Critiques pour l'événement Le Poisson Belge
4 déc. 2016
9/10
263
Un moment hors du temps partagée en rires et subjuguée par le jeu de cette jeune actrice.

Un magnifique duo qui provoque l'émotion et force l'admiration.
7 oct. 2016
8/10
292
Une belle découverte, à la fois déconcertante et séduisante.

Léonore Confino nous propose une pièce originale et surtout complètement barrée. Très clairement, pendant une grande partie de l'histoire, on se demande ce qu'elle souhaite nous raconter. Tout est absurde : la situation, les personnages et surtout les dialogues.

Pourtant j'ai rapidement eu envie de suivre ce conte moderne. Les deux personnages sont particulièrement attachants et la mise en scène subtile installe une ambiance presque onirique. Le texte offre même quelques beaux éclats de rire.
Et puis, le sens du récit, imperceptible au début, finit par apparaître clairement vers la fin de la pièce. On découvre alors une histoire touchante, qui prend une dimension cruellement réaliste. Le final, très symbolique, est juste magnifique !

Coup de chapeau pour la comédienne Géraldine Martineau, qui joue à la perfection une partition difficile.
15 sept. 2016
8/10
239
Très beau moment de théâtre avec ces révélations, Geraldine Martineau qui est admirable et Marc Lavoine dont je ne soupçonnais pas les talents d'acteurs dans un rôle où il aurait été facile d'en faire des tonnes mais non, tous deux sont sensibles et touchants dans une pièce simple et belle, brillamment mise en scène et qui mériterait d’être reprise !
15 mars 2016
10/10
364
J'ai adoré cette pièce, je l'ai vue plusieurs fois et c'était à chaque fois un réel plaisir.
Autant les acteurs et l'ambiance de la pièce, les dialogues...

Je retournerai encore la voir.
15 mars 2016
10/10
374
Super moment au théâtre, plein d'émotion à la recherche de son être intérieur.

Humour au rendez-vous.
19 janv. 2016
8/10
304
Pièce contemporaine, surprenante de par son contenu et son texte, et qui nous accompagne pendant plusieurs jours.

Un grand bravo à Géraldine Martineau, d'une grand justesse, et qui parvient à fournir plein d'émotions et de tendresse, elle est pour moi la grande révélation de cette pièce.
18 janv. 2016
9/10
271
Grande Monsieur et Petit Fille se rencontrent un soir d’hiver sur un banc de Bruxelles, à la sortie de l’école. C’est un euphémisme de dire que chez ces deux êtres en perdition, tout n’est que contraire et opposition, jusque dans leurs vêtements (lui à une écharpe et un bonnet tandis qu’elle est en débardeur), dans leur genre (un homme qui porte des boucles d’oreilles et se nourrit de soupes lyophilisées et une enfant garçon manqué qui affirme posséder des branchies et se prend pour un poisson quand l’air vient à manquer) ou dans leurs qualificatifs d’appellation.

Pourtant, peu à peu, ils se complètent, dans une alchimie parfaite jusqu’à ne plus faire qu’un. Lui est ce que l’on pourrait appeler un travesti névrosé qui ne s’assume pas vraiment et qui se cherche encore, renfermé et mal à l’aise dans son corps comme dans son esprit face à l’immensité du monde adulte dans lequel il erre. Quand à elle, c’est une rêveuse venue de nulle part comme une apparition qui cherche à s’épanouir entre deux parents psychanalystes qu’elle fuit pour attirer l’attention. Ces deux là feront plus que de se trouver des points communs dont le même prénom, Claude : ils vont se trouver eux-mêmes. Débarquant dans la vie de l’autre comme un tsunami, ils ne se quitteront plus jusqu’au final, très soigné et suggestif, dans un subtil mélange d’humour, de tendresse et d’onirisme. C’est émouvant.

La mise en scène très sobre de Catherine Schaub, à la fois ingénieuse et épurée, sert un très beau texte, sensible et touchant, affûté comme un hameçon. Les répliques font mouche et viennent pêcher à la ligne une multitude d’émotions chez le spectateur, pris dans les filets de ce face à face à fleur de peau. Marc Lavoine, le chanteur au charme fou qui fait chavirer les cœurs fait ici ses premiers pas sur les planches théâtrales et s’en sort admirablement bien. Quelle meilleure façon que de se jeter dans le grand bain au côté d’une époustouflante partenaire, en la personne de la jeune et brillante Géraldine Martineau, 28 ans mais déjà un talent bien affirmé ? Leur duo transpire la complicité. Ils sont à l’aise comme des poissons dans l’eau. Elle, livre une partition très juste, se montrant captivante tout du long tandis que lui, parvient aisément à doser un jeu subtil, simple et sincère, avec beaucoup de délicatesse pour interpréter cet homme tourmenté. Petit Fille c’est un personnage d’une candeur insolente, au langage spontané, à l’image d’une bonne conscience qui viendrait bousculer l’ordre établi. Elle n’est « pas standard, pas girly, pas normale mais pas folle ». Grande Monsieur est autant maniéré qu’elle est sans-gêne, lui qui demeure « sourd à sa propre voix » en macérant dans ses souvenirs.

