Déçue, pièce sans intérêt même pas drôle...

Mais que font là des acteurs comme Muriel Robin et François Berléand ?

Personnellement j'ai beaucoup aimé cette pièce.

Je trouve toujours l'univers de Sébastien Thiéry gentiment absurde, et ne suis pas d'accord avec la critique qui lui est souvent faite, de ne pas terminer ses pièces... qu'importe pourquoi une fin rationnelle à tout prix !

Dans Momo, on rit non seulement de l'absurdité des situations mais aussi parce que le rôle de la mère est taillé sur mesure pour Muriel Robin, et quand on apprécie la comédienne, on doit bien avouer que certains passages sont jubilatoires.

Bref, une pure comédie qui remplit son contrat !

Quel dommage, un tel navet dans un si beau théâtre !

Nous étions 7. A l'unanimité, nous avons eu l'impression que seul François Berléand "jouait" cette pièce. Du jeu des autres comédiens, nous n'avons retenu que cris et gesticulations.

Pourtant, les 10 premières minutes avaient l'air d'une promesse... Hélas, scénario improbable, final tiré par les cheveux, vulgarité facile dans les dialogues.
Nous sommes sortis fatigués...

Pièce plutôt bonne même si les 30 dernières minutes sont ratées car too much.

Robin et Berléand sont extras.

J’aime Muriel Robin et François Berléand, donc je me suis régalé en les voyant faire leur numéro. Muriel Robin m’a donné ce que je pouvais attendre d’elle, il y a quelques années lorsque j’allais voir ses one woman shows. Mais je pense que c’est une grande comédienne qui mériterait de jouer dans des meilleures pièces et surtout d’être dirigée de manière plus subtile. C’est dommage que le metteur en scène la fasse aller exactement où on l’attend.

La pièce est drôle mais elle n’est pas que drôle. Quelques jolis thèmes sont abordés. Contrairement à ce qui a pu être dit parfois, ce n’est évidement pas une pièce dans laquelle on se moque des handicapés ou des moches. C’est aussi une pièce sur la tolérance.

Inconditionnelle de Muriel Robin, je ne serai peut être pas complètement objective.

Je ne regrette donc pas d'y être allée (quoique 45€ ce n'est pas donné) et la mise en scène est intéressante.

Je confirme un excellent jeu des acteurs même si en effet la pièce est très tirée par les cheveux ...

Muriel nous fait sa Robin pour notre plus grand plaisir et forme un couple drôle et harmonieux avec François Berléand pour cette pièce complètement farfelue.

J'avoue que j'ai été embarrassée de rire de handicaps ! Toutefois le jeu et les réparties des deux comédiens principaux sont cocasses et on se laisse aller malgré tout, en se disant que ce n'est pas très correct.
Bien sur la prestation de "Patrick" est exceptionnelle.

Si le mal d'enfant et les liens du cœur sont abordés ils ne peuvent pas être pris au sérieux dans cette pièce.
Allez y juste pour rire et vous ne serez pas déçus.

C'est du théâtre efficace. Il ne faut pas y aller pour y voir une pièce subtile qu'il faudrait décrypter au second degré. Non, c'est du premier et l'assume ! Les blagues sont potaches, les situations improbables mais drôles et les dialogues percutants.
Efficace par la distribution aussi. Berléand et Robin sont là pour ça. Ils font du Berléand et du Robin mais ils le font tellement bien qu'on ne leur en veut pas car ça marche. Ils sont drôles rien qu'en étant là.

Le deux rôles secondaires sont un peu moins bons, caricaturaux et surtout hurlants (un peu pénible à force).
Ce côté ultra agressif ne sert pas le contenu car inutile et pas drôle.

Les décors sont imposants et beaux. On ne lésine pas ! Dans un supermarché d'abord puis dans un appartement bourgeois c'est très travaillé et fignolé.

Bref, grands décors, bons comédiens, histoire drôle : on passe une bonne soirée. Pas intellectuelle pour un sous mais bonne.

