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Cendrillon et autres contes
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Une plongée virevoltante dans l'univers féerique des légendaires Contes de Perrault éclairés à la bougie.
Trois comédiens incarnent quatorze personnages de quatre contes de Perrault. Du suspense, de l'humour, de l'amour et beaucoup de magie, à (re)découvrir en V.O. dès 6 ans.
Cendrillon, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, les Souhaits ridicules.
Publiés en 1697, les Contes de Perrault ont nourri bien des enfances et continuent de nous enchanter. La première fois qu'on les entend est toujours un moment marquant et les transmettre aux plus jeunes est un régal.
1 critique
Au Théo Théâtre, la compagnie Oghma vous invite à un voyage dans le temps, entendre quatre contes de Perrault tels qu’ils se disaient à l’époque. Le texte de l’époque, la langue de l’époque, l’éclairage de l’époque.
Un voyage qui vaut le coup, mis en scène par Charles Di Meglio, avec un grand bravo au jeu d’Elsa Dupuy. J’étais resté sur un sentiment mitigé de l’Amphytrion donné dans les mêmes conditions au début de l’année, j’ai été beaucoup plus convaincu par ces Contes de Perrault. D’abord, j’admire le travail fourni. Travail sur la langue, tenir la langue de l’époque, une langue si proche et si étrangère de notre français du quotidien. Travail sur les costumes, leur qualité se voit, elle fait la différence.
La formule « Quatre Contes » permet à l’esprit de se détendre, elle introduit des pauses entre les contes, j’avoue avoir un peu lâché pour Les Souhaits Ridicules, et être reparti à fond pour La Barbe Bleue, c’est peut-être ce qui m’a permis d’en profiter à fond. Quatre Contes, donc. Cendrillon (dont nous apprendrons que c’est le gentil surnom donné par ses belles sœurs, il en existe un plus méchant), avec une petite déception sur la beauté de la robe de Cendrillon (mais il faut aussi alterner sur scène entre deux robes). Le Petit Chaperon Rouge. Les Souhaits Ridicules. La Barbe Bleue.
Quatre Contes, et autant de morales, plus encore, plusieurs contes se terminent par une morale… et une autre morale. Les personnages hommes et femmes sont joués indistinctement par les deux garçons et la fille de la troupe, ça passe très bien. Sur scène, Charles Di Meglio, manifestement l’âme de la troupe dont il est le Directeur Artistique, il signe les costumes et la mise en scène. Ulysse Robin. Et la lumineuse Elsa Dupuy. Si vous allez voir ces Contes, gardez en permanence sur Elsa Dupuy, elle est dedans, centrée, en permanence. Elle joue chaque seconde, chaque seconde lui permet de partager son sentiment, son émotion.
D’un simple mouvement de ses yeux, quand elle est parfaitement immobile. Et ne ratez pas la séquence des « Sœur Anne, ne vois-tu rien venir », sa palette croissante d’émotions, Elsa Dupuy m’a pris par surprise, j’en reste subjugué.
Ce voyage dans le temps vaut le coup. En sortant, je me suis pris à imaginer ce que pourrait donner de les inviter dans un château, intervenant comme des respirations, chaque Conte marquant une transition. Je leur tire un vrai coup de chapeau. Une pièce présentée aux P’tits Molières 2018.
PS : Baroudeur et Fléchette m’ont demandé pourquoi eux n’allaient pas voir Cendrillon, dont ils jugent que le propos leur est destiné. Deux raisons : le mercredi 20h30 n’est pas un horaire pour des enfants scolarisés en primaire; surtout l’éclairage à la bougie est certainement très beau, mais je ne les y exposerai pas.
Un voyage qui vaut le coup, mis en scène par Charles Di Meglio, avec un grand bravo au jeu d’Elsa Dupuy. J’étais resté sur un sentiment mitigé de l’Amphytrion donné dans les mêmes conditions au début de l’année, j’ai été beaucoup plus convaincu par ces Contes de Perrault. D’abord, j’admire le travail fourni. Travail sur la langue, tenir la langue de l’époque, une langue si proche et si étrangère de notre français du quotidien. Travail sur les costumes, leur qualité se voit, elle fait la différence.
La formule « Quatre Contes » permet à l’esprit de se détendre, elle introduit des pauses entre les contes, j’avoue avoir un peu lâché pour Les Souhaits Ridicules, et être reparti à fond pour La Barbe Bleue, c’est peut-être ce qui m’a permis d’en profiter à fond. Quatre Contes, donc. Cendrillon (dont nous apprendrons que c’est le gentil surnom donné par ses belles sœurs, il en existe un plus méchant), avec une petite déception sur la beauté de la robe de Cendrillon (mais il faut aussi alterner sur scène entre deux robes). Le Petit Chaperon Rouge. Les Souhaits Ridicules. La Barbe Bleue.
Quatre Contes, et autant de morales, plus encore, plusieurs contes se terminent par une morale… et une autre morale. Les personnages hommes et femmes sont joués indistinctement par les deux garçons et la fille de la troupe, ça passe très bien. Sur scène, Charles Di Meglio, manifestement l’âme de la troupe dont il est le Directeur Artistique, il signe les costumes et la mise en scène. Ulysse Robin. Et la lumineuse Elsa Dupuy. Si vous allez voir ces Contes, gardez en permanence sur Elsa Dupuy, elle est dedans, centrée, en permanence. Elle joue chaque seconde, chaque seconde lui permet de partager son sentiment, son émotion.
D’un simple mouvement de ses yeux, quand elle est parfaitement immobile. Et ne ratez pas la séquence des « Sœur Anne, ne vois-tu rien venir », sa palette croissante d’émotions, Elsa Dupuy m’a pris par surprise, j’en reste subjugué.
Ce voyage dans le temps vaut le coup. En sortant, je me suis pris à imaginer ce que pourrait donner de les inviter dans un château, intervenant comme des respirations, chaque Conte marquant une transition. Je leur tire un vrai coup de chapeau. Une pièce présentée aux P’tits Molières 2018.
PS : Baroudeur et Fléchette m’ont demandé pourquoi eux n’allaient pas voir Cendrillon, dont ils jugent que le propos leur est destiné. Deux raisons : le mercredi 20h30 n’est pas un horaire pour des enfants scolarisés en primaire; surtout l’éclairage à la bougie est certainement très beau, mais je ne les y exposerai pas.
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