Critiques pour l'événement Une Histoire d'Amour
J'ai vu toutes les créations et mises en scène de Michalik et j'avoue que celle-ci ne m'a pas touchée.
Le côté ultra mélo sur des codes "modernes" ne prend pas.
Trop de clichés actuels éculés (homosexualité, PMA, familles recomposées, enfant HP...).
Trop larmoyant.
Heureusement les parties drôles sont plus fines et digestes.
Le bon point est qu'il laisse le temps et l'espace aux comédiens de jouer et construire leur personnage.
Au lieu du foisonnement et effervescence habituelle les personnages se construisent et évoluent
Je le préfère en passeur d'histoires, plutôt qu'en moraliste de la branchitude.
Même si ça reste de qualité et certainement un bon moyen de le découvrir pour les jeunes.
Le côté ultra mélo sur des codes "modernes" ne prend pas.
Trop de clichés actuels éculés (homosexualité, PMA, familles recomposées, enfant HP...).
Trop larmoyant.
Heureusement les parties drôles sont plus fines et digestes.
Le bon point est qu'il laisse le temps et l'espace aux comédiens de jouer et construire leur personnage.
Au lieu du foisonnement et effervescence habituelle les personnages se construisent et évoluent
Je le préfère en passeur d'histoires, plutôt qu'en moraliste de la branchitude.
Même si ça reste de qualité et certainement un bon moyen de le découvrir pour les jeunes.
Journée d'Aout 2021. Nous avons été embarqué dans cette histoire dont la mise en scène toujours réfléchie et originale de Michalik apporte une émotion que l'on ressent rarement au théâtre. On est surpris par l'histoire et chaque spectateur y retrouvera une tranche de sa vie.
Sans doute un peu trop de changements de scène et de vêtements meme si c'est une marque à la Michalik. Les comédiens étaient justes mais je m'attends à un peu plus à ce niveau. Cela va vite comme une mise en scène de série et la musique apport evidemment un surplus d'émotion.
Je conseille ce théâtre populaire et surprenant
Sans doute un peu trop de changements de scène et de vêtements meme si c'est une marque à la Michalik. Les comédiens étaient justes mais je m'attends à un peu plus à ce niveau. Cela va vite comme une mise en scène de série et la musique apport evidemment un surplus d'émotion.
Je conseille ce théâtre populaire et surprenant
Une pièce qui déroule, trop rapide pour susciter l'émotion.
En bref, un couple, Katia et Justine cherchent à avoir un enfant. Katia tombe en ceinte, Justine, trop jalouse, la quitte pour un homme. Jeanne nait, élevée par Katia. Le cancer de Katia reprend de plus belle : les deux seuls tuteurs de Jeanne sont Justine (l'ex compagne) ou William, frère de Katia (ex traumatisé). Une nouvelle famille se crée.
Ce que j'ai aimé :
- la créativité dans la mise en scène : la musique, les décors, le karaoké au début, l'écran qui projette des supers images pendant la pièce, les toilettes sur scène etc.
- certaines questions posées sur l'homoxesualité et la parentalité (le droit à l'enfant) :
> lorsque Justine dit à Katia : je t'aimais tellement que je t'ai aimé, alors que j'aimais pas les femmes", c'est toujours la question de savoir : est-ce que tu tombes amoureux d'une personne (H ou F, peu importe), ou d'un genre ?
> lorsque Justine demande après avoir couché pour la 1ère fois avec une fille (Katia) : pourquoi on n'est pas toutes lesbiennes (après avoir couché avec une fille)
> lorsque Katia explique à Justine, au début de leur histoire : "pour toi c'est une expérience (car pour Justine, c'est sa 1ère fois, elle ne sait pas si elle est homosexuelle), pour moi c'est un début d'histoire" (car Katia elle sait qu'elle est homosexuelle et amoureuse de Justine)".
Ce qui m'a carrément gonflé :
- la mort de Katia, après une nuit de jouissance avec son ex Justine est bidon
- le fait que Katia, lesbienne, ait une vie familiale terrible : je trouve que ça ressort limite du cliché, genre t'as perdu ta mère jeune, tu la cherches toute ta vie, tu es lesbienne
- le fait que les scènes aillent trop trop trop vite, que les acteurs surjouent un peu, et que du coup, on n'a pas le temps de ressentir d'émotion.
Bon spectacle, et bravo à Michalik de remplir les salles de théâtre ;)
En bref, un couple, Katia et Justine cherchent à avoir un enfant. Katia tombe en ceinte, Justine, trop jalouse, la quitte pour un homme. Jeanne nait, élevée par Katia. Le cancer de Katia reprend de plus belle : les deux seuls tuteurs de Jeanne sont Justine (l'ex compagne) ou William, frère de Katia (ex traumatisé). Une nouvelle famille se crée.
Ce que j'ai aimé :
- la créativité dans la mise en scène : la musique, les décors, le karaoké au début, l'écran qui projette des supers images pendant la pièce, les toilettes sur scène etc.
- certaines questions posées sur l'homoxesualité et la parentalité (le droit à l'enfant) :
> lorsque Justine dit à Katia : je t'aimais tellement que je t'ai aimé, alors que j'aimais pas les femmes", c'est toujours la question de savoir : est-ce que tu tombes amoureux d'une personne (H ou F, peu importe), ou d'un genre ?