La pièce aborde une série de thèmes forts comme l’abandon, le deuil, les crises de conscience sur fond de chagrins, ou encore les différences et la construction de soi. Ces sujets graves et difficiles sont traités avec bienveillance et empathie. Le spectateur passe par de vertigineuses émotions, du rire aux larmes.
Véritable succès de la saison, Le poisson belge possède tous les ingrédients nécessaires pour en faire un incontournable théâtral. Flirtant avec les lignes floues de l’absurde, Léonore Confino nous entraîne dans son univers, en eaux troubles, à la rencontre de ce poisson belge, rare spécimen, qui saura se montrer aussi bien drôle que sensible et qui ne demande qu’à être dégusté sans modération. Nous apprenons, le temps de la représentation à nous couper de nous-mêmes et à survivre dans nos larmes en affrontant avec les protagonistes la partie de nous qui respirait si mal.
18 janv. 2016
8/10
253
Représentation du 14/01/16. Malgré mes réticences purement subjectives (j’avoue que je n’apprécie pas particulièrement Marc Lavoine) j'ai savouré avec délectation et succombé au charme parfumé de ce poisson. Belge qui plus est !

C'est sur les recommandations de @Aubalconoff et un peu à reculons que j'ai assisté à ce que je qualifierais de véritable ovni théâtral. Passés les doutes de la première quinzaine de minutes (le quart d’heure cérébral !) je me suis laissé emporté par cette histoire originale, à la fois complètement barrée et poétique (dans le bon sens du terme). Néanmoins je pense qu'il faut quand même pouvoir adhérer au concept, qui peut sans aucun doute en rendre hermétique plus d’un. A mon avis on en ressort conquis ou déçu, il n’y a pas de demi-mesure. Me concernant c’est une vraie belle découverte que je recommande.

Rappelons également que c’est une comédie. Et une belle comédie qui plus est, servie par l’interprétation magistrale de Géraldine Martineau. Je l’ai découverte sur cette pièce et l’ai consommé avec gourmandise. Ce petit bout de bonne femme est un vrai coup de coeur théâtral. Elle porte véritablement la pièce sur ses épaules, c’est bien simple je n’avais d’yeux que pour elle ! J'ai un plus de retenu sur l'interprétation de Marc Lavoine moins convaincant à mes yeux (à sa décharge, comme je le disais je ne suis pas un grand fan à la base).

Un dernier mot sur la mise en scène de Catherine Schaub d’une grande fluidité, qui laisse toute sa place au texte, et qui amène le spectateur vers un final vraiment réussi. En bonus j'ai maintenant une technique imparable pour rebuter les démarcheurs téléphoniques et rien que pour cette trouvaille désopilante dont j’ai eu un mal fou à me remettre j'accorde un 8 bien mérité.
8 janv. 2016
10/10
246
Le texte est beau, très beau. Il développe une idée originale de façon cocasse et profonde à la fois.

L'auteure Léonore Cofino nous a déjà cueillis avec «Building», «Ring» et «Les Uns sur les Autres», découpant à la serpe acerbe et comique les relations humaines dans le monde du travail, du couple et de la famille.

Avec le Poisson Belge, elle nous parle du monde intérieur, de ses malices conscientes et inconscientes, de ses comptes à régler avec soi et avec les autres. Enfouis pour toujours, remuant en permanence, les « couleuvres » avalées dès l’enfance et qui se trimbalent au fond de nous, implosent ou explosent, c’est selon.

Ici, Une Grande Monsieur fait renaitre le Petit Fille qu’il porte parmi ses affres, ses doutes et ses colères rentrées ou sublimées jusqu’à peut-être trouver une issue heureuse à son tunnel.

La mise en scène de Catherine Schaub, déjà complice de l’auteure dans la précédente trilogie, nous convie à regarder et assister à ce règlement de compte personnel de «Claude (s)» avec simplicité et précision. Elle semble vouloir laisser toute la place au texte, à ses répliques bien tournées et à ses effets caustiques, drôles et émouvants.

Marc Lavoine, admirable, fait progresser son personnage au fil de son histoire, avec adresse et humanité. On ne peut pas ne pas y voir une forme de re-naissance, d’échappée belle vers la sortie. Un grand comédien pour Une Grande Monsieur !

Géraldine Martineau, magnifique, captive dès le début et nous accompagne jusqu’à la fin avec une pêche d’enfer pour un bonheur au paradis que représente sa présence salvatrice de Petit Fille auprès de Grande Monsieur.

