La Peste incarnée par un jeune opportuniste accompagné de sa secrétaire, surgit dans une petite ville dirigée par un gouvernement qui prône l'immobilisme comme première vertu.

Elle prend le pouvoir et met en place un régime totalitaire. Mais elle se trouve rapidement confrontée à une résistance insolente,celle d'un homme, seul, révolté.

Celui-ci a compris que le pouvoir en place puise sa force dans la peur qu'il inspire, annihilant toute sa force solitaire à la puissance déployée.

Une pièce burlesque où la révolte gronde en coulisses, une satire jubilatoire des pouvoirs construits sur la peur.

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Mini-Molière du Critique

25 ans , 67 espions

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Hier au Théâtre

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Pièce singulière que cet État de siège dans la production dramatique de Camus. Publiée la même année que La Peste, en 1947, cette fable politique tragi-comique garde en souvenir les exactions terribles de la Seconde Guerre mondiale.
Appel rageur à la révolte et à la liberté, ce spectacle méconnu siège dans la petite salle du Théâtre de Poche. Charlotte Rondelez s’est affranchie des difficultés de mise en scène avec ingéniosité, plaçant son adaptation sous l’égide d’un burlesque assumé. Malgré une distribution inégale et des coupes fâcheuses qui portent parfois atteinte à la symbolique même de la pièce, ce travail minutieux mérite le détour.

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