Critiques pour l'événement Le plus beau dans tout ça
Régis Laspalès le seul atout de cette pièce...
Tout le reste est décevant : texte, mis en scène, jeu des acteurs même l’ingénieur du son était mauvais !
Passez votre chemin, vous économiserez temps et argent !
Tout le reste est décevant : texte, mis en scène, jeu des acteurs même l’ingénieur du son était mauvais !
Passez votre chemin, vous économiserez temps et argent !
Du boulevard pur et simple qui détend et fait plaisir. Laspalès fait du Laspalès à souhait un peut trop d'ailleurs et ceci vaut pour n'importe quel acteur.
Une pièce avec beaucoup de facilité malheureusement.
Mais Regis Laspalès reste égal à lui même, un jeu inimitable et ça plait !
Mais Regis Laspalès reste égal à lui même, un jeu inimitable et ça plait !
C'est ma deuxième pièce de Laurent Ruquier cette année, et encore une fois une certaine impression de facilité.
Laspalès fait du Laspalès et enchante le public dans ce registre, et Augustin Galiana est certes bien charmant, mais cela ne fait pas pour autant une pièce inoubliable.
Un moment sympathique, sans plus en ce qui me concerne.
Laspalès fait du Laspalès et enchante le public dans ce registre, et Augustin Galiana est certes bien charmant, mais cela ne fait pas pour autant une pièce inoubliable.
Un moment sympathique, sans plus en ce qui me concerne.
Pièce distrayante et bien jouée - surtout par Régis Laspales - dans de très beaux décors...
Mais un tiers du texte est "pompé" dans le patrimoine culturel anonyme ou pas : chansons (corps de garde et Sinatra), scène entière de Don Juan (Molière), histoire drôle (populaire), énigmes pendant la parodie de Tournez manège" (populaire), légendes de Narcisse, Apollon etc. (page Wikipedia). 30 minutes sur une heure trente, ça fait beaucoup pour un auteur de talent. De bons jeux mots et d'autres forcés (pas que beau, c'est pile, s'efface...).
Bref, une pièce écrite à la va vite sur un thème intéressant: l'impact de la beauté sur les femmes.
Mais un tiers du texte est "pompé" dans le patrimoine culturel anonyme ou pas : chansons (corps de garde et Sinatra), scène entière de Don Juan (Molière), histoire drôle (populaire), énigmes pendant la parodie de Tournez manège" (populaire), légendes de Narcisse, Apollon etc. (page Wikipedia). 30 minutes sur une heure trente, ça fait beaucoup pour un auteur de talent. De bons jeux mots et d'autres forcés (pas que beau, c'est pile, s'efface...).
Bref, une pièce écrite à la va vite sur un thème intéressant: l'impact de la beauté sur les femmes.
Ma deuxième pièce de Ruquier après "Pourvu qu'il soit heureux", et cette fois-ci, j'étais plutôt déçu.
Si les décors sont soignés et plutôt réussis (surtout la boutique), si le jeu des acteurs est bon, le texte est d'une lourdeur affligeante. Une comédie de mœurs qui se veut philosophique, aux blagues éculées qui font rire un public bon enfant.
Pourtant, Ruquier a un bon sens de l'intrigue, et le revirement de la fin, s'il n'est pas des plus crédibles, sauve quelque peu la mise.
A voir un soir où on n'a rien de mieux à faire.
Si les décors sont soignés et plutôt réussis (surtout la boutique), si le jeu des acteurs est bon, le texte est d'une lourdeur affligeante. Une comédie de mœurs qui se veut philosophique, aux blagues éculées qui font rire un public bon enfant.
Pourtant, Ruquier a un bon sens de l'intrigue, et le revirement de la fin, s'il n'est pas des plus crédibles, sauve quelque peu la mise.
A voir un soir où on n'a rien de mieux à faire.
Le séduisant Matt, revient des Etats-Unis où il a pu réaliser son rêve dix ans plus tôt, devenir mannequin. Il espère retrouver Claudine, qui n’avait pas voulu le suivre à l’époque, celle-ci a refait sa vie avec Octave, accordeur de piano, sympathique, attentionné, mais pas vraiment un physique à tomber… Matt trés surpris du choix de son ex-compagne, va tout mettre en oeuvre pour parvenir à ses fins et reconquérir Claudine.