Cette pièce est un hymne à la Différence, à l'amour de la Vie et au respect de l'Enfance. On en sort heureux, sourires aux lèvres.

Un superbe moment de théâtre.
27 déc. 2015
9/10
258
Excellente pièce, les deux acteurs ont une énergie incroyable et nous font découvrir leur histoire d'une très belle façon.

La recherche de soi est traduite par un beau texte plein d'espoir et d'intelligence avec une touche d'humour.
17 déc. 2015
8,5/10
265
Ce poisson belge est magnifique, en plus d'être délicieux !

J'avais déjà vu la pièce en début de saison mais je ne l'avais pas assez savourée. Un vrai plaisir de la revoir.

Très belle pièce sur deux orphelins et comment faire la paix avec son passé. Léonore Confino livre une nouvelle fois un texte superbe, on ne voit pas passer le temps et quand la fin se révèle enfin, on ne peut qu'être conquis par la façon dont elle nous est présentée.

Les deux comédiens sont vraiment bluffants, chacun dans son genre : Géraldine Martineau est totalement troublante et hypnotisante dans son rôle d'enfant et Marc Lavoine est juste et émouvant.
29 nov. 2015
9/10
247
Très beau duo. J'ai été enthousiasmée par l'alchimie entre les deux personnages et la conclusion de la pièce.

Cela traite de résilience et cela fait du bien par les temps qui court. Faire la paix avec son passé, évacuer toutes ces couleuvres qui nous encombrent.

Géraldine Martineau est bluffante. Sa gestuelle sur scène est très précise. Marc Lavoine n'est pas en reste. Son mal être est palpable même s'il essaie de donner le change face au personnage interprété par Géraldine Martineau. Ses manières, son côté efféminé sont aussi bien traduits ici.

C'est le sujet de la pièce qui m'a le plus plu. Comment se réconcilier avec ses blessures d'enfance quand la différence a été le déclencheur de la maltraitance du personnage joué par Marc Lavoine ?

C'est un très joli sujet. Succès mérité.
20 nov. 2015
9/10
226
Excellent moment, Géraldine Martineau absolument parfaite et géniale.
Marc Lavoine étonnant, touchant et juste.

Le texte est surréaliste juste pour nous faire rêver et l'on ne voit pas le temps passer. Vivement la prochaine pièce de Leonore Confino. Celle ci fait se rencontrer deux orphelins qui vont s'aider, il y a de l'espoir et de la tendresse et en plus de l'intelligence.

Bravo
12 nov. 2015
9,5/10
231
Très belle surprise que cette pièce.
Jeu magistral de Géraldine Martineau, prenant, hypnotisante, parfaite dans son rôle enfantil.
Marc Lavoine n'est pas au même niveau mais quelle belle prestation tout de même pour un semi professionnel du théâtre.
Le scénario est très bon également, seule la mise en scène aurait pu être plus travaillée à mon gout.

Allez y sans hésiter, un très bon moment en perspective.
8 nov. 2015
9/10
225
Magnifique ! Émouvant !

Marc Lavoine, très bon sur les planches avec une interprétation toute en finesse et émotion.
Quant à Géraldine Martineau : époustouflante, grandiose !

A voir et revoir absolument.
PS : ma note rire est basse car ce n'est pas une comédie.
30 oct. 2015
9/10
234
Un très gros coup de coeur pour cette pièce tendre.
28 oct. 2015
10/10
230
Très belle pièce. A la fois émouvante et drôle.

J'ai à la fois bien rigolé sur certaines situations et suis allé au bord des larmes sur d'autres moments très touchants.
Je trouve que le jeu de Géraldine Martineau est très bon. Celui de Marc Lavoine est un peu en dessous. Cela dit au théâtre chaque représentation est unique alors ma remarque sur Marc Lavoine n'est pas forcément pertinente pour tout le monde.
J'ai bien aimé la mise en scène aussi (génial le coup du bar).
Bravo à l'auteure ainsi qu'au son & lumière sobre et essentiel.

ps: j'ai mis 5.7 en note rire car ce n'est pas le but 1er de la pièce. On n'est pas dans du boulevard :-)
25 oct. 2015
9/10
193
Merci pour ce joli moment !
25 oct. 2015
8/10
209
On avait quitté Léonore Confino avec Ring, un ramassis désespérant de clichés sur le couple. Autant dire que sa nouvelle pièce ne suscitait pas de prime abord un enthousiasme débordant. Pourtant, avec Le Poisson belge, la jeune dramaturge remonte nettement la barre et signe une odyssée en eaux troubles remuante et pétillante, jamais mièvre et touchante.

