Critiques pour l'événement Le Cercle des illusionnistes
J'avais adoré le Porteur d'Histoire, mais j'ai beaucoup moins accroché pour le Cercle des Illusionnistes.
C'est plus fouilli au niveau narratif, j'ai eu plus de mal à suivre l'histoire et à m'investir auprès des personnages. Il y a beaucoup d'effets, ce qui est agréable, mais je préférais la "magie" du côté épuré du précédent...
J'ai le sentiment d'un théâtre qui cherche à impressionner le spectateur mais au détriment de l'émotion, c'est dommage car le Porteur d'Histoire avait montré qu'on pouvait faire beaucoup plus avec très peu.
C'est plus fouilli au niveau narratif, j'ai eu plus de mal à suivre l'histoire et à m'investir auprès des personnages. Il y a beaucoup d'effets, ce qui est agréable, mais je préférais la "magie" du côté épuré du précédent...
J'ai le sentiment d'un théâtre qui cherche à impressionner le spectateur mais au détriment de l'émotion, c'est dommage car le Porteur d'Histoire avait montré qu'on pouvait faire beaucoup plus avec très peu.
Une pièce consensuelle, à aller voir en famille !
En bref : Michalik s'intéresse aux illusions, et remonte l'histoire de Décembre, un orphelin à Georges Méliès, l'inventeur de cinéma puis à Robert Houdin, l'inventeur de la magie.
Ce qui m'a beaucoup plu c'est les liens que Michalik tissent entre tous les personnages. Il associe Décembre, à Georges M, puis à Robert H, avec des connexions de lieu, de livre qui tombent entre plusieurs mains, de famille, ca me fait l'effet d'une grande chasse aux trésors.
Aussi : le thème de la pièce est génial. Les illusions. Je trouve que les gens qui jouent avec le réel sont très forts. Le cinéma est bien sur une belle illusion.
Cette pièce est idéale pour y aller avec des personnes d'âges différents : mise en scène très didactique (partie filmée, partie jouée, flash-back) elle plait à tous les âges. Super mise en scène, et supers décors.
Bon spectacle.
En bref : Michalik s'intéresse aux illusions, et remonte l'histoire de Décembre, un orphelin à Georges Méliès, l'inventeur de cinéma puis à Robert Houdin, l'inventeur de la magie.
Ce qui m'a beaucoup plu c'est les liens que Michalik tissent entre tous les personnages. Il associe Décembre, à Georges M, puis à Robert H, avec des connexions de lieu, de livre qui tombent entre plusieurs mains, de famille, ca me fait l'effet d'une grande chasse aux trésors.
Aussi : le thème de la pièce est génial. Les illusions. Je trouve que les gens qui jouent avec le réel sont très forts. Le cinéma est bien sur une belle illusion.
Cette pièce est idéale pour y aller avec des personnes d'âges différents : mise en scène très didactique (partie filmée, partie jouée, flash-back) elle plait à tous les âges. Super mise en scène, et supers décors.
Bon spectacle.
La magie, le talent, les trouvailles de Michalik.
Il n'a plus à le prouver.
Une troupe de 6 comédiens aguerris qui sert parfaitement le texte et qui nous embarque très loin dans l'espace et le temps.
C'est intelligent et drôle
Souvent confus, trop d'infos, trop vite.
Mais même si on lâche un peu c'est pas grave on récupère le fil juste après.
Un bonbon
Il n'a plus à le prouver.
Une troupe de 6 comédiens aguerris qui sert parfaitement le texte et qui nous embarque très loin dans l'espace et le temps.
C'est intelligent et drôle
Souvent confus, trop d'infos, trop vite.
Mais même si on lâche un peu c'est pas grave on récupère le fil juste après.
Un bonbon
J'ai adoré et trouvé Edmond génial ! Je me suis endormie pendant le Porteur d'histoire... oui bon ça va j'étais malade ! Et pas totalement convaincue par le Cercle.