“Beau et con à la fois” mais non, ce serait trop simple et Matt moins cultivé que Octave, n’est pas un imbécile, différence de physique, certes, l’un est sportif, l’autre cérébral, mais ils acceptent tous les deux le choix de leur aimée ! Joëlle la meilleure amie de Claudine, va-t-elle l’aider à faire un choix ?
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, Octave est-il vraiment le gentil nounours cultivé, quant à Matt il est de l’époque des amitiés sur réseaux sociaux, que va découvrir Claudine ?
C’est une très bonne comédie, on rit beaucoup, la scène de “Tournez manège” est d’une drôlerie, les réponses aux questions les plus débiles, avec Laspalès chantant une chanson pas très intello, il faut le reconnaître, quant au bel Agustin, il enchantera la jolie blonde et les spectatrices ! Pauline Lefevre et Françoise Lepine tirent leur épingle du jeu avec maestria !
Un très bon divertissement bien accueilli par le public !
“Beau et con à la fois” mais non, ce serait trop simple et Matt moins cultivé que Octave, n’est pas un imbécile, différence de physique, certes, l’un est sportif, l’autre cérébral, mais ils acceptent tous les deux le choix de leur aimée ! Joëlle la meilleure amie de Claudine, va-t-elle l’aider à faire un choix ?
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, Octave est-il vraiment le gentil nounours cultivé, quant à Matt il est de l’époque des amitiés sur réseaux sociaux, que va découvrir Claudine ?
C’est une très bonne comédie, on rit beaucoup, la scène de “Tournez manège” est d’une drôlerie, les réponses aux questions les plus débiles, avec Laspalès chantant une chanson pas très intello, il faut le reconnaître, quant au bel Agustin, il enchantera la jolie blonde et les spectatrices ! Pauline Lefevre et Françoise Lepine tirent leur épingle du jeu avec maestria !
Un très bon divertissement bien accueilli par le public !
« Le plus beau dans tout ça » de Laurent Ruquier dans une mise en scène de Steve Suissa au Théâtre des Variétés est un catalogue amusant à feuilleter sur les critères de la beauté tels que nous les vivons, les subissons.
Une nouvelle fois Laurent Ruquier s’est amusé à mettre en avant les travers de la société, des comportements des humains qui la composent.
Hier c’était l’homosexualité, aujourd’hui ce sont les canons de la beauté qu’il met sur le pupitre.
Son héros ordinaire, à la Pignon, se retrouve dans une partie où l’enjeu est le paraître. Un combat de coqs non pas dans une basse-cour mais dans un magasin d’antiquités : c’est tout dire !
Octave, quoi de plus astucieux comme prénom pour un facteur de piano (il fallait une sacrée dose d’anticipation pour ses parents), amoureux fou de sa belle Claudine doit défendre son couple, comme suite à l’arrivée inopinée d’un rival et quel rival, un ex à la beauté fatale au nom singulier de Matt et comme disait ma voisine, il n’y a rien à jeter ! Mais tout de même un peu tête à claques devant une telle assurance.
Ce beau ténébreux à la voix d’or, pensez donc en plus d’être beau, il chante, danse, comme un dieu et refait surface après dix années d’absence pour reconquérir le cœur de sa belle.
S’ensuit alors une joute verbale sur tous les canons de la beauté, aucuns bons mots ne sont mis à l’écart. Nos deux lurons s’en donnent à cœur joie, même Molière y sera de sa réplique…
Pour l’un, il y a dans la balance, son érudition, son sens de l’humour et ses yeux de cocker attachants et pour l’autre, sa beauté évidemment, sa voix et son charme.
Un combat des plus acharnés pour savoir qui remportera le match, qui sera gagnant du cœur de la belle Claudine, un combat arbitré par sa meilleure amie, la voix de la raison en quelque sorte.
Une belle Claudine qui tout de même ne facilite pas les choses, puisque pour elle il lui faudrait trois hommes. Car il faut réunir pour son idéal masculin, la beauté, l’intelligence et la richesse : qui peut réunir les trois ?
