Clara Haskil, prélude et fugue

Clara Haskil, prélude et fugue
Avec Laetitia Casta
  • Laetitia Casta
  • Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées
  • 2bis, Avenue Franklin D. Roosevelt
  • 75008 Paris
  • Franklin D. Roosevelt (l.1, l.9)
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« Cette maturité d’un cerveau d’enfant est véritablement angoissante ! »

Charlie Chaplin disait : « Parmi mes amis, j’ai pu côtoyer trois génies : le professeur Einstein, Winston Churchill, et Clara Haskil. » Ce soir, veille de concert, Clara Haskil vient de faire une chute dans un escalier mécanique de la gare de Bruxelles.

La pianiste, au sommet de sa gloire en 1960, voit alors la maison de son enfance dans l’incendie, à Bucarest. Elle voit son oncle qui la conduit à sept ans à Vienne puis à Paris.

Elle voit les deux guerres, entend la solitude, sent la maladie, sourit à ses amis et à la musique.

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AVIS DE LA RÉDACTION: 7,5/10.

 

Le destin unique de la virtuose pianiste décédée trop jeune, marqué fortement par des évènements dramatiques, est écrit avec beaucoup de finesse par Serge Kribus : de la Roumanie à Paris en passant par Vienne et New York, nous découvrons la vie de la musicienne. Une vie agitée : Un oncle autoritaire que s'autodésigne comme son manager quand il découvre qu'elle sait à 7 ans reproduire des morceaux de musique uniquement à l'oreille sans partition. Il l'emmène loin de sa mère et de ses sœurs alors qu'elle a 8 ans pour 'sa carrière'. Puis nous découvrons son passage au Conservatoire de Paris sous la direction inflexible d'Alfred Cortot, sa santé fragile, deux guerres mondiales...

'Clara Haskil, prélude et fugue', revient pour une seconde fois au théâtre du Rond Point et c'est suffisamment rare pour attirer notre attention.

C'est l'ex top model Laetitia Casta qui est face au public pour sa première fois sur les planches, presque un seul en seul en scène mais pas tout à fait. Elle est accompagnée par la fabuleuse artiste Isil Bengi au piano. Oui le piano va tenir une grande place dans cette histoire, c'est normal qu'il réponde à Clara au fil des évènements de sa vie tumultueuse. Les deux femmes sont le miroir l'une de l'autre.

Le jeu de Laetitia Casta permet de donner vie à Clara , elle porte pendant une heure trente l'histoire avec force et conviction. Elle se ressource lors des interludes musicaux proposés par Isil bengi : Schuman, Debussy, Mozart,... Un vrai dialogue entre la comédienne et la pianiste, une complicité évidente qui est ressenti par toute la salle.

Safy Nebbou propose une mise en scène tirée au cordeau où les passages musicaux illustrent l'histoire délicatement racontée par Clara, sa famille et ses amis, mais aussi on sent le réconfort apporté par le fait de jouer pour cette jeune femme fragile.

Toute la sensibilité de l'ouvrage de Serge Kribus a été très bien retranscrite.

Valérie Leah.

 

 

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Toutes les critiques
12 mars 2023
7,5/10
1
Le destin unique de la virtuose pianiste décédée trop jeune, marqué fortement par des évènements dramatiques, est écrit avec beaucoup de finesse par Serge Kribus : de la Roumanie à Paris en passant par Vienne et New York, nous découvrons la vie de la musicienne.

Une vie agitée : Un oncle autoritaire que s'autodésigne comme son manager quand il découvre qu'elle sait à 7 ans reproduire des morceaux de musique uniquement à l'oreille sans partition. Il l'emmène loin de sa mère et de ses sœurs alors qu'elle a 8 ans pour 'sa carrière'. Puis nous découvrons son passage au Conservatoire de Paris sous la direction inflexible d'Alfred Cortot, sa santé fragile, deux guerres mondiales...

'Clara Haskil, prélude et fugue', revient pour une seconde fois au théâtre du Rond Point et c'est suffisamment rare pour attirer notre attention. C'est l'ex top model Laetitia Casta qui est face au public pour sa première fois sur les planches, presque un seul en seul en scène mais pas tout à fait. Elle est accompagnée par la fabuleuse artiste Isil Bengi au piano. Oui le piano va tenir une grande place dans cette histoire, c'est normal qu'il réponde à Clara au fil des évènements de sa vie tumultueuse. Les deux femmes sont le miroir l'une de l'autre. Le jeu de Laetitia Casta permet de donner vie à Clara , elle porte pendant une heure trente l'histoire avec force et conviction. Elle se ressource lors des interludes musicaux proposés par Isil bengi : Schuman, Debussy, Mozart,... Un vrai dialogue entre la comédienne et la pianiste, une complicité évidente qui est ressenti par toute la salle.

Safy Nebbou propose une mise en scène tirée au cordeau où les passages musicaux illustrent l'histoire délicatement racontée par Clara, sa famille et ses amis, mais aussi on sent le réconfort apporté par le fait de jouer pour cette jeune femme fragile. Toute la sensibilité de l'ouvrage de Serge Kribus a été très bien retranscrite.
12 janv. 2022
8/10
5
L'interprétation de Laetitia Casta est particulièrement soignée dans cet hymne au piano non moins parfait d'Isil Bengi.

Les couleurs et lumières, les déplacements (personnages et pianos) accentuent le rythme et l'impression que procure le texte.
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Emotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor