- Théâtre contemporain
- Théâtre du Rond-Point
- Paris 8ème
Conférence des Choses

7,8/10
- Théâtre du Rond-Point
- 2bis, Avenue Franklin D. Roosevelt
- 75008 Paris
- Franklin D. Roosevelt (l.1, l.9)
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On y reviendra.
Il parle et passe du coq à l’âne, de l’âne à Woody Allen, des héros de la mythologie à l’avènement de l’automobile.
En une heure, le conférencier Pierre Mifsud invite à une déambulation ludique dans une encyclopédie exhaustive aux données sérieuses.
Toutes les critiques
P. Mifsud restitue en 53 mn 33 s de bonheur, une partie des quelques 10 h... qu'il a apprise.
Le point de départ de cette fresque est le théâtre du Rond-Point.
Il varie ensuite et enchaîne pour notre plaisir, des thèmes variés (la conférence du jour nous a emporté d'un Jardin désespérant -celui des Hespérides- à Tarascon) tout cela de façon drôle et subtile.
Le point de départ de cette fresque est le théâtre du Rond-Point.
Il varie ensuite et enchaîne pour notre plaisir, des thèmes variés (la conférence du jour nous a emporté d'un Jardin désespérant -celui des Hespérides- à Tarascon) tout cela de façon drôle et subtile.
Voici le 2e spectacle (sur 3) découvert à la Manufacture pendant le festival off d’Avignon ces dernières années, que propose le théâtre du Rond Point cette saison. (« Laïka » de Murgia/Celestini la saison prochaine ?) 9 épisodes composent cette « Conférence de choses », chaque épisode reprenant là où s’est arrêté le précédent. La conférence est certes écrite (et apprise), mais notre conférencier se permet de partir dans certaines digressions, au gré des réactions du public, qui se sent libre d’intervenir ou même de devancer les affirmations de l’orateur.
C’est la deuxième conférence de la série à laquelle j’ai assisté : en préambule, Pierre Mifsud a fait un rapide topo sur le théâtre du Rond Point, sa localisation dans Paris puis est revenu comme par magie à la fin de la première conférence au cours de laquelle il avait abordé la fable du Loup et du chien, ensuite nous a emmenés vers Pierre et le Loup de Prokofiev et c’est sans temps mort et en adoptant les tics de langages d’un conférencier plus vrai que nature que notre guide est passé de Vivaldi à la Comète de Halley, sans oublier Christine roi de Suède, Annie Hall, Descartes et le Styx, le tout sans nous ennuyer un seul instant, en 53 minutes et trente-trois secondes cocotte chrono, comme dans un énorme « Trois petits chats, chapeau d’paille » (spoiler alert : à la fin de la comptine, ça revient à son point de départ).
C’est avec facétie et finesse que Pierre Mifsud fait le tour de force de nous intéresser, nous amuser, nous intriguer : l’imprévisibilité du propos est séduisante et réussit à nous prendre en défaut quand on pense savoir où il veut en venir. (j’ai appris plein de trucs ce soir-là, faut juste que j’arrive à les ressortir en soirée, je m’en suis d’ailleurs voulu de ne pas avoir pris de notes).
On oublie la cocotte, puis on se dit « mince c’est bientôt terminé ». Frustration. On a envie de revenir. J’attends avec impatience le contrôle des acquis.
C’est la deuxième conférence de la série à laquelle j’ai assisté : en préambule, Pierre Mifsud a fait un rapide topo sur le théâtre du Rond Point, sa localisation dans Paris puis est revenu comme par magie à la fin de la première conférence au cours de laquelle il avait abordé la fable du Loup et du chien, ensuite nous a emmenés vers Pierre et le Loup de Prokofiev et c’est sans temps mort et en adoptant les tics de langages d’un conférencier plus vrai que nature que notre guide est passé de Vivaldi à la Comète de Halley, sans oublier Christine roi de Suède, Annie Hall, Descartes et le Styx, le tout sans nous ennuyer un seul instant, en 53 minutes et trente-trois secondes cocotte chrono, comme dans un énorme « Trois petits chats, chapeau d’paille » (spoiler alert : à la fin de la comptine, ça revient à son point de départ).
C’est avec facétie et finesse que Pierre Mifsud fait le tour de force de nous intéresser, nous amuser, nous intriguer : l’imprévisibilité du propos est séduisante et réussit à nous prendre en défaut quand on pense savoir où il veut en venir. (j’ai appris plein de trucs ce soir-là, faut juste que j’arrive à les ressortir en soirée, je m’en suis d’ailleurs voulu de ne pas avoir pris de notes).
On oublie la cocotte, puis on se dit « mince c’est bientôt terminé ». Frustration. On a envie de revenir. J’attends avec impatience le contrôle des acquis.
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