Chacun y va de ses arguments, des défauts aux envies, tous sont recevables.
Alors qui peut répondre à la question dans ce cas là : « Le plus beau dans tout ça » c’est qui ? C’est quoi ? Le physique ou le grand cœur ? La réponse dans la pièce de Laurent Ruquier…
De beaux décors d’Emmanuelle Favre viennent agrémenter cette histoire. Celle-ci est également égayée par une partie de « Tournez manège » qui rappellera de bons souvenirs aux anciens et donnera l’envie aux plus jeunes d’aller faire un tour sur internet pour y découvrir ses moments cultes.
Steve Suissa a pris du plaisir à mettre en scène ces quatre joyeux drilles, en commençant par Régis Laspalès qui avec sa gestuelle bien particulière fait son numéro pour le plus grand plaisir des spectateurs qui se délectent de ses pitreries. Pauline Lefèvre dans la plastique envieuse d’une Claudine qui fait tourner les têtes, récemment dans « La Moustâche » de Sacha Judaszko, ne sait plus à quel saint se vouer. Son amie jouée par Françoise Lépine, récemment dans « Le Lauréat » de Terry Johnson, lui donne un semblant d’équilibre.
Mais la révélation de cette comédie est Agustin Galiana (notamment dans la série française « Clem ») dans le rôle du beau gosse « Matt ». Son accent et sa voix font chavirer plus d’une femme de l’assistance qui ne rate pas une miette de sa très belle performance.
Une nouvelle fois Laurent Ruquier s’est amusé à mettre en avant les travers de la société, des comportements des humains qui la composent.
Hier c’était l’homosexualité, aujourd’hui ce sont les canons de la beauté qu’il met sur le pupitre.
Son héros ordinaire, à la Pignon, se retrouve dans une partie où l’enjeu est le paraître. Un combat de coqs non pas dans une basse-cour mais dans un magasin d’antiquités : c’est tout dire !
Octave, quoi de plus astucieux comme prénom pour un facteur de piano (il fallait une sacrée dose d’anticipation pour ses parents), amoureux fou de sa belle Claudine doit défendre son couple, comme suite à l’arrivée inopinée d’un rival et quel rival, un ex à la beauté fatale au nom singulier de Matt et comme disait ma voisine, il n’y a rien à jeter ! Mais tout de même un peu tête à claques devant une telle assurance.
Ce beau ténébreux à la voix d’or, pensez donc en plus d’être beau, il chante, danse, comme un dieu et refait surface après dix années d’absence pour reconquérir le cœur de sa belle.
S’ensuit alors une joute verbale sur tous les canons de la beauté, aucuns bons mots ne sont mis à l’écart. Nos deux lurons s’en donnent à cœur joie, même Molière y sera de sa réplique…
Pour l’un, il y a dans la balance, son érudition, son sens de l’humour et ses yeux de cocker attachants et pour l’autre, sa beauté évidemment, sa voix et son charme.
Un combat des plus acharnés pour savoir qui remportera le match, qui sera gagnant du cœur de la belle Claudine, un combat arbitré par sa meilleure amie, la voix de la raison en quelque sorte.
Une belle Claudine qui tout de même ne facilite pas les choses, puisque pour elle il lui faudrait trois hommes. Car il faut réunir pour son idéal masculin, la beauté, l’intelligence et la richesse : qui peut réunir les trois ?
Chacun y va de ses arguments, des défauts aux envies, tous sont recevables.
Alors qui peut répondre à la question dans ce cas là : « Le plus beau dans tout ça » c’est qui ? C’est quoi ? Le physique ou le grand cœur ? La réponse dans la pièce de Laurent Ruquier…
De beaux décors d’Emmanuelle Favre viennent agrémenter cette histoire. Celle-ci est également égayée par une partie de « Tournez manège » qui rappellera de bons souvenirs aux anciens et donnera l’envie aux plus jeunes d’aller faire un tour sur internet pour y découvrir ses moments cultes.