J'ai commencé à apprécier à mi-parcours ! Mais j'ai quand même appris des choses ! On apprend toujours quelque chose dans les pièces de Michalik.
Bref toujours en attente de la pièce géniale et j'espère que la proposition 2020 sera riche en émotions !
J'ai commencé à apprécier à mi-parcours ! Mais j'ai quand même appris des choses ! On apprend toujours quelque chose dans les pièces de Michalik.
Bref toujours en attente de la pièce géniale et j'espère que la proposition 2020 sera riche en émotions !
Bonne soirée et bonne pièce. Mais j'avais déjà vu les trois autres Michalik. Donc moins de surprise dans la mise en scène. Histoire parfois un peu capilotractée, mais c'est aussi nécessaire pour pouvoir mélanger les différents destins / personnages.
Donc une bonne pièce, correctement jouée mais qui n'a pas réussie à m'emporter.
Donc une bonne pièce, correctement jouée mais qui n'a pas réussie à m'emporter.
Bonne pièce (sans plus), vu après les 3 autres, donc moins "agréablement surpris" par la "technique" Michalik, donc un peu déçu ...
« Le cercle des illusionnistes » écrit et mis en scène par Alexis Michalik au théâtre de la Renaissance est une histoire d’Amour romantique sur plusieurs étages, comme les poupées russes « matriochkas ».
Cette pièce qui se joue de théâtre en théâtre, dans le monde entier, depuis sa création le 22 janvier 2014 à la Pépinière-Opéra a toujours autant de succès, pensez avec pour un mardi soir un théâtre plein, malgré la canicule dans un théâtre non climatisé. Les applaudissements et les bravos en sont les témoins.
« Le cercle des illusionnistes » est le deuxième opus de la tétralogie d’Alexis Michalik. Sur le succès de son « Porteur d’histoire » qui marque un tournant dans l’écriture théâtrale, la patte Michalik reconnaissable entre toutes, cette pièce fut récompensée par trois Molières dont celui du meilleur auteur.
Une pièce complexe où les histoires se chevauchent, s’emmêlent, se croisent, à en perdre un peu la tête dans ce tourbillon de magie, d’illusions, de cinéma.
Une histoire dans l’histoire, c’est l’esprit Michalik : jouer avec le temps, jouer avec notre attention, lui qui aime comme dans le cinéma les flash-back comme éléments moteurs. Il aime mêler l’historique au fictif, il aime tout simplement raconter des histoires : il est un créatif pur.
Il a dû aimer construire des puzzles quand il était enfant…
Tout commence dans les années 80, en 84 plus précisément lorsque qu’en toile de fond de cette rencontre amoureuse entre Avril et Décembre, nos deux tourtereaux, se déroule le championnat d’Europe des nations avec le grand Platini.
Décembre qui vit de vol à la tire, des sacs en particulier, contacte la jolie propriétaire de son dernier larcin : Avril qui lui a mis la tête à l’envers. Ils se rencontrent dans un café et c’est la naissance d’une idylle, d’un amour qui va les faire voyager dans d’autres mondes. Celui du célèbre magicien du 19e siècle, le roi de l’illusion nommé Jean-Eugène Robert-Houdin et celui de Georges Méliès, un jeune homme adepte lui aussi de l’illusion, de l’artifice et de la magie : le créateur du spectacle cinématographique qui révolutionna le monde du cinéma avec entre autres ses premiers effets spéciaux. En quelque sorte un passage de flambeau.
Six comédiens sur scène, en alternance sur les quatorze de la distribution : deux femmes et quatre hommes interprètent les vingt-six rôles que compose cette aventure joyeuse et périlleuse. Ce soir ce sont Charles Cabon (Georges), Adrien Cauchetier (Décembre – une belle présence), Matthieu Hornuss (Jean), Constance Labbé (Avril), Charline Paul (Catherine - mon coup de cœur) et Michel Robbe (l’horloger) qui ont charmé et entraîné les spectateurs dans ce cercle aux illusions multiples.
Un travail de comédien toujours sur la brèche, qui n’a pas le temps de se reposer avec les changements de rôles, de décors, à vue dans un rythme intense voulu par la mise en scène de l’auteur aidé par Anaïs Laforêt. Cela ne peut fonctionner que dans cette ambiance folle, folle de vie, d’amour, de passion. Qu’ils soient dans une roulotte, dans une banque ou dans une cave transformée en salle de spectacle, nos gaillards s’en donnent à cœur joie dans la rigueur et la précision de leurs jeux pour nous tenir en haleine, sans jamais relâcher la pression, jusqu’à la scène finale.
Comme toujours dans ses spectacles, Alexis Michalik donne une part belle à la musique avec son complice Romain Trouillet qui aura l’honneur d’être cité dans le texte : un clin d’œil de remerciement bien mérité. Les lumières de Pascal Sautelet ne sont pas en reste ainsi que la scénographie et les vidéos, ô combien importantes, d’Olivier Roset et les costumes de Marion Rebmann. Qui dit magie, dit magicien et les tours ont été réglés par Romain Lalire.
Maintenant que j’ai vu les quatre pièces d’Alexis Michalik, « Le porteur d’histoire » restera mon coup de cœur avec un faible pour « Edmond » que j’ai vu récemment. J’avais été également « réquisitionné » par « Intra muros ».
L’univers d’Alexis Michalik est particulier mais incontournable. C’est un grand auteur, à l’esprit de Troupe, qu’il faut absolument découvrir pour ceux qui n’auraient pas encore franchi le pas.
Cette pièce qui se joue de théâtre en théâtre, dans le monde entier, depuis sa création le 22 janvier 2014 à la Pépinière-Opéra a toujours autant de succès, pensez avec pour un mardi soir un théâtre plein, malgré la canicule dans un théâtre non climatisé. Les applaudissements et les bravos en sont les témoins.
« Le cercle des illusionnistes » est le deuxième opus de la tétralogie d’Alexis Michalik. Sur le succès de son « Porteur d’histoire » qui marque un tournant dans l’écriture théâtrale, la patte Michalik reconnaissable entre toutes, cette pièce fut récompensée par trois Molières dont celui du meilleur auteur.
Une pièce complexe où les histoires se chevauchent, s’emmêlent, se croisent, à en perdre un peu la tête dans ce tourbillon de magie, d’illusions, de cinéma.
Une histoire dans l’histoire, c’est l’esprit Michalik : jouer avec le temps, jouer avec notre attention, lui qui aime comme dans le cinéma les flash-back comme éléments moteurs. Il aime mêler l’historique au fictif, il aime tout simplement raconter des histoires : il est un créatif pur.
Il a dû aimer construire des puzzles quand il était enfant…
Tout commence dans les années 80, en 84 plus précisément lorsque qu’en toile de fond de cette rencontre amoureuse entre Avril et Décembre, nos deux tourtereaux, se déroule le championnat d’Europe des nations avec le grand Platini.
Décembre qui vit de vol à la tire, des sacs en particulier, contacte la jolie propriétaire de son dernier larcin : Avril qui lui a mis la tête à l’envers. Ils se rencontrent dans un café et c’est la naissance d’une idylle, d’un amour qui va les faire voyager dans d’autres mondes. Celui du célèbre magicien du 19e siècle, le roi de l’illusion nommé Jean-Eugène Robert-Houdin et celui de Georges Méliès, un jeune homme adepte lui aussi de l’illusion, de l’artifice et de la magie : le créateur du spectacle cinématographique qui révolutionna le monde du cinéma avec entre autres ses premiers effets spéciaux. En quelque sorte un passage de flambeau.
Six comédiens sur scène, en alternance sur les quatorze de la distribution : deux femmes et quatre hommes interprètent les vingt-six rôles que compose cette aventure joyeuse et périlleuse. Ce soir ce sont Charles Cabon (Georges), Adrien Cauchetier (Décembre – une belle présence), Matthieu Hornuss (Jean), Constance Labbé (Avril), Charline Paul (Catherine - mon coup de cœur) et Michel Robbe (l’horloger) qui ont charmé et entraîné les spectateurs dans ce cercle aux illusions multiples.