Il y a un grain de Boris Vian dans cette fable moderne : un univers réaliste qui dérape progressivement vers un imaginaire merveilleux et onirique. Dans le cas présent, deux solitudes se rencontrent sur un banc. Grande monsieur et Petit fille sont des fracassés de la vie : le premier, travesti, vit reclus chez lui et trompe le temps en chattant sur Internet ; la seconde étouffe au milieu de parents psychanalystes et aspire à un peu de liberté. On découvrira même que l’enfant possède des branchies…

Alors quand la môme débarque le temps d’un week-end chez cet inconnu, un ouragan balaie l’appartement. On suit dès lors l’évolution de leur relation avec intérêt, de la crainte réciproque à la fibre familiale naissante.

Malgré le thème pesant de l’abandon et du deuil, Léonore Confino enveloppe sa nouvelle mouture d’une bonne dose de féerie aquatique. Avec un sens du dialogue très affûté, elle multiplie les punchlines avec brio. Catherine Schaub, sa fidèle amie, se montre pour une fois plutôt sobre dans sa mise en scène (très peu d’effets vidéo, un décor bleuté très fonctionnel et une bande sonore au diapason).

Elle s’appuie surtout sur la belle complémentarité entre le duo interprété par l’attachiante Géraldine Martineau, bluffante de justesse dans une partition très délicate à aborder et Marc Lavoine, qui offre un contre-point à fleur de peau et plus brut de décoffrage. La jeune femme, à mi-chemin entre l’impertinente Zazie de Queneau et la sensible Ariane de Cohen, vole sans souci la vedette au bourreau des cœurs (encore un peu gauche). Un moment riche en émotions et drôle à la fois. Que demander de plus ?
23 oct. 2015
10/10
198
Il me semble que c'est mon deuxième 10/10 sur Aubalcon. Et si j'avais pu mettre 11/10, je l'aurais fait !

Le Poisson Belge est un véritable bijou. Léonore Confino signe un texte puissant et délicat, léger et profond à la fois, sur le deuil d'un enfant, sur la perdition d'un adulte. Si Marc Lavoine n'atteint pas les talents de son binome Géraldine Martineau (au passage, exceptionnelle), son élégance remarquable colle parfaitement à son personnage de "Grande Monsieur". Géraldine Martineau, qui joue "Claude" au féminin, et que j'ai découvert dans cette pièce, est absolument brillante. Son monologue sur ses parents dans la pièce me donne encore des frissons !

Une pièce à voir absolument. Rien à dire non plus sur la mise en scène que j'ai trouvée ingénieuse et rythmée. Coup de coeur !
12 oct. 2015
9/10
231
Le Poisson Belge est une vraie réussite. Pièce poignante, elle nous touche par l'originalité du sujet qui est très bien traité.

Une personne est malheureuse car elle réprime son être, sa vraie nature l'empêchant de respirer. Elle va reprendre son souffle grâce à une petite fille. Un très beau sujet sur le travestissement et la capacité à être en phase avec ça, en phase avec soi-même.

Marc Lavoine est bon mais c'est Géraldine Martineau qui "crève la scène". Elle est touchante, attendrissante et joue merveilleusement la jeunesse et les mimiques d'enfant. On se demande quelques fois si ce n'est vraiment pas une enfant qui est devant nous.

La mise en scène est moderne avec l'utilisation de sons et de lumières qui structurent l'émotion.

Belle pièce à voir absolument !
10 oct. 2015
10/10
227
Texte très chouette, acteurs justes avec des rôles très difficiles sans fausse note.

Bravo à vous deux un pur bonheur, on voudrait que le moment se prolonge encore un peu !

Mention spéciale à Geraldine Martineau et surtout aux dialogues des parents psychanalystes... !

Vraiment à ne pas louper.
2 oct. 2015
10/10
489
Une pièce étonnante, originale, drôle, intelligente, émouvante, très bien écrite, interprétée par deux excellents comédiens, dans une mise en scène parfaite.

Un pur moment de bonheur !

On aime ces deux personnages attachants.

Pour ses débuts au théâtre, Marc Lavoine n’a pas choisi la facilité. Il a fait un choix audacieux qui va peut-être déstabiliser certaines de ses fans, mais le résultat est une vraie réussite. Je ne connaissais pas Géraldine Martineau. C’est une comédienne exceptionnelle.

Le spectacle que je vais conseiller à mes amis…
24 sept. 2015
8/10
266
Cette pièce est toute en surprises mais surprises positives : jeu des acteurs, mise en scène, texte.

On est agréablement conforté dans l'idée que Marc Lavoine est un très bon acteur, juste sans en faire trop et on a la chance de découvrir Géraldine Martineau épatante. Cette actrice joue avec les mots comme avec son corps pour nous plonger dans sa douce folie.
Le texte, intelligent, est loufoque mais se tient.

Bref, une merveilleuse soirée.