Critiques pour l'événement Les Amoureux de Shakespeare
William ... J'expire ! Après un franc succès au Poche Montparnasse, les excellents mauvais élèves sont de retour à Avignon.
Du Off qui vaut bien le In ! Dans le ravissant theatre de la Condition des Soies, quatre comédiens facétieux et inspirés revisitent Le "Songe d'une nuit d'été" du grand William. Sacré pari ... Mêlant habilement le texte d'origine avec des dialogues d'aujourd'hui et des chansons pops, ils nous entraînent dans leur délire ... Morts de rire! A tous ceux qui sont à Avignon, ceux qui ont raté le coche au Poche ou ceux qui veulent y retourner !
Pour les autres, il y a leur nouveau spectacle "Les grands rôles" ... Au même endroit !
Du Off qui vaut bien le In ! Dans le ravissant theatre de la Condition des Soies, quatre comédiens facétieux et inspirés revisitent Le "Songe d'une nuit d'été" du grand William. Sacré pari ... Mêlant habilement le texte d'origine avec des dialogues d'aujourd'hui et des chansons pops, ils nous entraînent dans leur délire ... Morts de rire! A tous ceux qui sont à Avignon, ceux qui ont raté le coche au Poche ou ceux qui veulent y retourner !
Pour les autres, il y a leur nouveau spectacle "Les grands rôles" ... Au même endroit !
Une adaptation pas si ordinaire
J'avais déjà vu "Songe d'une nuit d'été" en version "Chapeau melon et bottes de cuir" avec Laurent Deutsch. C'était assez étonnant et coloré. Puis j'ai vu le spectacle dans le jardin de Shakespeare, dans un espace à 360°, avec pleins de jolies costumes et de la bonne humeur. Voilà que maintenant le théâtre de Poche, qui donne la scène au sous-sol à la compagnie des mauvais élèves.
Comme la pièce originale dure plus de de 2h00, c'est un format trop long pour ce petit théâtre. Alors il faut grosso-modo raconter la même histoire en moins d'1h30. Voilà un défi qui ne leur semble pas impossible. Mais attention les puristes, cette pièce est de très libre imagination. Alors attends toi à voir des êtres étranges bleus très stupides, des reprises de variétés, des costumes et des couleurs pop sixties.
Quand la folie rencontre le classique
Il fallait que Shakespeare eusse beaucoup d'imagination pour inventer des êtres de la forêt qui jouent des tours à des humains. Alors quoi de plus normal que des artistes plus moderne pousse l'absurde ou plus absolu?
Nous sommes en Grande-Bretagne où 4 jeunes londoniens, aux noms branchés de : Héléna, Hermia, Démétrius et Lysandre vont se retrouver autour d'un feu de camps. Lysandre et Hermia sont amoureux. Lysandre aimait montrer la force de son amour en passant à l'acte ce qu'Hermia refuse. D'ailleurs, pour la peine, il ne dormira pas à côté d'elle.
Héléna aimerait bien que Démétrius la réchauffe. Mais il préfère Hermia.
Puis voilà que les Pucks arrivent. Ils peuplent la forêt et sont bien farceurs. Comme ils sont invisibles aux yeux des humains, ils peuvent intervenir dans leur monde. Alors face au mépris de Démétrius vers Héléna, ils vont lui jouer un tour. Il y a une plante qui fait tomber en amour le premier être que la personne voie. Tout aurait pu bien se passer si les Pucks ne s'étaient pas trompés.
Tout va alors partir dans tous les sens au rythme des Beatles, des Kinks, Troggs, d'amour et de je t'aime mon non plus.
C'est qui ces gens?
Les mauvais élèves sont une compagne de comédiens qui se sont rencontrés au cours de Jean-Marie Cochet. En 2013, sous la direction de Shirley et Dino, ils avaient crée "Les amoureux de Marivaux". Trois ans plus tard, il remettent le couvert avec "Les amoureux de Shakespeare".
Les décors souvent ne servent à rien. D'ailleurs, ici il est mort. Alors pourquoi en faire quand les accessoires, les costumes (de Mariette Niquet Roux) et le talent des comédiens sont là?
Une nappe par terre et hop nous sommes dans la forêt. Un kaway et une lampe frontale et hop, un Puck apparaît.
Et puis les gags, les jeux de mots, les danses, les chants, les chutes et les cascades se succèdent à un rythme fou parfois jusqu'à un peu d'usure. Le tout servi par Valérian Béhar-Bonnet, Elisa Benizio, Bérénice Coudy et Antoine Richard qui mettent tout leur coeur et leur corps au service de leur création. Ils tiennent le rythme qui jamais ne s'arrête.
Un petit hic quand même pour la voie d'Eliza Benizio qui a été assez agressive pour mes tympans. Elle a la même voie que sa mère et tout comme Shirley a trop l'entendre, je n'en pouvais plus. Sinon, le jeu est parfait comme les autres. Elle a été à bonne école.
Un spectacle drôle et déroutant qui saura vous déridez. Oubliez ce que vous savez sur Shakespeare et laissez-vous emporter par une folie onirique d'un soir de printemps.
J'avais déjà vu "Songe d'une nuit d'été" en version "Chapeau melon et bottes de cuir" avec Laurent Deutsch. C'était assez étonnant et coloré. Puis j'ai vu le spectacle dans le jardin de Shakespeare, dans un espace à 360°, avec pleins de jolies costumes et de la bonne humeur. Voilà que maintenant le théâtre de Poche, qui donne la scène au sous-sol à la compagnie des mauvais élèves.
Comme la pièce originale dure plus de de 2h00, c'est un format trop long pour ce petit théâtre. Alors il faut grosso-modo raconter la même histoire en moins d'1h30. Voilà un défi qui ne leur semble pas impossible. Mais attention les puristes, cette pièce est de très libre imagination. Alors attends toi à voir des êtres étranges bleus très stupides, des reprises de variétés, des costumes et des couleurs pop sixties.
Quand la folie rencontre le classique
Il fallait que Shakespeare eusse beaucoup d'imagination pour inventer des êtres de la forêt qui jouent des tours à des humains. Alors quoi de plus normal que des artistes plus moderne pousse l'absurde ou plus absolu?
Nous sommes en Grande-Bretagne où 4 jeunes londoniens, aux noms branchés de : Héléna, Hermia, Démétrius et Lysandre vont se retrouver autour d'un feu de camps. Lysandre et Hermia sont amoureux. Lysandre aimait montrer la force de son amour en passant à l'acte ce qu'Hermia refuse. D'ailleurs, pour la peine, il ne dormira pas à côté d'elle.
Héléna aimerait bien que Démétrius la réchauffe. Mais il préfère Hermia.
Puis voilà que les Pucks arrivent. Ils peuplent la forêt et sont bien farceurs. Comme ils sont invisibles aux yeux des humains, ils peuvent intervenir dans leur monde. Alors face au mépris de Démétrius vers Héléna, ils vont lui jouer un tour. Il y a une plante qui fait tomber en amour le premier être que la personne voie. Tout aurait pu bien se passer si les Pucks ne s'étaient pas trompés.
Tout va alors partir dans tous les sens au rythme des Beatles, des Kinks, Troggs, d'amour et de je t'aime mon non plus.
C'est qui ces gens?
Les mauvais élèves sont une compagne de comédiens qui se sont rencontrés au cours de Jean-Marie Cochet. En 2013, sous la direction de Shirley et Dino, ils avaient crée "Les amoureux de Marivaux". Trois ans plus tard, il remettent le couvert avec "Les amoureux de Shakespeare".
Les décors souvent ne servent à rien. D'ailleurs, ici il est mort. Alors pourquoi en faire quand les accessoires, les costumes (de Mariette Niquet Roux) et le talent des comédiens sont là?
Une nappe par terre et hop nous sommes dans la forêt. Un kaway et une lampe frontale et hop, un Puck apparaît.
