- Comédie Musicale / Musique
- Théâtre Essaïon
- Paris 4ème
Cabaret Siméon, l'amour ya qu'ça d'vrai

- Théâtre Essaïon
- 6, rue Pierre-au-Lard
- 75004 Paris
- Rambuteau (l.11)
Le moustique pique
La sangsue suce
Le croco croque
Et le chat chasse
Tout décidément menace...
L’amour, n’y qu’ça d’vrai
Wolfgang Pissors et Isabelle Serrand ont eu envie de créer un spectacle avec un auteur contemporain, profondément ancré dans le monde d’aujourd’hui. Ainsi est né Cabaret Siméon, fruit d’une rencontre entre trois artistes: un auteur, une compositrice et un chanteur.
On y parle de la femme et de l’homme d’aujourd’hui, dans la grande ville : ceux qui vivent dans la rue, ceux qui s’bousculent dans le métro, ceux qui aiment, qu’ils soient vieux, qu’ils soient jeunes... L’amour sous toutes ses formes est le fil conducteur.
On passe sans cesse du dro?le au tragique, du rire à la nostalgie.
Tous les textes sont de Jean-Pierre Siméon, poête, dramaturge et à ses heures, parolier pour ce genre musical qu’il affectionne particulièrement : la chanson, une forme à la fois profonde, simple et directe.
Les textes ont été mis en musique par Isabelle Serrand pour Wolfgang Pissors.
Ils nous enveloppent de leurs petits contes et fables, faits des turpitudes et des espérances de l’amour. Ils nous réchauffent des tendres et cocasses choses de la vie. Ils nous font sourire des tracas du quotidien en les sublimant peu à peu pour qu’ils redeviennent ce qu’ils devraient toujours rester : des ricochets du hasard, des grains de vent de sable, des portes de l’oubli.
Un mot qui s’envole, une idée qui l’effleure, des images qui s’échappent… Les chansons clament l’amour qui s’attrape, s’attache, s’arrache comme des morceaux de bonheur attendus, voulus ou déçus. De ritournelles en murmures, de chansonnettes en chansons. C’est doux et c’est bon comme une promenade d’amoureux.
Des textes jaillissent une beauté de velours et des éclats de joie.
Les paroles de Jean-Pierre Siméon invitent à la rêverie, au souvenir et au voyage. La musique d’Isabelle Serrand colore et embellit la partition. Elle se révèle particulièrement travaillée, ne se cantonnant pas aux accords traditionnels de la chanson mais apporte des arrangements mélodiques et rythmiques savoureux. De jolis contre-chants se fondent par moments à la voix chaude et charmeuse de Wolfgang Pissors. Du très beau travail.
« …Tout décidément menace, et toi tu m’enlaces, chéri, et toi tu m’embrasses, merci, l’amour n’y a qu’ça d’vrai... » .
Un cabaret inattendu, riche et plaisant, à savourer pour une soirée douce.