Critiques pour l'événement La Dame Blanche
Ainsi donc la voilà la fameuse pièce aux trois nominations aux Molières, celle dont le tout Paris ne cesse de parler, celle qui promet la peur à son spectateur. Bien, alors je ne sais pas si c’est l’excès de publicité ou autre, mais ce « Stephen King made in Breizh » m’a laissé sur ma faim.
Bien sûr, il faut reconnaître à cette pièce le mérite de créer un univers encore jamais vu (du moins pour moi) au théâtre. Dès l’entrée en salle, le spectateur baigne dans une atmosphère mystérieuse plaisante et pour le moins prometteuse. Atmosphère, atmosphère … non mais est-ce que cette pièce se résume seulement à une question d’atmosphère ? Non … et oui.
Oui, car cette ambiance crée réellement le sel de cette pièce. Autant le dire, on s’attend à ce que le surnaturel nous saisisse dès les projecteurs éclairés. Le premier effet visuel est d’ailleurs des plus réussis. Cependant, de là à dire que cela suscite la peur, je n’irai pas jusque-là. Mention spéciale aux beaux décors mobiles qui permettent de créer une multitude de lieux. L’espace scénique est vraiment très bien utilisé.
Non, car il y a l’histoire. Malheureusement, une histoire qui a eu toutes les difficultés à me convaincre. Tout le monde connaît le mythe de la Dame Blanche. Je m’attendais donc à ce que cette pièce colle, peu ou prou, à la légende urbaine. Erreur ! Elle s’en écarte allègrement. Il m’a bien fallu vingt minutes pour commencer à me laisser porter par l’histoire, mais j’ai globalement trouvé que le texte comportait des longueurs. Beaucoup plus gênant, deux comédiens avaient tendance à surjouer leurs rôles.
Au regard de tout ce que j’avais pu entendre sur cette Dame Blanche, je m’attendais donc à bien mieux. Dommage.
Bien sûr, il faut reconnaître à cette pièce le mérite de créer un univers encore jamais vu (du moins pour moi) au théâtre. Dès l’entrée en salle, le spectateur baigne dans une atmosphère mystérieuse plaisante et pour le moins prometteuse. Atmosphère, atmosphère … non mais est-ce que cette pièce se résume seulement à une question d’atmosphère ? Non … et oui.
Oui, car cette ambiance crée réellement le sel de cette pièce. Autant le dire, on s’attend à ce que le surnaturel nous saisisse dès les projecteurs éclairés. Le premier effet visuel est d’ailleurs des plus réussis. Cependant, de là à dire que cela suscite la peur, je n’irai pas jusque-là. Mention spéciale aux beaux décors mobiles qui permettent de créer une multitude de lieux. L’espace scénique est vraiment très bien utilisé.
Non, car il y a l’histoire. Malheureusement, une histoire qui a eu toutes les difficultés à me convaincre. Tout le monde connaît le mythe de la Dame Blanche. Je m’attendais donc à ce que cette pièce colle, peu ou prou, à la légende urbaine. Erreur ! Elle s’en écarte allègrement. Il m’a bien fallu vingt minutes pour commencer à me laisser porter par l’histoire, mais j’ai globalement trouvé que le texte comportait des longueurs. Beaucoup plus gênant, deux comédiens avaient tendance à surjouer leurs rôles.
Au regard de tout ce que j’avais pu entendre sur cette Dame Blanche, je m’attendais donc à bien mieux. Dommage.
Une immersion dans le monde de l'effroi lorsqu'on pénètre dans le théâtre.
Le climax avant-scène est angoissant avec les acteurs grimés en fantôme qui se baladent dans les rangs du public. La tension est palpable. On s'attend à voir un spectacle terrifiant qui va nous emporter durant près de deux heures.
Finalement la suite n'est qu'un énième vaudeville au royaume du "fantastique". Le tout est extrêmement décevant et se ringardise avec une succession d'humour saupoudrée lourdement. Au final on s'ennuie et on reste sur sa faim, surtout quand on nous invitait à avoir peur pour la première fois au théâtre. Les décors sont beaux et les effets spéciaux surprenant pour une pièce de théâtre.
Le climax avant-scène est angoissant avec les acteurs grimés en fantôme qui se baladent dans les rangs du public. La tension est palpable. On s'attend à voir un spectacle terrifiant qui va nous emporter durant près de deux heures.