On s'attendait à rire devant une telle affiche ( Muriel Robin - François Berléand ). Alors, oui, on rit. En particulier avec la scène d'ouverture et leur scène suivante dans leur appartement. Muriel Robin est comme une pile électrique et malheureusement cela se ressent dans sa diction.

Pour les spectateurs au fond de la salle, beaucoup de mal à comprendre ce qu'elle dit. Heureusement, à mesure que les personnages se découvrent, les choses se posent et l'énervement du début fait place à de la douceur et à une remise en question des deux personnages principaux. C'est la partie de la pièce que j'ai préférée. Muriel Robin campe une femme autoritaire et sûre d'elle dans le monde du travail. Son mari, quant à lui, se cache derrière elle et n'arrive pas à lui opposer la moindre résistance. François Berléand, toujours aussi excellent dans ce type de rôle.

Comment vont réagir ces personnages quand va débouler chez eux un fils handicapé, empreint de souffrances et tellement en manque d'affection. C'est là que Muriel Robin donne le meilleur d'elle-même. En femme en mal de maternité, tellement heureuse que le hasard ait mis sur sa route cet enfant, va se découvrir tendre, douce, pleine de compassion. Et on y croit. Elle fait passer énormément de douceur dans sa voix et ce n'est jamais surjoué. Au contraire. J'ai beaucoup aimé la découvrir dans ce registre où on ne l'attendait pas. Les deux autres acteurs jouent bien, en particulier celui qui joue Momo. Moins sa compagne qui selon moi en fait beaucoup trop. Est ce là encore pour accentuer le décalage au sein de ce couple, comme cela avait été le cas avec celui formé par M. Robin et F. Berléand ? Toujours est il que cela m'a gêné.

La conclusion n'est pas celle que l'on pouvait attendre et c'est tant mieux. Le sujet m'a plu car le manque de maternité est abordé avec beaucoup de sensibilité. Ce qui fait qu'au final, la personne la plus handicapée dans sa vie, n'est pas forcément celle à laquelle on pourrait s'attendre.

Un peu déçue de cette pièce de Sébastien Thiéry que j'ai découvert plus incisif et moins concensuel dans ses précédentes pièces.

"Momo" part d'une excellente idée improbable : un couple de soixantenaire se découvre tout à coup parents. Monsieur n'y croit pas, Madame, elle, a un désir d'enfant non comblé en elle qui la pousse dans une certaine folie et elle aimerait y croire.
Certains personnages sont un peu excessifs dans leurs travers mais les acteurs restent néanmoins excellents et certaines scènes, dont l'ouverture dans un supermarché valent le déplacement.

Au final un avis certes mitigé mais j'ai passé une bonne soirée et le rire était au rendez-vous !

MOMO est sans grand intérêt. L'histoire est rocambolesque et on y croit pas du tout.

Un homme sourd débarque et affirme qu'il est le fils des deux personnages incarnés par Muriel Robin et François Berléand. Incroyable qu'il s'attache à cet homme malpoli et qu'ils l'accueillent chez eux.

L'histoire est donc pauvre mais le texte est assez bien construit. Quelques répliques sont franchement drôles et même si je n'ai pas aimé la pièce j'ai rit de bonne foi.

Muriel Robin est étonnante et réussit à faire le sens comique de la pièce à elle seule.

Quelques pépites de mise en scène sont présentes notamment la scène d'ouverture avec son grand supermarché reconstitué... Bluffant!

La pièce nous offre un goût doux amer. Doux pour l'humour de la pièce, amer pour son manque total d'intérêt.

C'est rigolo mais c'est...

L’argument pouvait promettre une pièce drôle, à rebondissements et jouant sur les quiproquos. L'écriture semble s'arrêter là où les effets fonctionnent et c'est bien dommage.

Cela nous donne un texte un peu beaucoup caricatural et un peu vraiment limite (Handicapé grotesque, aveugle grosse et vulgaire). Les dialogues répondent aux limites de la pièce : simples et efficaces, parfois percutants.

Désolé, j’ai trouvé que dans l'ensemble, le texte se révèle pauvre et spécieux.

