Critiques pour l'événement Maligne
Elle est virevoltante, spontanée, rieuse, enjouée, sautillante, tourbillonnante, « zébulonnante » ! … Pleine de vie, quoi ! C’est cela qui nous marque le plus lorsqu’on découvre Noémie Caillault sur la scène du Petit Saint-Martin.
Débordante de vie. Après trois ans de combat contre cette maladie qui continue de faire peur. Cette maladie dont on se demande trop souvent – façon Stromae : « qui sera sa prochaine victime »? Aujourd’hui, nul ne peut affirmer qu’il n’est pas touché par le cancer. De près ou de loin, il résonne en nous. Comme dit Noémie, « il est devenu universel ».
Face à l’universalité de ce mal du siècle, chacun réagit différemment. Noémie a choisi la scène comme ring de combat. Façon « stand-up », elle retrace les trois années qui viennent de s’écouler. Trois années de chimio, de peurs, de doutes, de bénéfices et d’effets secondaires, de phrases à la con… Elle raconte son parcours de combattante, ses échecs et ses victoires sur la maladie. Elle nous présente les nombreux protagonistes qui l’accompagnent dans cette bataille : les médecins pas toujours psychologues, les amis pas toujours bienveillants, les parents aux réactions souvent déconcertantes, les amoureux plus ou moins courageux…
Entendre parler de cette saleté de maladie pendant une heure trente : l’idée peut faire peur, j’en conviens. Mais Noémie l’aborde de telle sorte que l’on ne se sent à aucun moment dans la position du « spectateur-voyeur ». On est ému mais jamais mal à l’aise, on rit souvent, et surtout on s’attache à cette formidable comédienne qui est en train de naître sous nos yeux. Car le plus incroyable dans ce spectacle, c’est peut-être « la Noémie interprète ». Tellement jeune dans le métier qu’elle compte encore les jours de scène à son actif, à la manière des nouvelles mamans donnant l’âge de leur bébé. On a du mal à la croire, tellement elle est juste dans son jeu. Elle a appris très vite : sans doute l’un des « bénéfices secondaires » de sa maladie !
Débordante de vie. Après trois ans de combat contre cette maladie qui continue de faire peur. Cette maladie dont on se demande trop souvent – façon Stromae : « qui sera sa prochaine victime »? Aujourd’hui, nul ne peut affirmer qu’il n’est pas touché par le cancer. De près ou de loin, il résonne en nous. Comme dit Noémie, « il est devenu universel ».
Face à l’universalité de ce mal du siècle, chacun réagit différemment. Noémie a choisi la scène comme ring de combat. Façon « stand-up », elle retrace les trois années qui viennent de s’écouler. Trois années de chimio, de peurs, de doutes, de bénéfices et d’effets secondaires, de phrases à la con… Elle raconte son parcours de combattante, ses échecs et ses victoires sur la maladie. Elle nous présente les nombreux protagonistes qui l’accompagnent dans cette bataille : les médecins pas toujours psychologues, les amis pas toujours bienveillants, les parents aux réactions souvent déconcertantes, les amoureux plus ou moins courageux…
Entendre parler de cette saleté de maladie pendant une heure trente : l’idée peut faire peur, j’en conviens. Mais Noémie l’aborde de telle sorte que l’on ne se sent à aucun moment dans la position du « spectateur-voyeur ». On est ému mais jamais mal à l’aise, on rit souvent, et surtout on s’attache à cette formidable comédienne qui est en train de naître sous nos yeux. Car le plus incroyable dans ce spectacle, c’est peut-être « la Noémie interprète ». Tellement jeune dans le métier qu’elle compte encore les jours de scène à son actif, à la manière des nouvelles mamans donnant l’âge de leur bébé. On a du mal à la croire, tellement elle est juste dans son jeu. Elle a appris très vite : sans doute l’un des « bénéfices secondaires » de sa maladie !
Plus que la maladie, c'est la vie que l'on retient de cette pièce dont on ne ressort pas indemne. La tranche de vie d'une jeune femme qui bascule d'un monde heureux à un monde parsemé d'obstacles.
Des tranches de vie multiples car en arrière plan, on ressent aussi l'angoisse des proches, ce malaise qui les pousse à des maladresses. Le parcours des soins et ces intervenants sont également décrits avec justesse.
Dans ce monologue très personnel, l'émotion est présente mais jamais on ne tombe dans l’apitoiement.
Des tranches de vie multiples car en arrière plan, on ressent aussi l'angoisse des proches, ce malaise qui les pousse à des maladresses. Le parcours des soins et ces intervenants sont également décrits avec justesse.
Dans ce monologue très personnel, l'émotion est présente mais jamais on ne tombe dans l’apitoiement.
Aborder le thème du cancer n'est pas chose aisée. Et encore moins au théâtre. Noémie Caillault a pris le parti de parler de ce qu'elle a vécu à 27 ans lorsque sa gynécologue a détecté une tumeur maligne sur l'un de ses seins. Comment être préparé à recevoir une telle nouvelle lorsque l'on est si jeune et que l'on envisage tout naturellement d'avoir un jour des enfants ? C'est tout son questionnement, tour à tour angoissé ou optimiste, que Noémie va partager avec nous sur scène.
A travers ce qu'elle nous décrit, en particulier l'accueil de la nouvelle par sa mère, ses amis, les habitants de son village, on s'identifie pleinement à elle. Et le meilleur de la pièce passe d'ailleurs par tous ces propos, paroles, remarques, commentaires, qui l'ont entourée tout au long de son traitement et qu'elle a judicieusement consignés.
Une pièce pleine d'émotions. Un texte assez cru à certains moments mais qui ne m'a pas complètement séduit. Heureusement, avec ses pointes d'humour, Noémie nous fait sourire sur un sujet grave.
A travers ce qu'elle nous décrit, en particulier l'accueil de la nouvelle par sa mère, ses amis, les habitants de son village, on s'identifie pleinement à elle. Et le meilleur de la pièce passe d'ailleurs par tous ces propos, paroles, remarques, commentaires, qui l'ont entourée tout au long de son traitement et qu'elle a judicieusement consignés.
Une pièce pleine d'émotions. Un texte assez cru à certains moments mais qui ne m'a pas complètement séduit. Heureusement, avec ses pointes d'humour, Noémie nous fait sourire sur un sujet grave.
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