- Théâtre contemporain
- Théâtre Les Déchargeurs
- Paris 1er
À 90 degrés

5,5/10
- Théâtre Les Déchargeurs
- 3, rue des Déchargeurs
- 75001 Paris
- Chatelet (l.1, l.4, l.7, l.11, l.14)
Itinéraire
Billets à 28,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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« Je voulais y arriver, m’appartenir et trouver ma place. Je ne voulais pas te faire tout ce mal, je ne voulais pas et puis oui, et puis oui je voulais que tu meures. Oui je voulais qu’on y aille tous les deux dans la mort comme Roméo et Juliette. Mais ce n’est pas Roméo et Juliette, c’est Marthe et Christophe, Marthe et Christophe mis en bouteille à la propriété ! »
Marthe est un de ces êtres emportés, trop fragiles que la vie brise. Parfois ils s’en sortent. Parfois non.
Pourquoi ? Personne ne sait. La maladie de Marthe est un arbre aux mille racines et aux mille cimes.
Un arbre fleuri de mystère.
1 critique
Alors ?
Dans une maison avec du mobilier gris et de paille, quelques notes de rouge rehaussent la morosité du lieu. Le petit déjeuner est en place. Marthe fait son entrée en pyjama, les cheveux mouillés et le visage dénué de maquillage. D'un ton grave, le spectateur comprend très vite les ravages de l'alcool sur cette personne. Sa folie inévitable déclenche quelques rires dans la salle, difficilement compréhensibles pour ma part. Je n'ai pas décroché un sourire car chaque scène contée était douloureuse. Par exemple, quand elle raconte qu'elle est surmenée par les images de guerre vues à la télévision, aller au lac d'Aiguebelette lui fait du bien.
Elle finira par conclure : "mais on ne peut pas passer sa vie à ramer". Difficile de ne pas saisir le double sens de cette phrase, surtout quand elle est prononcée par une personne souffrant d'une addiction.
Malheureusement, j'ai trouvé la pièce décousue et un tantinet longuette. Si j'ai éprouvé dès le départ de l'empathie pour le personnage, j'ai été saoulée des cris, des pleurs, des lamentations pour finalement ne pas retenir grand chose.
Dans une maison avec du mobilier gris et de paille, quelques notes de rouge rehaussent la morosité du lieu. Le petit déjeuner est en place. Marthe fait son entrée en pyjama, les cheveux mouillés et le visage dénué de maquillage. D'un ton grave, le spectateur comprend très vite les ravages de l'alcool sur cette personne. Sa folie inévitable déclenche quelques rires dans la salle, difficilement compréhensibles pour ma part. Je n'ai pas décroché un sourire car chaque scène contée était douloureuse. Par exemple, quand elle raconte qu'elle est surmenée par les images de guerre vues à la télévision, aller au lac d'Aiguebelette lui fait du bien.
Elle finira par conclure : "mais on ne peut pas passer sa vie à ramer". Difficile de ne pas saisir le double sens de cette phrase, surtout quand elle est prononcée par une personne souffrant d'une addiction.
Malheureusement, j'ai trouvé la pièce décousue et un tantinet longuette. Si j'ai éprouvé dès le départ de l'empathie pour le personnage, j'ai été saoulée des cris, des pleurs, des lamentations pour finalement ne pas retenir grand chose.
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