> lorsque Justine demande après avoir couché pour la 1ère fois avec une fille (Katia) : pourquoi on n'est pas toutes lesbiennes (après avoir couché avec une fille)
> lorsque Katia explique à Justine, au début de leur histoire : "pour toi c'est une expérience (car pour Justine, c'est sa 1ère fois, elle ne sait pas si elle est homosexuelle), pour moi c'est un début d'histoire" (car Katia elle sait qu'elle est homosexuelle et amoureuse de Justine)".
Ce qui m'a carrément gonflé :
- la mort de Katia, après une nuit de jouissance avec son ex Justine est bidon
- le fait que Katia, lesbienne, ait une vie familiale terrible : je trouve que ça ressort limite du cliché, genre t'as perdu ta mère jeune, tu la cherches toute ta vie, tu es lesbienne
- le fait que les scènes aillent trop trop trop vite, que les acteurs surjouent un peu, et que du coup, on n'a pas le temps de ressentir d'émotion.
Bon spectacle, et bravo à Michalik de remplir les salles de théâtre ;)
C’était le spectacle attendu de ce début d’année. La salle est comble pour Une histoire d’amour, nouvelle création du prodigieux Michalik. Si le genre est différent de ses précédentes pièces, on y retrouve la touche du metteur en scène.
Un scénario qui s’enchaîne à la vitesse d’un film, des rôles multiples pour chaque comédien, un savoureux mélange de performances scéniques.
Un scénario qui s’enchaîne à la vitesse d’un film, des rôles multiples pour chaque comédien, un savoureux mélange de performances scéniques.
Alors ?
Ce n'est "que" la 5ème pièce d'Alexis Michalik, et pourtant, même les non-théâtreux sont susceptibles de connaître son nom. Entre Edmond, Le porteur d'Histoire, Le cercle des illusionnistes ou encore Intra Muros, il est difficile d'échapper aux affiches ou au bouche-à-oreille qui recommandent l'un de ces spectacles.
Je les ai tous vus, les ai tous aimés, sauf un : Intra Muros. Dans une interview accordée au magazine Théâtral, le metteur en scène reconnaît qu'Une histoire d'amour "sera un peu dans la même veine qu'Intra Muros, qui joue aussi sur l'émotion". Mais l'idée de voir une pièce linéaire de Michalik qui ne se repose pas sur ses histoires à tiroirs m'a poussée à refouler mes a priori. Mes préjugés ont refait surface lorsqu’à la lecture du programme, je lis une des citations "- s'il est bête ? s'il vote à droite ?
- avec deux mamans ? Il votera pas à droite"
Et pourtant... Et pourtant ! Mes craintes se sont dissipées au cours du spectacle. Une histoire d'amour est avant tout l'histoire d'une vie, remplie de petits bonheurs et - surtout - de grands malheurs. En écrivant ça, il est évident... que c'est une évidence ! Mais Alexis Michalik parvient à montrer sur scène une réalité dans toutes ses fragilités, une vie qui bascule en raison d'un événement (une décision, un accident ou encore une maladie). Certes, les ficelles sont grosses et le triptyque dramatique est là (rupture, deuil, enfance malheureuse) mais chacune des situations a son lot de pouvoir comique et nous pouvons en rire que grâce au jeu impeccable des comédiens. La fluidité de la mise en scène et l'enchaînement - moins rapide mais toujours rythmé - des scènes rappelle qui est le maestro.
Ce n'est "que" la 5ème pièce d'Alexis Michalik, et pourtant, même les non-théâtreux sont susceptibles de connaître son nom. Entre Edmond, Le porteur d'Histoire, Le cercle des illusionnistes ou encore Intra Muros, il est difficile d'échapper aux affiches ou au bouche-à-oreille qui recommandent l'un de ces spectacles.
Je les ai tous vus, les ai tous aimés, sauf un : Intra Muros. Dans une interview accordée au magazine Théâtral, le metteur en scène reconnaît qu'Une histoire d'amour "sera un peu dans la même veine qu'Intra Muros, qui joue aussi sur l'émotion". Mais l'idée de voir une pièce linéaire de Michalik qui ne se repose pas sur ses histoires à tiroirs m'a poussée à refouler mes a priori. Mes préjugés ont refait surface lorsqu’à la lecture du programme, je lis une des citations "- s'il est bête ? s'il vote à droite ?
- avec deux mamans ? Il votera pas à droite"
Et pourtant... Et pourtant ! Mes craintes se sont dissipées au cours du spectacle. Une histoire d'amour est avant tout l'histoire d'une vie, remplie de petits bonheurs et - surtout - de grands malheurs. En écrivant ça, il est évident... que c'est une évidence ! Mais Alexis Michalik parvient à montrer sur scène une réalité dans toutes ses fragilités, une vie qui bascule en raison d'un événement (une décision, un accident ou encore une maladie). Certes, les ficelles sont grosses et le triptyque dramatique est là (rupture, deuil, enfance malheureuse) mais chacune des situations a son lot de pouvoir comique et nous pouvons en rire que grâce au jeu impeccable des comédiens. La fluidité de la mise en scène et l'enchaînement - moins rapide mais toujours rythmé - des scènes rappelle qui est le maestro.
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