Critiques pour l'événement La machine de Turing
Une pièce intéressante, très bien portée. Amaury de Crayencour est étincelant, Matyas Simon très convaincant (déçu de ne pas avoir vu Benoît Solès...).
Malheureusement quelques longueurs viennent alourdir un spectacle autrement assez bien huilé.
Ca crie un peu trop à mon goût, et ça ça dénature par moments les émotions.
Il y a un côté un peu trop linéaire, on ne surprend pas vraiment le spectateur.
En bref, bon spectacle, mais un peu surcoté
Malheureusement quelques longueurs viennent alourdir un spectacle autrement assez bien huilé.
Ca crie un peu trop à mon goût, et ça ça dénature par moments les émotions.
Il y a un côté un peu trop linéaire, on ne surprend pas vraiment le spectateur.
En bref, bon spectacle, mais un peu surcoté
Acteurs au top de leur art théâtrale pour une thématique peu explorée au théâtre : l’homosexualité incarnée par le personnage de Alan Turing dont le génie du codage au service des forces alliées pendant la seconde guerre mondiale resta longtemps caché parce qu’il était gay.
4 Molières et 700 représentations pour ce sujet certes passionnant mais dont le traitement m’a clairement ennuyé.
Texte et mise en scène m’ont semblé sans émotion, souvent emphatiques.
Les comédiens, denses et énergiques, déploient beaucoup d’énergie. Malheureusement cela ne suffit pas pour insuffler l’ampleur et le souffle qui manque à ce spectacle multiprimé, j’en cherche encore les raisons…
4 Molières et 700 représentations pour ce sujet certes passionnant mais dont le traitement m’a clairement ennuyé.
Texte et mise en scène m’ont semblé sans émotion, souvent emphatiques.
Les comédiens, denses et énergiques, déploient beaucoup d’énergie. Malheureusement cela ne suffit pas pour insuffler l’ampleur et le souffle qui manque à ce spectacle multiprimé, j’en cherche encore les raisons…
Je suis un passionné de vulgarisation scientifique, et le test de Turing, que je connaissais avant de voir la pièce, est potentiellement la source d’innombrable scenarios intellectuellement stimulants.
Cette pièce n'a rien à voir avec ça.
En terme de stimulation intellectuelle, au sens scientifique, elle n'apporte presque rien.
Le véritable thème de la pièce est l'homosexualité. C'est le drame d'un homme génial, mais qui vit malheureusement dans une époque où sa sexualité est durement réprimandée.
J'ai donc été déçu, parce que je ne m'attendais à autre chose, et le pitch que j'ai lu ne m'a absolument pas fait comprendre de quoi il s'agissait.
Malgré cela, j'ai trouvé les acteurs excellents.
Cette pièce n'a rien à voir avec ça.
En terme de stimulation intellectuelle, au sens scientifique, elle n'apporte presque rien.
Le véritable thème de la pièce est l'homosexualité. C'est le drame d'un homme génial, mais qui vit malheureusement dans une époque où sa sexualité est durement réprimandée.
J'ai donc été déçu, parce que je ne m'attendais à autre chose, et le pitch que j'ai lu ne m'a absolument pas fait comprendre de quoi il s'agissait.
Malgré cela, j'ai trouvé les acteurs excellents.
Vue le 28.04.2019 au théâtre Michel
Un bon moment en compagnie de Benoit Solès et Amaury de Crayencour.
Quelques longueurs et certains personnages moins approfondis.
Sujet très prenant et fort.
Un bon moment en compagnie de Benoit Solès et Amaury de Crayencour.
Quelques longueurs et certains personnages moins approfondis.
Sujet très prenant et fort.
Ne vous fiez pas au titre : ici, on parlera de l'homosexualité de Turing plutôt que de sa machine. Sans être exceptionnelle, la pièce se laisse regarder et les acteurs tiennent la route.
Le théâtre est minuscule mais charmant.
Le théâtre est minuscule mais charmant.
Qu’arrive-t-il lorsque les mondes si éloignés de la science et du théâtre se rencontrent ? C’est la question que je me suis posée en allant voir « la machine de Turing » au théâtre Actuel (m.e.s de Tristan Petitgirard).
L’acteur (et auteur de la pièce) Benoit Solès campe le rôle de l’anglais Alan Turing, mathématicien hors pair -et hors norme- ayant déchiffré le code de la machine Enigma qui permettait aux allemands de coder leurs communications pendant la 2nde guerre mondiale. Le nom d’Alan Turing a été très longtemps tu par les autorités britanniques et on sent dans la mise en scène de Benoit Solès l’envie de rendre hommage à ce génie et à sa vie broyée. Avec un parti pris très différent du film « Imitation Game », Benoit Solès a choisi de raconter l’histoire d’Alan Turing en prenant comme point de départ le difficile parcours de sa vie d’après-guerre.
Benoit Solès se transforme ainsi au fil de la pièce, tantôt acteur- un Alan Turing atypique et étrange- et narrateur. Accompagné par son compagnon de scène Amaury de Crayencour qui interprète tour à tour les rôles du sergent Ross et de l’amant de Turing, nous découvrons l’exploit de Turing, sa vie de silence et sa condamnation pour son orientation sexuelle dans les années 50. La construction de la pièce est intelligente et les deux acteurs font preuves de beaucoup de sérieux à restituer cette histoire vraie, avec un fond de construction théâtrale qui fonctionne.
Même s’il y a dans cette pièce tout un travail de mémoire, d’interprétation et d’adaptation à saluer, il m’aura néanmoins manqué une étincelle pour être emballée. L’histoire est intéressante mais la pièce ne suscite pas de grandes émotions et donc pas de coup de coeur.
L’acteur (et auteur de la pièce) Benoit Solès campe le rôle de l’anglais Alan Turing, mathématicien hors pair -et hors norme- ayant déchiffré le code de la machine Enigma qui permettait aux allemands de coder leurs communications pendant la 2nde guerre mondiale. Le nom d’Alan Turing a été très longtemps tu par les autorités britanniques et on sent dans la mise en scène de Benoit Solès l’envie de rendre hommage à ce génie et à sa vie broyée. Avec un parti pris très différent du film « Imitation Game », Benoit Solès a choisi de raconter l’histoire d’Alan Turing en prenant comme point de départ le difficile parcours de sa vie d’après-guerre.
Benoit Solès se transforme ainsi au fil de la pièce, tantôt acteur- un Alan Turing atypique et étrange- et narrateur. Accompagné par son compagnon de scène Amaury de Crayencour qui interprète tour à tour les rôles du sergent Ross et de l’amant de Turing, nous découvrons l’exploit de Turing, sa vie de silence et sa condamnation pour son orientation sexuelle dans les années 50. La construction de la pièce est intelligente et les deux acteurs font preuves de beaucoup de sérieux à restituer cette histoire vraie, avec un fond de construction théâtrale qui fonctionne.
Même s’il y a dans cette pièce tout un travail de mémoire, d’interprétation et d’adaptation à saluer, il m’aura néanmoins manqué une étincelle pour être emballée. L’histoire est intéressante mais la pièce ne suscite pas de grandes émotions et donc pas de coup de coeur.
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