Critiques pour l'événement Splendour
30 mars 2015
6,5/10
158
La vie de Natalie Wood revue et revisitée par Géraldine Maillet. Elsa Zylberstein crée un personnage bouleversant, qu'elle habite avec passion... La mise en scène abuse un peu trop de la vidéo, dans un décor minimaliste...

Mais quel dommage de donner de la star cette image si négative : mauvaise fille, mauvaise mère, mauvaise épouse (même si elle a beaucoup d'excuses !), et actrice plus ou moins ratée, surtout jalouse de la réussite des autres !
Était-ce vraiment cela, Natalie Wood?
26 nov. 2014
4/10
202
Splendour, c’est le nom que Richard Wagner a donné au bateau en le débaptisant et changer le nom d’un bateau, ça porte malheur…

Malheur pour Natalie Wood et sa fin tragique, noyée, après une vie particulièrement chaotique et riche en excès en tout genre. Juste antithèse de la célèbre rengaine ‘Amour, gloire et beauté’ ou le coté sombre d’une actrice.

Malheur pour Elsa Zylberstein qui s’est totalement laissée submerger par la psychose de l’actrice qu’elle incarne mais qui se regarde jouer.

Malheur pour le décor 2.0 de la salle Réjane (c’est la seconde fois que ce type d’artifice sert et je ne suis toujours pas convaincue, voir Sahar et Jeremy).

Malheur pour nous, pauvres spectateurs polis, qui ne quittons pas la salle pendant le spectacle (oui, il y a vraiment des malotrus) et regardons Elsa Zylberstein naviguer entre l'hystérie et la nymphomanie…

La pièce dure environ une heure et on aurait préféré explorer d’autres facettes de la vie de Natalie Wood.
16 nov. 2014
4,5/10
181
Je rejoins l'avis de Pierre de la rédaction.

C'est trop linéaire dans l'hystérie, du coup, beaucoup de cris et pas assez d'émotion. Je pense que ça vient plus de la mise en scène et de cette partie de vie choisie de Natalie Wood que d'Elsa Zylberstein qui s'investit totalement dans son rôle.

Je ne suis pas rentrée dedans. Pourtant, avec une vie pareille, il y avait de quoi faire en profondeur dans la psychologie du personnage.
13 nov. 2014
7/10
198
Elsa Zylberstein est totalement habitée par Nathalie Wood. Totalement submergée par ses émotions, ses travers, elle lui redonne vie et ce n'est pas chose aisée.

La mise en scène la met également bien en valeur car tout est centré sur son jeu. Ce décor bien que dépouillé est habillé uniquement de films vidéo. Ce choix permet de faire plusieurs flash back sur la vie de cette actrice, profondément russe comme elle aimait le déclarer. Je me suis laissée totalement prendre par son interprétation.
6 nov. 2014
7/10
120
Dans la salle Réjane du Théâtre de Paris, Elsa Zylberstein plonge dans les eaux troubles du mystère Natalie Wood.

Splendour trace le parcours chaotique d’une idole du cinéma, ravagée par les excès en tout genre et profondément seule. S’attardant sur les derniers instants de la star de West Side Story et Splendour in the grass, la pièce de Géraldine Maillet s’avère habile dans sa construction dramatique, naviguant dans un entre-deux fascinant.

Cependant, bien que l’actrice soit superbement dirigée par Catherine Schaub, la metteur en scène (qui avait déjà signé l’horripilant Ring) se noie dans une utilisation abusive de la vidéo. Loin d’accompagner judicieusement les propos, cet excès gâche l’ensemble du tableau qui aurait mérité un écrin peut-être plus simple.

N’hésitez tout de même pas, l’interprétation de Zylberstein est à tomber par terre !
3 nov. 2014
5,5/10
108
Dans "Splendour", le texte s'écoute écrire et Elsa Zylberstein se regarde jouer.

Natalie Wood n'est qu'un prétexte pour faire une apologie d'Elsa, totalement en roue libre. Elle geint, gesticule, hurle, devient caressante et hystérique. La comédienne à l'état pur, toute en souffrance, récitant un texte ni poétique, ni trash ou les deux à la fois, c'est selon. La mise en scène est inexistante, Elsa se contentant d'aller à droite et à gauche, parfois s'installant sur un banc translucide, tandis que défilent des images de Natalie Wood sur trois écrans inutiles qui se meuvent en flots pour rappeler que l'actrice est morte noyée.

Des éclats de fulgurance vraiment émouvants, mais on aurait aimé en savoir plus sur l'âme tourmentée de Natalie Wood, plutôt que sur les tourments de son entrecuisse.

Heureusement, ça ne dure qu'une heure.
31 oct. 2014
7/10
60
Une pièce surprenante et surtout une prestation époustouflante de la part d’Elsa Zylberstein.
L'ambiance est très mélancolique et on arrive presque à se mettre dans la peau de la fameuse Natalie Wood.

Une histoire intéressante même si on aurait aimé en savoir un peu plus sur cette "fin" tragique.