Critiques pour l'événement Maupassant, Octave et moi
Le malicieux de Maupassant est représenté avec justesse et élégance.
C'est toujours un grand plaisir de voir évoluer les personnages, de ces quatre nouvelles liées par un habile fil rouge.
A voir !
C'est toujours un grand plaisir de voir évoluer les personnages, de ces quatre nouvelles liées par un habile fil rouge.
A voir !
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Pour le premier récit, nous voilà en compagnie de Monsieur Saval, il s’ennuie, il se remémore sa vie, et pense à sa mort…Il a soixante-deux ans. Il revit aussi les instants charmants chez son ami Sandres et sa femme si jolie, si rieuse. Elle est coquette, lui fait des mines, mais il n’en tire pas profit, par loyauté peut-être. Mais voilà quelques années plus tard il se pose des questions, aurait-elle cédé à son amour ?
Le second récit « L’oncle Jules », Joseph Davranches se souvient. Ses parents n’étaient pas riches, pas vraiment pauvres non plus, mais tout était prétexte à faire des économies de bout de chandelle, sa mère vivait mal cette situation, ses sœurs étaient en âge de se marier. Et l’oncle Jules ? et bien c’était le frère de son père, il avait mené une vie de bâton de chaise, mais dans une lettre envoyée de New York, Jules mettait un point d’honneur à rembourser son frère. Un jour, toute la famille prend le bateau pour Jersey, et le père proposa d’offrir des huitres, c’était d’un chic ! Par contre l’écailleur ne semblait pas un inconnu pour le père…
Le troisième récit, Ah les décorations, ces « hochets de la République »… Alexandre Patissot ne rêve que de ça, depuis tout petit, il veut son ruban ! Il s’en ouvre à sa femme, pourrait-elle en toucher deux mots au député Rosselin qu’ils connaissent. Le député finit par l’envoyer en province faire des recherches, il est aux anges ! Il est très souvent parti, et un soir pour faire une surprise à Eugénie, il rentre à la maison sans la prévenir ! En plus d’un front « décoré », il aura son ruban, il en pleure de joie le naïf !
Quant à la dernière histoire, elle est amusante et légère comme la narratrice. Ah quelle guigne de tromper son mari avec un raseur ! bon son amant est vicomte mais le baron ne lui déplait pas non plus… et quelle aubaine elle le rencontre au jardin, fait mine de ne pas avoir de temps à lui consacrer, mais il est si charmant !
Voilà donc l’hommage qui se termine sur une note amusante, et Mme Pasca est très heureuse de cette soirée, elle invite Octave à déjeuner mais celui-ci lui confie que sa journée est prise par une amie. Mme Pasca éprouverait-elle un regret aussi ?
J’ai été touchée, émue, et j’ai bien ri aussi ! Julien Rochefort est subtil, amusant, Sylvie Blotnikas l’accompagne avec grâce et humour. Maupassant est un auteur majeur et je ne me lasse pas de le répéter, il faut le lire et relire sans modération.
Pour le premier récit, nous voilà en compagnie de Monsieur Saval, il s’ennuie, il se remémore sa vie, et pense à sa mort…Il a soixante-deux ans. Il revit aussi les instants charmants chez son ami Sandres et sa femme si jolie, si rieuse. Elle est coquette, lui fait des mines, mais il n’en tire pas profit, par loyauté peut-être. Mais voilà quelques années plus tard il se pose des questions, aurait-elle cédé à son amour ?
Le second récit « L’oncle Jules », Joseph Davranches se souvient. Ses parents n’étaient pas riches, pas vraiment pauvres non plus, mais tout était prétexte à faire des économies de bout de chandelle, sa mère vivait mal cette situation, ses sœurs étaient en âge de se marier. Et l’oncle Jules ? et bien c’était le frère de son père, il avait mené une vie de bâton de chaise, mais dans une lettre envoyée de New York, Jules mettait un point d’honneur à rembourser son frère. Un jour, toute la famille prend le bateau pour Jersey, et le père proposa d’offrir des huitres, c’était d’un chic ! Par contre l’écailleur ne semblait pas un inconnu pour le père…
Le troisième récit, Ah les décorations, ces « hochets de la République »… Alexandre Patissot ne rêve que de ça, depuis tout petit, il veut son ruban ! Il s’en ouvre à sa femme, pourrait-elle en toucher deux mots au député Rosselin qu’ils connaissent. Le député finit par l’envoyer en province faire des recherches, il est aux anges ! Il est très souvent parti, et un soir pour faire une surprise à Eugénie, il rentre à la maison sans la prévenir ! En plus d’un front « décoré », il aura son ruban, il en pleure de joie le naïf !
Quant à la dernière histoire, elle est amusante et légère comme la narratrice. Ah quelle guigne de tromper son mari avec un raseur ! bon son amant est vicomte mais le baron ne lui déplait pas non plus… et quelle aubaine elle le rencontre au jardin, fait mine de ne pas avoir de temps à lui consacrer, mais il est si charmant !
Voilà donc l’hommage qui se termine sur une note amusante, et Mme Pasca est très heureuse de cette soirée, elle invite Octave à déjeuner mais celui-ci lui confie que sa journée est prise par une amie. Mme Pasca éprouverait-elle un regret aussi ?
J’ai été touchée, émue, et j’ai bien ri aussi ! Julien Rochefort est subtil, amusant, Sylvie Blotnikas l’accompagne avec grâce et humour. Maupassant est un auteur majeur et je ne me lasse pas de le répéter, il faut le lire et relire sans modération.
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