Un travail de comédien toujours sur la brèche, qui n’a pas le temps de se reposer avec les changements de rôles, de décors, à vue dans un rythme intense voulu par la mise en scène de l’auteur aidé par Anaïs Laforêt. Cela ne peut fonctionner que dans cette ambiance folle, folle de vie, d’amour, de passion. Qu’ils soient dans une roulotte, dans une banque ou dans une cave transformée en salle de spectacle, nos gaillards s’en donnent à cœur joie dans la rigueur et la précision de leurs jeux pour nous tenir en haleine, sans jamais relâcher la pression, jusqu’à la scène finale.
Comme toujours dans ses spectacles, Alexis Michalik donne une part belle à la musique avec son complice Romain Trouillet qui aura l’honneur d’être cité dans le texte : un clin d’œil de remerciement bien mérité. Les lumières de Pascal Sautelet ne sont pas en reste ainsi que la scénographie et les vidéos, ô combien importantes, d’Olivier Roset et les costumes de Marion Rebmann. Qui dit magie, dit magicien et les tours ont été réglés par Romain Lalire.
Maintenant que j’ai vu les quatre pièces d’Alexis Michalik, « Le porteur d’histoire » restera mon coup de cœur avec un faible pour « Edmond » que j’ai vu récemment. J’avais été également « réquisitionné » par « Intra muros ».
L’univers d’Alexis Michalik est particulier mais incontournable. C’est un grand auteur, à l’esprit de Troupe, qu’il faut absolument découvrir pour ceux qui n’auraient pas encore franchi le pas.
"Le Cercle des Illusionnistes" d’Alexis Michalik au théâtre de la Renaissance, jusqu’au 21 septembre du mardi au samedi à 21h, aussi à 18h le samedi.
-26 ans : 10€ en catégorie 1 selon disponibilités, à acheter au guichet 1h avant le spectacle.
Voilà, j’ai vu les quatre pièces d’Alexis Michalik. Après "Edmond", "Intra Muros" et "Le Porteur d’histoire", "Le Cercle des Illusionnistes". Une belle déception qui a commencé dès le début par l’utilisation d’un micro. On ne savait finalement pas s’il était réservé au seul narrateur où à d’autres personnages. Il s’activait ou se désactivait parfois au milieu d’une réplique sans que l’on comprenne pourquoi, créant une confusion inutile.
N’arrangeant rien, l’acoustique de la salle était très mauvaise. J’étais au fond de l’orchestre au lieu d’être au troisième balcon comme initialement prévu. Et heureusement, sinon je ne suis pas certain que j’aurais pu suivre la pièce ! Je vois deux raisons possibles à ce problème sonore : le ventilateur à ma droite qui ne faisait pourtant pas un bruit fou, et les acteurs eux-mêmes qui manquaient simplement de coffre, au point de vous forcer à tendre sérieusement l’oreille pour suivre des dialogues simples.
Les acteurs ne distinguent d’ailleurs pas particulièrement. Je retiendrai d’eux leurs exagérations répétées : allant du faux accent italien, au le supporter de foot balourd en passant par la bourgeoise coincée qui font sourire dans un premier temps, mais tombent rapidement dans l’excès. Le texte et la mise en scène s’appuient exactement sur les mêmes mécaniques que "Le Porteur d’histoire" mais pas avec la même efficacité. Le début est poussif. On s’emmêle un peu dans les personnages. Les tours de magies ne fonctionnent qu’à moitié car on voit les acteurs disparaître derrière leur écran de fumé. Dès lors que l’on arrive dans la partie plus « historique » de la pièce il y a du mieux mais cela ne dure pas jusqu’à la fin. Une fin qui s’imbrique d’ailleurs assez mal avec le reste de la pièce.
