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Dans la fumée des joints de ma mère
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Des vieux pas comme les autres… Geneviève et Albert, soeur et frère, ont pour amies Malika et Estelle, tous les quatre ont entre soixante-huit et soixante-douze ans.
Dans leur « monde d’après », il n’existe plus d’hôpitaux ou de services publics pour accueillir les personnes âgées. Passé soixante-dix ans, la mort est annoncée par la réception d’un jeton.
Dans les vingt-quatre heures, quelqu’un vient mettre fin à votre vie. Seulement, nos vieillardes et vieillard sont de vrais rebelles, pas des enfants de chœur.
1 critique
Loufoque, Joyeux, Éloquent.
Imaginez-vous un monde futur sans sécu, sans d’hôpitaux, sans services publics où il y a interdiction de travailler et d’être rémunéré après 60 ans juste le droit de faire du troc.
« Albert décharge des carcasses de viandes pour un boucher contre des canettes de bières »
Pour couronner le tout à partir de 70 ans, vous recevez un jeton annonçant votre mort. Vous avez 24h pour mettre un peu d’ordre dans vos papiers et Hop la grande faucheuse….
Albert a reçu son jeton…
Photo Caroline Bottaro
Albert, Géneviève sa sœur, Malika et Estelle leurs amies, un quatuor haut en couleur déterminé à vivre leur vie jusqu’au moment ultime avec joyeuseté et d’oublier cette mort programmée, nous entraine dans un tourbillon enjoué, euphorique, enivré, planant pour ce dernier voyage.
L’autrice, Christine Citti glisse délicatement avec adresse au milieu de cette nuit déjanté le témoignage de nos protagonistes ayant subies des violences étant enfant, mère ou femme qui furent déjà des ‘mises à mort’.
Nous passons d’émotions bouleversantes à la gaieté, aux rires et aux extravagances.
La mise en scène de Jean-Louis Martinelli est vivante et burlesque, les prises de substances sont drôlatiques.
L’enchainent les scènes joyeuses et loufoques avec celles plus violentes et poignantes est minutieusement orchestré.
Photo Caroline Bottaro
La scénographie et les vidéos de Fabien Chalon accentuent les émotions, les images nous transportent dans un imaginaire poétique.
Alain Fromager (Albert) nous séduit par sa gestuelle dégingandé et élastique, son charisme et son talent envahissent le plateau, quel fabuleux comédien !
Christine Citti (Geneviève) nous émeut, nous chavire, nous amuse et nous enchante en tant que comédienne et autrice.
Laurence Roy interprète Estelle âgée et enfantine avec grande finesse et délicatesse.
Darina Al Joundi (Malika), Elisa Kane (Olympe) et Arthur Oudot (le deale) nous réjouissent par leur talent et la justesse de leurs jeux.
Tous nous captivent par leur brio, leur vitalité, leur tonus, nous ressentons une grande complicité entre eux.
Bravo et merci pour ce joyeux et émouvant moment théâtral.
Imaginez-vous un monde futur sans sécu, sans d’hôpitaux, sans services publics où il y a interdiction de travailler et d’être rémunéré après 60 ans juste le droit de faire du troc.
« Albert décharge des carcasses de viandes pour un boucher contre des canettes de bières »
Pour couronner le tout à partir de 70 ans, vous recevez un jeton annonçant votre mort. Vous avez 24h pour mettre un peu d’ordre dans vos papiers et Hop la grande faucheuse….
Albert a reçu son jeton…
Photo Caroline Bottaro
Albert, Géneviève sa sœur, Malika et Estelle leurs amies, un quatuor haut en couleur déterminé à vivre leur vie jusqu’au moment ultime avec joyeuseté et d’oublier cette mort programmée, nous entraine dans un tourbillon enjoué, euphorique, enivré, planant pour ce dernier voyage.
L’autrice, Christine Citti glisse délicatement avec adresse au milieu de cette nuit déjanté le témoignage de nos protagonistes ayant subies des violences étant enfant, mère ou femme qui furent déjà des ‘mises à mort’.
Nous passons d’émotions bouleversantes à la gaieté, aux rires et aux extravagances.
La mise en scène de Jean-Louis Martinelli est vivante et burlesque, les prises de substances sont drôlatiques.
L’enchainent les scènes joyeuses et loufoques avec celles plus violentes et poignantes est minutieusement orchestré.
Photo Caroline Bottaro
La scénographie et les vidéos de Fabien Chalon accentuent les émotions, les images nous transportent dans un imaginaire poétique.
Alain Fromager (Albert) nous séduit par sa gestuelle dégingandé et élastique, son charisme et son talent envahissent le plateau, quel fabuleux comédien !
Christine Citti (Geneviève) nous émeut, nous chavire, nous amuse et nous enchante en tant que comédienne et autrice.
Laurence Roy interprète Estelle âgée et enfantine avec grande finesse et délicatesse.
Darina Al Joundi (Malika), Elisa Kane (Olympe) et Arthur Oudot (le deale) nous réjouissent par leur talent et la justesse de leurs jeux.
Tous nous captivent par leur brio, leur vitalité, leur tonus, nous ressentons une grande complicité entre eux.
Bravo et merci pour ce joyeux et émouvant moment théâtral.
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