Mais on rigole ! Comment faire autrement ? François Berléand et Muriel Robin jouent de l'excellence et savent l'un comme l'autre poser les silences pour faire mouche. Ils sont époustouflants dans le jeu comique. Ils sauvent le spectacle du massacre.

Un soir, après avoir fait des courses au supermarché, un couple d’une soixantaine d’année découvre un homme de 40 ans au comportement étrange, s’installer chez eux. Il prétend être leur fils.

Comédie loufoque (comme à son habitude) de Sébastien Thiery, qui tient également très bien son rôle dans la pièce. Muriel Robin et François Berléand sont très bien assorties, le duo fonctionne à merveille. Une comédie réussie pour ceux qui s’attendent à rire sans se creuser les méninges.

Momo, c’est un pitch plutôt loufoque : Mr et Mme Prioux voient débarquer chez eux un jeune homme qui se comporte comme leur fils. Unique souci : ils n’ont jamais eu d’enfant. Le couple décide d’entrer dans son jeu afin de comprendre ce qu’il veut obtenir d’eux. L’humour est assez léger et les répliques tombent juste. Sébastien Thiéry tente peu à peu d’intégrer du sentiment et de la gravité à la pièce, abordant l’envie d’enfant du couple et les difficultés qu’ils ont eu à accepter le fait qu’ils n’en auraient pas.

Le sujet est intéressant et mérite d’être traité au théâtre. Cependant, une gêne s’installe au fil de la pièce. En effet, le jeune homme joué par Sébastien Thiéry est sourd. Cela pourrait très bien fonctionner si ce handicap était joué simplement. Mais ce personnage a également des problèmes comportementaux tellement appuyés qu’ils rendent le personnage difficile à comprendre. De même, sa compagne aveugle est présentée comme agressive et impolie. Il est difficile de voir ce que ces éléments apportent à la pièce. Ils créent un mur entre le couple principal « normal et sympathique » et le couple « différent et peu aimable » qui s’installe chez eux. Pourquoi les personnes ayant un handicap physique doivent-elles être présentées comme ayant également des problèmes comportementaux ? Il est très difficile de s’attacher à ces derniers et en rire parait mal placé.

Concernant le jeu d’acteurs, on peut saluer François Berléand qui est très à l’aise dans son rôle de parisien sceptique et grognon. Toujours calme face à sa femme autoritaire et très agitée, les deux caractères s’équilibrent bien et leur relation est intéressante. Muriel Robin parle trop rapidement par moment et a du mal à pousser sur sa voix, ce qui pose parfois un problème de compréhension. Elle peut en revanche compter sur un public conquis qui applaudit chacune de ses répliques. Ce sont bien les rôles de Sébastien Thiéry et Ninie Lavallée qui posent problème : très caricaturaux, ils empêchent tout attachement aux personnages.

Enfin, la mise en scène et les décors sont simples mais aboutis. La profondeur de scène permet de donner au salon parisien un effet très réaliste. On peut apercevoir les chambres en arrière-plan et la cuisine moderne correspond tout à fait à l’image que l’on se fait du couple.

Pièce sur le thème de la filiation. Parents biologiques ou parents qui "élèvent" : lesquels sont les "vrais" parents ?

Sujet intéressant. Ici l'auteur en rajoute avec le handicap du môme de 40 ans. Était-ce utile ?
F. Berléand excellent dans son petit confort parisien de pharmacien, observant, écoutant Laurence, sa femme DRH, qui a eu froid et a été méchante toute sa vie car sans enfant... A mon avis trop attendu tout au long et une fin ratée, bâclée, évidente, dégoulinante de bons sentiments.

Et puis une heure et demie de comédiens qui gesticulent, hurlent quasi en permanence, c'est pénible.
Quelques bonnes répliques, des attitudes et des silences de Berléand cyniques mais tellement drôles.
Le jeu de Robin parasité par ce qu'on sait de sa vie, vie sans enfant et manque qu'elle a trop souvent évoqué sur les plateaux de TV ou radio. Quant à S. Thiéry, surjoué et pénible à écouter.

Je salue quand même tout le travail d'écriture, de mise en scène, de jeu... On sent qu'il y a eu du boulot mais pour moi, c'est une déception.