Ce spectacle me laisse donc avec une déception forte en comparaison de l’émerveillement et de l’immersion des trois précédents que l’on peut toujours aller voir sans modération : "Edmond", "Le Porteur d’histoire" et "Intra Muros" !
-26 ans : 10€ en catégorie 1 selon disponibilités, à acheter au guichet 1h avant le spectacle.
Voilà, j’ai vu les quatre pièces d’Alexis Michalik. Après "Edmond", "Intra Muros" et "Le Porteur d’histoire", "Le Cercle des Illusionnistes". Une belle déception qui a commencé dès le début par l’utilisation d’un micro. On ne savait finalement pas s’il était réservé au seul narrateur où à d’autres personnages. Il s’activait ou se désactivait parfois au milieu d’une réplique sans que l’on comprenne pourquoi, créant une confusion inutile.
N’arrangeant rien, l’acoustique de la salle était très mauvaise. J’étais au fond de l’orchestre au lieu d’être au troisième balcon comme initialement prévu. Et heureusement, sinon je ne suis pas certain que j’aurais pu suivre la pièce ! Je vois deux raisons possibles à ce problème sonore : le ventilateur à ma droite qui ne faisait pourtant pas un bruit fou, et les acteurs eux-mêmes qui manquaient simplement de coffre, au point de vous forcer à tendre sérieusement l’oreille pour suivre des dialogues simples.
Les acteurs ne distinguent d’ailleurs pas particulièrement. Je retiendrai d’eux leurs exagérations répétées : allant du faux accent italien, au le supporter de foot balourd en passant par la bourgeoise coincée qui font sourire dans un premier temps, mais tombent rapidement dans l’excès. Le texte et la mise en scène s’appuient exactement sur les mêmes mécaniques que "Le Porteur d’histoire" mais pas avec la même efficacité. Le début est poussif. On s’emmêle un peu dans les personnages. Les tours de magies ne fonctionnent qu’à moitié car on voit les acteurs disparaître derrière leur écran de fumé. Dès lors que l’on arrive dans la partie plus « historique » de la pièce il y a du mieux mais cela ne dure pas jusqu’à la fin. Une fin qui s’imbrique d’ailleurs assez mal avec le reste de la pièce.
Ce spectacle me laisse donc avec une déception forte en comparaison de l’émerveillement et de l’immersion des trois précédents que l’on peut toujours aller voir sans modération : "Edmond", "Le Porteur d’histoire" et "Intra Muros" !
Alors ?
Le cercle des illusionnistes est une pièce écrite et mise en scène par Alexis Michalik, créée après "Le porteur d'Histoire" et avant "Intra Muros" et "Edmond". Allons droit au but : elle concentre les mêmes ficelles que ces autres pièces : le rythme effréné, le prologue philosophique, la quête de ses origines, l'amour des histoires, le peu de comédiens pour beaucoup de personnages, les flash-backs incessants, les voyages et l'accent du sud pour le benêt.
Un personnage déclare à propos de l'invention de ce qui sera le cinéma qu'une fois l'effet de surprise passé, le public retournera au théâtre (rire jaune du public). Avec Michalik, l'effet de surprise passe mais la magie continue d'opérer. Il va de soi qu'une personne qui confond l'auteur avec Frédéric ou Christophe Michalak appréciera d'autant plus qu'il découvre une pièce de Michalik pour la première fois. Le théâtre, la magie, le cinéma et le foot : les thèmes abordés séduisent. Le premier car le public sait pourquoi il est spectateur, le deuxième car il apporte une grande part de poésie, le troisième car il redéfinit les frontières de l'art et le quatrième car il est traité avec humour et sans mépris.
Ces quatre thèmes ne sont pas dénués de lien d'ailleurs. Si le coup de foudre entre un orphelin qui a mal tourné et une femme ingénieur qui boit une menthe à l'eau est trop emmiellé, cette romance n'est qu'un prétexte pour nous raconter les vies de Jean-Eugène Robert-Houdin et Georges Méliès. Critique garantie sans trucage.