Et puis les gags, les jeux de mots, les danses, les chants, les chutes et les cascades se succèdent à un rythme fou parfois jusqu'à un peu d'usure. Le tout servi par Valérian Béhar-Bonnet, Elisa Benizio, Bérénice Coudy et Antoine Richard qui mettent tout leur coeur et leur corps au service de leur création. Ils tiennent le rythme qui jamais ne s'arrête.
Un petit hic quand même pour la voie d'Eliza Benizio qui a été assez agressive pour mes tympans. Elle a la même voie que sa mère et tout comme Shirley a trop l'entendre, je n'en pouvais plus. Sinon, le jeu est parfait comme les autres. Elle a été à bonne école.
Un spectacle drôle et déroutant qui saura vous déridez. Oubliez ce que vous savez sur Shakespeare et laissez-vous emporter par une folie onirique d'un soir de printemps.
Les revoilà les Mauvais élèves ! Ils sont toujours aussi fous fous ces comédiens chanteurs...
Je demeure néanmoins avec un faible pour la version Marivaux. Sur cette adaptation du "songe..." ils ne changent pas de personnage, alors qu'ils ont tellement de talent pour interpréter tant de rôles...
Néanmoins on adore leur espièglerie, leurs grimaces et leur énergie !
Je demeure néanmoins avec un faible pour la version Marivaux. Sur cette adaptation du "songe..." ils ne changent pas de personnage, alors qu'ils ont tellement de talent pour interpréter tant de rôles...
Néanmoins on adore leur espièglerie, leurs grimaces et leur énergie !
Une version française "so british", rétro délirante, matinée d’un accent « birkinien » réjouissant.
On pleure de rire devant les deux Pucks ultra-bavards en costume vert-casimir, créatures swag féeriques de Shakespeare inspirées du folklore celte. SWAG :-) . Dans cette fantaisie à l’esthétique maîtrisée, on apprécie le lâchage total des comédiens, mais on regrette les gags parfois poussifs et redondants.
On pleure de rire devant les deux Pucks ultra-bavards en costume vert-casimir, créatures swag féeriques de Shakespeare inspirées du folklore celte. SWAG :-) . Dans cette fantaisie à l’esthétique maîtrisée, on apprécie le lâchage total des comédiens, mais on regrette les gags parfois poussifs et redondants.
Une belle réussite.
Quel beau jour pour un rêve éveillé. Mes rêves c'est ma réalité. Voilà commence la comédie (presque musicale) que l'on peut savourer au Poche Montparnasse. J'avais vu la version (plutôt sérieuse) du Songe d'une nuit d'été dans la mise en scène de Guy-Pierre Couleau cet été au Théâtre du Peuple de Bussang (Vosges) et cela ne m'a pas empêchée le moins du monde d'apprécier cette réécriture fantaisiste.
Nous sommes en Angleterre, mais dans les années 60, où quatre jeunes londoniens, Héléna, Hermia, Démétrius et Lysandre se retrouvent dans une forêt pour leur premier feu de camp. Lysandre et Hermia, épris l’un de l’autre, profitent d’un moment d’inattention de leurs amis pour partir tous les deux se conter fleurette. Héléna, qui elle n’a d’yeux que pour Démétrius, essaye en vain de lui faire part de son amour. Il la repousse et part à la recherche d’Hermia pour lui déclarer sa flamme.
Arrivent alors les Pucks, êtres farfelus et magiques de la forêt, invisibles pour les humains. Outrés par l’attitude de Démétrius, ils montent un stratagème pour le rendre amoureux d’Héléna. Ils se souviennent alors d’une plante magique qu’il faut déposer sur les yeux d’une personne endormie ... à condition qu'ils ne confondent pas les deux garçons ...
Les quiproquos s'enchaîneront et les personnages passeront par tous les sentiments amoureux, en les illustrant avec les plus grands tubes anglais des années Beatles chantés a cappella pour notre plus grand plaisir.
Les Mauvais Élèves sont une compagnie de quatre comédiens, qui en 2013, sous la direction de Shirley et Dino, créé son premier spectacle Les Amoureux de Marivaux. Ils se sont rencontrés dans le même cours de théâtre et ont sympathisé autour d'un point commun : la volonté de laisser parler leurs envies et leur fantaisie et en finir avec les cours trop rigoureux où l’on impose une seule façon de jouer un personnage. Ensemble, ils font appel à leur créativité pour permettre la rencontre entre le texte d’un auteur classique et leur propre imagination.
