elle s'endort.
Un dialogue se met en place avec l'actrice Ursina Lardi. Elle raconte sa vie, sa maladie, ce qu'est la mort pour elle. Une réflexion s'installe sur la mort, sur la peur de mourir, sur le grand noir qui arrive. C'est touchant.
Les spectateurs deviennent les écoutants empathiques d'une fin de vie sans ne jamais toucher le voyeurisme ou le misérabilisme. On s'interroge sur le théâtre, sa finalité. C'est un joli texte.
Cependant, je n'ai pas trouvé le texte très profond, plutôt superficiel.
Ursina Lardi, l'actrice, est magnifique. Son jeu est impeccable. Cela reste le plus remarquable de la pièce.
Milo Rau est un habitué du mixte vidéo et théâtre.
Je n'ai pas été surprise par son montage cette fois-ci.
Helga Bedau n'est plus là.
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