Finalement la suite n'est qu'un énième vaudeville au royaume du "fantastique". Le tout est extrêmement décevant et se ringardise avec une succession d'humour saupoudrée lourdement. Au final on s'ennuie et on reste sur sa faim, surtout quand on nous invitait à avoir peur pour la première fois au théâtre. Les décors sont beaux et les effets spéciaux surprenant pour une pièce de théâtre.
Un divertissement bon public (qui n'évite quelques clichés sur la position des femmes dans la gendarmerie).
Si la pièce s'essouffle rapidement -et pour longtemps- après un début en grande pompe, elle trouve un second souffle grâce un rebondissement du scénario!
Bien que la pièce soit considérée comme participative, on peut déplorer que le "filon" de l'apparition surnaturelle dans la salle ne soit pas d'avantage creusé alors que la mise en scène est très (trop?) riche de décors soignés ainsi que d'effets sonores et visuelles.
Le jeu des acteurs est bon dans l'ensemble ! Mais je n'ai eu aucun coup de coeur d'interprétation. Mention spéciale pour la comédienne jouant rôle de la vieille folle.
Au risque d'être chagrin, je conclurais que je ne comprends pas vraiment l'engouement suscité par cette pièce.
Petite remarque, en semaine la salle n'est pas remplie, n'hésitez pas à aller vous placer plus prêt bien que, étonnement, les ouvreurs/euses ne le fassent pas.
Si la pièce s'essouffle rapidement -et pour longtemps- après un début en grande pompe, elle trouve un second souffle grâce un rebondissement du scénario!
Bien que la pièce soit considérée comme participative, on peut déplorer que le "filon" de l'apparition surnaturelle dans la salle ne soit pas d'avantage creusé alors que la mise en scène est très (trop?) riche de décors soignés ainsi que d'effets sonores et visuelles.
Le jeu des acteurs est bon dans l'ensemble ! Mais je n'ai eu aucun coup de coeur d'interprétation. Mention spéciale pour la comédienne jouant rôle de la vieille folle.
Au risque d'être chagrin, je conclurais que je ne comprends pas vraiment l'engouement suscité par cette pièce.
Petite remarque, en semaine la salle n'est pas remplie, n'hésitez pas à aller vous placer plus prêt bien que, étonnement, les ouvreurs/euses ne le fassent pas.
La dame blanche aurait pu être une très bonne pièce de boulevard : la mise en scène est millimétrée, les effets spéciaux efficaces, l'histoire assez universelle pour parler à tous les ados (car c'est bien de l'horreur "chair de poule", pas celle qui vous prend au tripes). Malheureusement la distribution ruine tout d'entrée de jeu. Sébastien Azzopardi atteint ici un niveau rarement atteint pour du théâtre professionnel : aucune émotion du début jusqu'à la fin, constamment faux, ce qui est très gênant quand on tient le rôle principal, incarnant un homme tourmenté, au bord de la folie. Sa prestation (ou sa direction d'acteurs) semble tirer ses camarades vers le bas. Est-ce parce qu'il met en scène que personne ne lui a parlé de son jeu ? Quoi qu'il en soit, à partir de la deuxième minute, on y croit plus. Michèle Garcia, qui avait été nominée pour un molière, a quitté la distribution. Quelques seconds rôles s'en sortent toutefois bien, mais les premiers...
Toute la pièce est baignée d'un humour qui passe assez bien, restant éloigné des scènes d'angoisse servies par une très bonne mise en scène. Puis arrive le dernier acte. On change de ton, on change de thème. Alors qu'on aimerait voir la fin de la pièce, attention, spoilers, l'ambiance est ruinée par des blagues de plus en plus potaches ("Si t'es fier d'être consanguin tape dans tes mains!" ou des références à Star Wars qui n'ont rien à faire là) dans ce qui est devenue une pièce policière et finit sur un combat au couteau d'une mollesse incroyable, surtout compte tenu de la précision avec laquelle sont jouées les scènes précédentes.
Bref, un beau gâchis. Si on enlevait ces blagues cliché et potaches, si on amputait ce dernier acte (en ce terminant à l'avant dernier, la pièce aurait au moins gardé sa cohérence), et surtout en renouvelant la distribution, on aurait pu assister à une pièce d'horreur de boulevard, ce qui reste une très bonne idée.
Toute la pièce est baignée d'un humour qui passe assez bien, restant éloigné des scènes d'angoisse servies par une très bonne mise en scène. Puis arrive le dernier acte. On change de ton, on change de thème. Alors qu'on aimerait voir la fin de la pièce, attention, spoilers, l'ambiance est ruinée par des blagues de plus en plus potaches ("Si t'es fier d'être consanguin tape dans tes mains!" ou des références à Star Wars qui n'ont rien à faire là) dans ce qui est devenue une pièce policière et finit sur un combat au couteau d'une mollesse incroyable, surtout compte tenu de la précision avec laquelle sont jouées les scènes précédentes.