Trois ans après le succès rencontré par leur premier spectacle (plus de 300 représentations, notamment dans ce même théâtre du Poche Montparnasse), les Mauvais Élèves se retrouvent et réitèrent l’expérience avec Les Amoureux de Shakespeare, sous le regard toujours aussi bienveillant, professionnel et plein d’humour de Corinne (qui la première a eu l'idée du spectacle) et Gilles Benizio.
La création a eu lieu cet été au festival Off d'Avignon où le public a validé le parti-pris artistique marqué par une grande liberté de jeu, d’improvisation, de montage des scènes, de costumes et de choix des chansons dans un espace qui n'a pas besoin de décor.
Les costumes (de Mariette Niquet Rioux) rappellent sans équivoque les années 1960 en Angleterre, et s'accordent avec le choix des chansons des Beatles, des Kinks, des Troggs... que l'on retrouve avec une pointe de nostalgie nuancée de dérision, à la mesure du nom de leur troupe qui est loin d'être mauvaise.
On aurait envie qu'ils revisitent tout le répertoire !
Nous sommes en Angleterre, mais dans les années 60, où quatre jeunes londoniens, Héléna, Hermia, Démétrius et Lysandre se retrouvent dans une forêt pour leur premier feu de camp. Lysandre et Hermia, épris l’un de l’autre, profitent d’un moment d’inattention de leurs amis pour partir tous les deux se conter fleurette. Héléna, qui elle n’a d’yeux que pour Démétrius, essaye en vain de lui faire part de son amour. Il la repousse et part à la recherche d’Hermia pour lui déclarer sa flamme.
Arrivent alors les Pucks, êtres farfelus et magiques de la forêt, invisibles pour les humains. Outrés par l’attitude de Démétrius, ils montent un stratagème pour le rendre amoureux d’Héléna. Ils se souviennent alors d’une plante magique qu’il faut déposer sur les yeux d’une personne endormie ... à condition qu'ils ne confondent pas les deux garçons ...
Les quiproquos s'enchaîneront et les personnages passeront par tous les sentiments amoureux, en les illustrant avec les plus grands tubes anglais des années Beatles chantés a cappella pour notre plus grand plaisir.
Les Mauvais Élèves sont une compagnie de quatre comédiens, qui en 2013, sous la direction de Shirley et Dino, créé son premier spectacle Les Amoureux de Marivaux. Ils se sont rencontrés dans le même cours de théâtre et ont sympathisé autour d'un point commun : la volonté de laisser parler leurs envies et leur fantaisie et en finir avec les cours trop rigoureux où l’on impose une seule façon de jouer un personnage. Ensemble, ils font appel à leur créativité pour permettre la rencontre entre le texte d’un auteur classique et leur propre imagination.
Trois ans après le succès rencontré par leur premier spectacle (plus de 300 représentations, notamment dans ce même théâtre du Poche Montparnasse), les Mauvais Élèves se retrouvent et réitèrent l’expérience avec Les Amoureux de Shakespeare, sous le regard toujours aussi bienveillant, professionnel et plein d’humour de Corinne (qui la première a eu l'idée du spectacle) et Gilles Benizio.
La création a eu lieu cet été au festival Off d'Avignon où le public a validé le parti-pris artistique marqué par une grande liberté de jeu, d’improvisation, de montage des scènes, de costumes et de choix des chansons dans un espace qui n'a pas besoin de décor.
Les costumes (de Mariette Niquet Rioux) rappellent sans équivoque les années 1960 en Angleterre, et s'accordent avec le choix des chansons des Beatles, des Kinks, des Troggs... que l'on retrouve avec une pointe de nostalgie nuancée de dérision, à la mesure du nom de leur troupe qui est loin d'être mauvaise.
On aurait envie qu'ils revisitent tout le répertoire !
Dans le même genre