Le cercle des illusionnistes est une pièce écrite et mise en scène par Alexis Michalik, créée après "Le porteur d'Histoire" et avant "Intra Muros" et "Edmond". Allons droit au but : elle concentre les mêmes ficelles que ces autres pièces : le rythme effréné, le prologue philosophique, la quête de ses origines, l'amour des histoires, le peu de comédiens pour beaucoup de personnages, les flash-backs incessants, les voyages et l'accent du sud pour le benêt.
Un personnage déclare à propos de l'invention de ce qui sera le cinéma qu'une fois l'effet de surprise passé, le public retournera au théâtre (rire jaune du public). Avec Michalik, l'effet de surprise passe mais la magie continue d'opérer. Il va de soi qu'une personne qui confond l'auteur avec Frédéric ou Christophe Michalak appréciera d'autant plus qu'il découvre une pièce de Michalik pour la première fois. Le théâtre, la magie, le cinéma et le foot : les thèmes abordés séduisent. Le premier car le public sait pourquoi il est spectateur, le deuxième car il apporte une grande part de poésie, le troisième car il redéfinit les frontières de l'art et le quatrième car il est traité avec humour et sans mépris.
Ces quatre thèmes ne sont pas dénués de lien d'ailleurs. Si le coup de foudre entre un orphelin qui a mal tourné et une femme ingénieur qui boit une menthe à l'eau est trop emmiellé, cette romance n'est qu'un prétexte pour nous raconter les vies de Jean-Eugène Robert-Houdin et Georges Méliès. Critique garantie sans trucage.
Après avoir été enthousiasmée par Edmond j'ai attendu en vain d'accrocher au Cercle des illusionnistes... Est-ce le thème, un peu creux ?
Le rythme, si rapide par moment que cela donne le tournis, souligné par des changements d'accents et par la voix parfois criarde de certains acteurs ? Le fait est que finalement j'avais hâte d'arriver au bout, sentiment sans doute accentué par l'inconfort des fauteuils et la chaleur étouffante de juillet.
Je suis donc restée sur ma faim, insensible à la magie. Un bon point tout de même aux acteurs (mis à part le bémol mentionné plus haut) qui assurent une belle performance technique.
Le rythme, si rapide par moment que cela donne le tournis, souligné par des changements d'accents et par la voix parfois criarde de certains acteurs ? Le fait est que finalement j'avais hâte d'arriver au bout, sentiment sans doute accentué par l'inconfort des fauteuils et la chaleur étouffante de juillet.
Je suis donc restée sur ma faim, insensible à la magie. Un bon point tout de même aux acteurs (mis à part le bémol mentionné plus haut) qui assurent une belle performance technique.
Quelle déception !
Après la poésie narrative du « Porteur d’histoire » et la fantaisie littéraire de « Edmond », le joli thème de la magie annonçait une nouvelle réussite d’Alexis Michalik.
Malheureusement, cette fois, la magie n’opère pas ! C’est bavard, confus, trop long, ni drôle ni intéressant, ennuyeux, même les tours de magie tombent à plat.
Michalik se prend les pieds dans le tapis de son propre style dont le brio incontestable ne peut être le seul propos d’une pièce réussie.
Après la poésie narrative du « Porteur d’histoire » et la fantaisie littéraire de « Edmond », le joli thème de la magie annonçait une nouvelle réussite d’Alexis Michalik.
Malheureusement, cette fois, la magie n’opère pas ! C’est bavard, confus, trop long, ni drôle ni intéressant, ennuyeux, même les tours de magie tombent à plat.
Michalik se prend les pieds dans le tapis de son propre style dont le brio incontestable ne peut être le seul propos d’une pièce réussie.
Alexis Michalik a pris la plume pour proposer une histoire en construction en poupées russes. Il nous propose une plongée fascinante dans le monde de la prestidigitation et de la naissance du cinéma.
Prêt pour un voyage extraordinaire dans le temps et la magie?
