Critiques pour l'événement Le joueur d'échecs (avec F. Huster)
Huster qui raconte Zweig dans une mise en scène qui nous embarque sur le bateau.
On y est, on voyage, on se laisse embarquer.
Il y a cette diction particulière d'Huster. On aime, ou pas. Mais il sait faire pour nous raconter des histoires.
Mise en scène et décors contribuent à nous faire voyager sans être spectaculaires.
On y est, on voyage, on se laisse embarquer.
Il y a cette diction particulière d'Huster. On aime, ou pas. Mais il sait faire pour nous raconter des histoires.
Mise en scène et décors contribuent à nous faire voyager sans être spectaculaires.
Francis Huster + Stefan Zweig : une bien belle association.
Et pourtant une déception. Pour avoir vu ce texte joué par un autre comédien je n'ai pas été autant touchée par la performance de ce grand comédien qu'est Francis Huster.
Étonnant peut-être. Malgré la beauté du décor et la qualité de la mise en scène il m'a manqué une certain souffle, notamment dans la progression de la folie du personnage.
Reste un très beau texte porté par un acteur remarquable.
Et pourtant une déception. Pour avoir vu ce texte joué par un autre comédien je n'ai pas été autant touchée par la performance de ce grand comédien qu'est Francis Huster.
Étonnant peut-être. Malgré la beauté du décor et la qualité de la mise en scène il m'a manqué une certain souffle, notamment dans la progression de la folie du personnage.
Reste un très beau texte porté par un acteur remarquable.
Je me pensais meilleur public. J'ai trouvé la prestation de F. Huster peu convaincante. Ce ton pincé, peut-être ? (Ce n'est certes pas ainsi que j'entends la voix de Zweig.)
Quant à la folie du joueur d'échecs, j'étais sur le point de reconnaître Artaud, quand j'ai entendu poindre Louis de Funès. C'est tout dire... Bien sûr, ce long monologue est un tour de force remarquable en soi.
Quant à la folie du joueur d'échecs, j'étais sur le point de reconnaître Artaud, quand j'ai entendu poindre Louis de Funès. C'est tout dire... Bien sûr, ce long monologue est un tour de force remarquable en soi.
Francis Huster joue dans un seul en scène moyen.
Son interprétation du personnage de Zweig a été, pour moi, assez ambivalente, fade et beaucoup trop froide, je dirais même frigide.
Somnolant la plupart du temps, j'ai sursauté à quelques éclats qui apparaissent lors des scènes de folie de Monsieur B. On y perçoit alors son jeu d'acteur et on ne peut qu'admettre que c'est un grand d'acteur.
Mais le tout reste que trop passable. L'histoire est belle mais manque un peu de chaleur.
Son interprétation du personnage de Zweig a été, pour moi, assez ambivalente, fade et beaucoup trop froide, je dirais même frigide.
Somnolant la plupart du temps, j'ai sursauté à quelques éclats qui apparaissent lors des scènes de folie de Monsieur B. On y perçoit alors son jeu d'acteur et on ne peut qu'admettre que c'est un grand d'acteur.
Mais le tout reste que trop passable. L'histoire est belle mais manque un peu de chaleur.
Une pièce qui laisse un sentiment curieux d'inachevé, d'un entre-deux que le metteur en scène n'aurait pas su trancher.
Si l'adaptation d'Eric Emmanuel-Schmitt du roman de Stefan Zweig est plutôt réussie, et le jeu de Francis Huster relativement juste quoiqu'un peu habituel de sa part, la mise en scène de Steve Suissa semble flotter entre deux rives.
Trop mouvementée pour un seul-en-scène, avec Francis Huster alternant mini-déplacements et changements de voix pour incarner d'autres personnages. Mais dans le même temps trop dénudée pour donner au texte l'ampleur qu'il requiert, Francis Huster se démenant seul pour animer le plateau à grand renfort de voix enregistrées pour lui donner la réplique.
Il aurait mieux valu opérer un choix clair entre le seul-en-scène, avec un Francis Huster conteur d'une histoire plutôt que comédien cherchant à la rendre matériellement visible, et la pièce plus classique, avec le renfort bienvenu de 2 ou 3 comédiens qui l'auraient épaulé pour porter cette histoire.
On reste un peu sur sa faim.
Si l'adaptation d'Eric Emmanuel-Schmitt du roman de Stefan Zweig est plutôt réussie, et le jeu de Francis Huster relativement juste quoiqu'un peu habituel de sa part, la mise en scène de Steve Suissa semble flotter entre deux rives.
Trop mouvementée pour un seul-en-scène, avec Francis Huster alternant mini-déplacements et changements de voix pour incarner d'autres personnages. Mais dans le même temps trop dénudée pour donner au texte l'ampleur qu'il requiert, Francis Huster se démenant seul pour animer le plateau à grand renfort de voix enregistrées pour lui donner la réplique.
Il aurait mieux valu opérer un choix clair entre le seul-en-scène, avec un Francis Huster conteur d'une histoire plutôt que comédien cherchant à la rendre matériellement visible, et la pièce plus classique, avec le renfort bienvenu de 2 ou 3 comédiens qui l'auraient épaulé pour porter cette histoire.
On reste un peu sur sa faim.