- Théâtre contemporain
- Comédie Nation
- Paris 11ème
D'une Alice à l'Autre
Evénement plus programmé pour le moment
Achat de Tickets
Une rêverie fantaisiste et musicale qui ouvre la porte du monde merveilleux de Lewis Carroll, ...
...pour glisser au terreau de l'enfance et emprunter les méandres sinueux d'un imaginaire qui s'invente.
Ce sont des lettres, des mots joués et mis en musique, des lettres qui sont autant de diamants bruts; des petits paradis illogiques, ou trop logiques justement — tellement logiques qu'ils en sont fous et libres.
1 critique
Un spectacle onirique qui rêverait la façon dont Alice (celle du livre) est née de l’imagination de Charles Dodgson (alias Lewis Caroll) et de ses lettres à Alice (la fille du Doyen ) ? Le voilà, il est à la Comédie Nation.
Comment lire des lettres qui n’existent plus ? En les imaginant, bien sur, et c’est ce que fait avec talent la compagnie Lemon Fracas, qui donne à la Comédie Nation un spectacle hors du temps, hors du monde.
Charles Lutwidge Dodgson, que l’on imagine très sérieux maître assistant de mathématiques au très sérieux collège Christ Church d’Oxford, écrit à Alice Liddell, la fille du Doyen du collège. Que s’est-il passé pendant cette promenade en barque dans la très sérieuse Angleterre victorienne ? Pourquoi Alice, 10 ans, la cadette des trois voyageuses, et Charles, 33 ans, ont-ils entamé cette correspondance ? Qui sait. Ce jour là, la blancheur de l’âme d’une enfant a rencontré la blancheur d’une feuille vierge, deux imaginations ont fusionné, et l’un des plus beaux livres qui soit est né.
4 comédiens vêtus de blanc, un piano blanc, un miroir de tissu blanc (de l’autre côté duquel émerge le son d’une scie musicale), deux tabourets de fil blanc, voilà les pages sur lesquelles écrit Charles Dodgson. Lettre après lettre, l’univers d’Alice, l’univers dans lequel Alice existe, prend forme sous nos yeux. Alice est curieuse, espiègle, attentive. On croise les personnages emblématiques, le Chapelier Fou (au piano), le Lièvre de Mars, le Chat du Cheschire, la Reine de Cœur (la seule touche de rouge). On entend « Qu’on lui coupe la tête », on vit l’éternelle heure du thé sur une table inclinée sur laquelle rien ne devrait tenir et pourtant sur laquelle tout tient. Chaque lettre est un voyage, une touche d’histoire, une touche de musique, on ferme les yeux, et les couleurs apparaissent.
Je ne saurais vous dire ce qui relevais de Fauré ou de Poulenc, de la Mélodie française ou des Cabaret Song’s, ce que je peux dire, c’est que j’ai apprécié écouter certains passages les yeux fermés, me laisser emplir par le rêve. Parce que D’une Alice à l’autre est, au sens le plus propre, un spectacle onirique. C’est un spectacle sorti d’un rêve, un rêve en abîme qui évoque un rêve, qui rêve un rêve, quelle meilleure façon de l’aborder que de fermer les yeux et d’entrer dans le rêve !
Baroudeur et Fléchette étaient assis au premier rang, hypnotisés, ils sont rentrés dans le rêve et la fantaisie eux aussi.
Comment lire des lettres qui n’existent plus ? En les imaginant, bien sur, et c’est ce que fait avec talent la compagnie Lemon Fracas, qui donne à la Comédie Nation un spectacle hors du temps, hors du monde.
Charles Lutwidge Dodgson, que l’on imagine très sérieux maître assistant de mathématiques au très sérieux collège Christ Church d’Oxford, écrit à Alice Liddell, la fille du Doyen du collège. Que s’est-il passé pendant cette promenade en barque dans la très sérieuse Angleterre victorienne ? Pourquoi Alice, 10 ans, la cadette des trois voyageuses, et Charles, 33 ans, ont-ils entamé cette correspondance ? Qui sait. Ce jour là, la blancheur de l’âme d’une enfant a rencontré la blancheur d’une feuille vierge, deux imaginations ont fusionné, et l’un des plus beaux livres qui soit est né.
4 comédiens vêtus de blanc, un piano blanc, un miroir de tissu blanc (de l’autre côté duquel émerge le son d’une scie musicale), deux tabourets de fil blanc, voilà les pages sur lesquelles écrit Charles Dodgson. Lettre après lettre, l’univers d’Alice, l’univers dans lequel Alice existe, prend forme sous nos yeux. Alice est curieuse, espiègle, attentive. On croise les personnages emblématiques, le Chapelier Fou (au piano), le Lièvre de Mars, le Chat du Cheschire, la Reine de Cœur (la seule touche de rouge). On entend « Qu’on lui coupe la tête », on vit l’éternelle heure du thé sur une table inclinée sur laquelle rien ne devrait tenir et pourtant sur laquelle tout tient. Chaque lettre est un voyage, une touche d’histoire, une touche de musique, on ferme les yeux, et les couleurs apparaissent.
Je ne saurais vous dire ce qui relevais de Fauré ou de Poulenc, de la Mélodie française ou des Cabaret Song’s, ce que je peux dire, c’est que j’ai apprécié écouter certains passages les yeux fermés, me laisser emplir par le rêve. Parce que D’une Alice à l’autre est, au sens le plus propre, un spectacle onirique. C’est un spectacle sorti d’un rêve, un rêve en abîme qui évoque un rêve, qui rêve un rêve, quelle meilleure façon de l’aborder que de fermer les yeux et d’entrer dans le rêve !
Baroudeur et Fléchette étaient assis au premier rang, hypnotisés, ils sont rentrés dans le rêve et la fantaisie eux aussi.
Dans le même genre
Les avis de la rédaction
Les pièces géniales