D'une rencontre innocente en 1984 entre Décembre et Avril, un voleur et une ingénieure spécialisée dans la conception des coffres-forts va naître une aventure extraordinaire. Du 21ème siècle on va partir vers d'autres époques à la découverte d'inventions surprenantes. J'ai rencontré Jean-Eugène Robert-Houdon, horloger, mécanicien, créateur d’automates, inventeur et magicien et Georges Méliès, l’un des plus grands réalisateurs français de la fin du 19ème siècle.
Je ne veux pas raconter trop de chose car il faut laisser la magie opérer auprès du spectateur. Car il y a matière a être émerveillé. Tout d'abord, une histoire magnifiquement écrite par Alexis Michalik, des comédiens très talentueux et une mise en scène pleine d'imagination et d'intelligence. Il est rare de trouver tout cela réuni dans un seul spectacle alors cela donne forcément un coup de coeur. Des étoiles dans les yeux et le sourire au coin des lèvres, j'ai vraiment voyagé et rencontré des personnages authentiques et attachants.
Un sublime spectacle qui m'a vraiment touchée. J'ai passé un très agréable moment. Alors si vous souhaitez passer une agréable soirée, allez à la rencontre du Cercle des illusionnistes.
Prêt pour un voyage extraordinaire dans le temps et la magie?
D'une rencontre innocente en 1984 entre Décembre et Avril, un voleur et une ingénieure spécialisée dans la conception des coffres-forts va naître une aventure extraordinaire. Du 21ème siècle on va partir vers d'autres époques à la découverte d'inventions surprenantes. J'ai rencontré Jean-Eugène Robert-Houdon, horloger, mécanicien, créateur d’automates, inventeur et magicien et Georges Méliès, l’un des plus grands réalisateurs français de la fin du 19ème siècle.
Je ne veux pas raconter trop de chose car il faut laisser la magie opérer auprès du spectateur. Car il y a matière a être émerveillé. Tout d'abord, une histoire magnifiquement écrite par Alexis Michalik, des comédiens très talentueux et une mise en scène pleine d'imagination et d'intelligence. Il est rare de trouver tout cela réuni dans un seul spectacle alors cela donne forcément un coup de coeur. Des étoiles dans les yeux et le sourire au coin des lèvres, j'ai vraiment voyagé et rencontré des personnages authentiques et attachants.
Un sublime spectacle qui m'a vraiment touchée. J'ai passé un très agréable moment. Alors si vous souhaitez passer une agréable soirée, allez à la rencontre du Cercle des illusionnistes.
Totalement envoûté par le Porteur d'histoires, j'espérais me laisser emporter par cette nouvelle histoire. Et si l'on ne peut nier une originalité, une audace et une inventivité certaine à cette nouvelle pièce d'Alexis Michalik, le charme a moins opéré cette fois.
Dans le Porteur d'histoires, ce charme nous tombait dessus sans qu'on s'y attende. Dans le Cercle des illusionnistes, on entrevoit trop souvent les ficelles de la machine à rêves que Michalik veut déployer. Tous les effets visuels et revirements spatio-temporels semblent avoir été convoqués, pour en mettre plein la vue.
Mais au final, on perd de vue l'intrigue, le cheminement de personnage et le charme si inattendus du Porteur, qui venaient précisément du fait que la magie était au rendez-vous, sans qu'on l'ait convoquée de force.
Dans le Porteur d'histoires, ce charme nous tombait dessus sans qu'on s'y attende. Dans le Cercle des illusionnistes, on entrevoit trop souvent les ficelles de la machine à rêves que Michalik veut déployer. Tous les effets visuels et revirements spatio-temporels semblent avoir été convoqués, pour en mettre plein la vue.
Mais au final, on perd de vue l'intrigue, le cheminement de personnage et le charme si inattendus du Porteur, qui venaient précisément du fait que la magie était au rendez-vous, sans qu'on l'ait convoquée de force.
Dans le même genre