- Théâtre contemporain
- Grande Halle de la Villette
- Paris 19ème
Angela Davis

9/10
- Grande Halle de la Villette
- 211, avenue Jean Jaurès
- 75019 Paris
- Porte de pantin (l.5)
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Seule sur le plateau, l’actrice Astrid Bayiha nous emmène dans une traversée politique, poétique et musicale de la vie de cette femme hors norme qui a dédié sa vie à la lutte pour tous les discriminés.
Dans un univers musical entre rap et jazz s’entrecroisent des extraits des discours d’Angela Davis, des archives vidéo, et le texte de Faustine Noguès.
1 critique
Angela Davis Une histoire des Etats-Unis de Faustine Noguès mise en scène Paul Desveaux
Puissant, Rythmé, Percutant.
Le délit de faciès subit par des milliers d’hommes est toujours existant de nos jours, ne nous fermons pas les yeux.
Paul Desveaux d’origine franco-Kabyle nous confie :
««Je pense que si j’avais porté le nom de mon père biologique, je n’aurais sans doute pas pu monter les textes de Nathalie Sarraute dans les années 90 et faire ce parcours dans le théâtre public. »
L’histoire et le destin Angela Davis afro-américaine, icone de la lutte contre la ségrégation, militante des droits de l’homme, féministe et communiste américaine l’a interpellée. Il nous offre aujourd’hui ce beau témoignage en collaboration avec Faustine Nogués qui a écrit un texte percutant d’après l’autobiographie d’Angela Davis mais aussi en effectuant de nombreuses recherches.
Nous connaissons Angela Davis à travers les grandes manifestions qui eurent lieu en 1971 dans divers pays pour la soutenir et plaider pour son acquittement dans l’affaire des « Frères Soledad ».
« Trois prisonniers américains sont accusés d’avoir tué un gardien dans la prison de Soledad, en Californie. En Août 1970, le frère de l’un des accusés, prend d’assaut la salle d’audience qui fera plusieurs morts, dont l’un des juges. Une des armes utilisées par l’assaillant a été achetée par Angela Davis… »
Angela Davis, membre du parti communiste américain, militante pour les droits civiques et proche du Black Panther Party, fut emprisonnée comme complice de meurtre, kidnapping et conspiration.
A Paris Louis Aragon et Jean-Paul Sartre prennent position en sa faveur. Angela Davis sera acquittée le 4 juin 1972.
«Le seul évènement extraordinaire de mon existence ne me concerne pas en tant qu'individu -il suffisait d'une pirouette de l'Histoire pour que tout autre sœur (ou frère) devienne cette prisonnière politique que des millions de gens à travers le monde ont sauvée de la persécution et de la mort».A.D
Astrid Bayiha à travers des interviews, nous content avec brio l’enfance d’Angela Davis à Birminghan en Alabama où elle fut marquée par la ségrégation raciale, sa lutte contre les injustices, son engagement…et nous éclaire sur l'affaire des « Frères Soledad ».
Il est question du droit civil de chacun, de violences policières, de ségrégation, de détentions et d’emprisonnements excessifs et effroyables, de la peine de mort ainsi que du parcours extraordinaire et exemplaire de cette femme exceptionnelle.
La mise en scène de Paul Desveaux met en valeur la profondeur du texte, sa scénographie est sobre et efficace. Un micro, une chaise, côté jardin une ‘loop station’ qui permet de faire naitre la musique Blade AliMBaye en direct et côté cour, un écran de projection super 8 où des archives vidéo de l’époque sont projetées et intensifient la profondeur et la violence des mots.
Le texte de Faustine Noguès est profond, incisif et puissant.
Asrtrid Bayida nous emporte avec ferveur et vivacité dans l’univers d’Angéla Davis, elle intercale le rap et le verbe. Le rap plus saccadé et survolté, amplifie l’émotion.
Aujourd’hui, Angella Davis est professeur ‘d’histoire de la prise de conscience’ à l’université de Santa Cruz en Californie.
Merci à tous de ce moment passé en compagnie de cette grande dame, Angella Davis.
Puissant, Rythmé, Percutant.
Le délit de faciès subit par des milliers d’hommes est toujours existant de nos jours, ne nous fermons pas les yeux.
Paul Desveaux d’origine franco-Kabyle nous confie :
««Je pense que si j’avais porté le nom de mon père biologique, je n’aurais sans doute pas pu monter les textes de Nathalie Sarraute dans les années 90 et faire ce parcours dans le théâtre public. »
L’histoire et le destin Angela Davis afro-américaine, icone de la lutte contre la ségrégation, militante des droits de l’homme, féministe et communiste américaine l’a interpellée. Il nous offre aujourd’hui ce beau témoignage en collaboration avec Faustine Nogués qui a écrit un texte percutant d’après l’autobiographie d’Angela Davis mais aussi en effectuant de nombreuses recherches.
Nous connaissons Angela Davis à travers les grandes manifestions qui eurent lieu en 1971 dans divers pays pour la soutenir et plaider pour son acquittement dans l’affaire des « Frères Soledad ».
« Trois prisonniers américains sont accusés d’avoir tué un gardien dans la prison de Soledad, en Californie. En Août 1970, le frère de l’un des accusés, prend d’assaut la salle d’audience qui fera plusieurs morts, dont l’un des juges. Une des armes utilisées par l’assaillant a été achetée par Angela Davis… »
Angela Davis, membre du parti communiste américain, militante pour les droits civiques et proche du Black Panther Party, fut emprisonnée comme complice de meurtre, kidnapping et conspiration.
A Paris Louis Aragon et Jean-Paul Sartre prennent position en sa faveur. Angela Davis sera acquittée le 4 juin 1972.
«Le seul évènement extraordinaire de mon existence ne me concerne pas en tant qu'individu -il suffisait d'une pirouette de l'Histoire pour que tout autre sœur (ou frère) devienne cette prisonnière politique que des millions de gens à travers le monde ont sauvée de la persécution et de la mort».A.D
Astrid Bayiha à travers des interviews, nous content avec brio l’enfance d’Angela Davis à Birminghan en Alabama où elle fut marquée par la ségrégation raciale, sa lutte contre les injustices, son engagement…et nous éclaire sur l'affaire des « Frères Soledad ».
Il est question du droit civil de chacun, de violences policières, de ségrégation, de détentions et d’emprisonnements excessifs et effroyables, de la peine de mort ainsi que du parcours extraordinaire et exemplaire de cette femme exceptionnelle.
La mise en scène de Paul Desveaux met en valeur la profondeur du texte, sa scénographie est sobre et efficace. Un micro, une chaise, côté jardin une ‘loop station’ qui permet de faire naitre la musique Blade AliMBaye en direct et côté cour, un écran de projection super 8 où des archives vidéo de l’époque sont projetées et intensifient la profondeur et la violence des mots.
Le texte de Faustine Noguès est profond, incisif et puissant.
Asrtrid Bayida nous emporte avec ferveur et vivacité dans l’univers d’Angéla Davis, elle intercale le rap et le verbe. Le rap plus saccadé et survolté, amplifie l’émotion.
Aujourd’hui, Angella Davis est professeur ‘d’histoire de la prise de conscience’ à l’université de Santa Cruz en Californie.
Merci à tous de ce moment passé en compagnie de cette grande dame, Angella Davis.
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