Steve Suissa a pris du plaisir à mettre en scène ces quatre joyeux drilles, en commençant par Régis Laspalès qui avec sa gestuelle bien particulière fait son numéro pour le plus grand plaisir des spectateurs qui se délectent de ses pitreries. Pauline Lefèvre dans la plastique envieuse d’une Claudine qui fait tourner les têtes, récemment dans « La Moustâche » de Sacha Judaszko, ne sait plus à quel saint se vouer. Son amie jouée par Françoise Lépine, récemment dans « Le Lauréat » de Terry Johnson, lui donne un semblant d’équilibre.
Mais la révélation de cette comédie est Agustin Galiana (notamment dans la série française « Clem ») dans le rôle du beau gosse « Matt ». Son accent et sa voix font chavirer plus d’une femme de l’assistance qui ne rate pas une miette de sa très belle performance.
La pièce vaut surtout pour Régis Laspalès qui est toujours égal à lui même.
C’est assez inégal, première partie un peu lente ensuite c’est plus rythmé.
On passe un assez bon moment quand même.
J’ai trouvé Agustin Galiana pas mal du tout.
C’est assez inégal, première partie un peu lente ensuite c’est plus rythmé.
On passe un assez bon moment quand même.
J’ai trouvé Agustin Galiana pas mal du tout.
Personnellement j'ai adoré la pièce, ma copine aussi. Moi je voulais voir Regis Laspalès, je la soupçonne d'avoir eu envie de voir Augustin Galiana. On a pas été déçu au contraire.
J’ai retrouvé ce que j'aime et qui me fait rire chez Regis Laspalès, son humour, sa façon de bouger, son phrasé. Il y aussi Françoise Lepine, que j'ai vu dans plusieurs films, mais découvert au théâtre : son rôle de meneuse de jeu "Tournez manèges" est un des plus grands moments de la pièce. La découverte c'est Augustin Galiana, pour le coup. Je ne m'attendais pas à ce qu'un acteur de télévision puisse jouer aussi bien et aussi juste (je sais c’était un parti pris idiot). Son petit accent est charmant et sa diction est parfaite. Les deux décors de la pièce sont réussis, mention spéciale au retournement de situation dans le 3eme acte bien que la fin de la pièce perd un peu de son rythme. Mais on est d'abord là pour rire... et c'est un pari réussi.
Merci monsieur Ruquier. Bravo.
J’ai retrouvé ce que j'aime et qui me fait rire chez Regis Laspalès, son humour, sa façon de bouger, son phrasé. Il y aussi Françoise Lepine, que j'ai vu dans plusieurs films, mais découvert au théâtre : son rôle de meneuse de jeu "Tournez manèges" est un des plus grands moments de la pièce. La découverte c'est Augustin Galiana, pour le coup. Je ne m'attendais pas à ce qu'un acteur de télévision puisse jouer aussi bien et aussi juste (je sais c’était un parti pris idiot). Son petit accent est charmant et sa diction est parfaite. Les deux décors de la pièce sont réussis, mention spéciale au retournement de situation dans le 3eme acte bien que la fin de la pièce perd un peu de son rythme. Mais on est d'abord là pour rire... et c'est un pari réussi.
Merci monsieur Ruquier. Bravo.
Du (petit !) théâtre de Bouvard aux théâtres des Grands Boulevards, Laspalès trace son chemin de faux idiot avec l'aide de Ruquier et une vraie personnalité. Dans cette pièce manifestement écrite sur mesure, il est souvent en limite du "trop", mais garde cependant ce côté bonhomme sympathique.
Un texte costaud, des partenaires qui tiennent plus qu'agréablement leur place (casting réussi... le charme et la présence de l'antiquaire rend la rivalité très crédible), une bonne mise en scène et un très bon décor... tout cela fait une soirée TRES agréable, avec au passage un joli coup de griffe aux réseaux sociaux... et un joli clin d'œil au Don Juan de Molière !!!!
...même si l'on est bien au Boulevard.
Un texte costaud, des partenaires qui tiennent plus qu'agréablement leur place (casting réussi... le charme et la présence de l'antiquaire rend la rivalité très crédible), une bonne mise en scène et un très bon décor... tout cela fait une soirée TRES agréable, avec au passage un joli coup de griffe aux réseaux sociaux... et un joli clin d'œil au Don Juan de Molière !!!!
...même si l'on est bien au Boulevard.
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