Bref, un beau gâchis. Si on enlevait ces blagues cliché et potaches, si on amputait ce dernier acte (en ce terminant à l'avant dernier, la pièce aurait au moins gardé sa cohérence), et surtout en renouvelant la distribution, on aurait pu assister à une pièce d'horreur de boulevard, ce qui reste une très bonne idée.
La grande majorité du spectacle se situe... avant que le spectacle ne commence. Il est nécessaire d'arriver en avance pour entrer dans une atmosphère très particulière.
L'histoire n'est pas particulièrement brillante, mais assez vraisemblable pour ne pas perdre le spectateur. Le jeu des acteurs est assez bon, sauf celui de Jugnot. Cherche t-il à faire une parodie de série B ? Par moment on le croirait, et par moment pas du tout.
Les décors sont simples mais originaux, néanmoins les effets spéciaux sont un peu attendus.
Cette pièce est un train fantôme d'une heure et demi, on a jamais vraiment peur (parfois quelques sursaut pour les plus sensibles) mais l'angoisse de pénétrer ce théâtre hanté, sans pouvoir en ressortir est présente.
L'histoire n'est pas particulièrement brillante, mais assez vraisemblable pour ne pas perdre le spectateur. Le jeu des acteurs est assez bon, sauf celui de Jugnot. Cherche t-il à faire une parodie de série B ? Par moment on le croirait, et par moment pas du tout.
Les décors sont simples mais originaux, néanmoins les effets spéciaux sont un peu attendus.
Cette pièce est un train fantôme d'une heure et demi, on a jamais vraiment peur (parfois quelques sursaut pour les plus sensibles) mais l'angoisse de pénétrer ce théâtre hanté, sans pouvoir en ressortir est présente.
Courez au théâtre pour vivre une expérience très réussie. Un thriller fantastique de qualité, bien plus drôle à vivre que devant une télévision.
Toutes les émotions sont réunies et ce travail de qualité mérite de prendre le risque de se confronter à ses peurs.
Une équipe talentueuse qui réussit une fois de plus le pari de nous surprendre, de nous faire rire et de nous faire peur.
Toutes les émotions sont réunies et ce travail de qualité mérite de prendre le risque de se confronter à ses peurs.
Une équipe talentueuse qui réussit une fois de plus le pari de nous surprendre, de nous faire rire et de nous faire peur.
J'y allais pour avoir peur, j'y ai ri. Beaucoup. Trop... Beaucoup d'effets, pas beaucoup d'ambiance. Le jeu des acteurs était approximatif, c'était plus bruyant qu'effrayant mais je dois avouer que le public était hilare alors peut-être est-ce moi...?
On est en tous cas très loin de ce type de théâtre tel qu'il peut être joué à Londres où là, vous avez vraiment "les pétoches" ! Pour moi le contrat n'est donc pas rempli, hélas !
On est en tous cas très loin de ce type de théâtre tel qu'il peut être joué à Londres où là, vous avez vraiment "les pétoches" ! Pour moi le contrat n'est donc pas rempli, hélas !
Mise en scène, décors et effets spéciaux très élaborés et innovants, mais c'est bien là tout l'intérêt de la pièce.
Une histoire qui commence comme un téléfilm de l'aprés-midi sur m6 et finit dans un esprit grand-guignolesque un peu lourdeau. Les acteurs sont bons mais les personnages trop stéréotypés.
Bref une super bonne idée de départ, une réussite visuelle, mais un scénario trop pauvre et attendu, dommage !
Une histoire qui commence comme un téléfilm de l'aprés-midi sur m6 et finit dans un esprit grand-guignolesque un peu lourdeau. Les acteurs sont bons mais les personnages trop stéréotypés.
Bref une super bonne idée de départ, une réussite visuelle, mais un scénario trop pauvre et attendu, dommage !
Divertissant (et encore?), du bon travail, une belle réussite auprès du jeune public.
Rien de plus à dire. Déjà pas mal dans ce bien triste début d'été théâtral. Vivement la rentrée.
Rien de plus à dire. Déjà pas mal dans ce bien triste début d'été théâtral. Vivement la rentrée.
Avant que la pièce ne commence on est déjà plongé dans l'ambiance : ouvreurs déguisés, personnages qui hantent la salle.... On se prend au jeu et c'est avec le sourire aux lèvres et un léger frisson que l'on commence à regarder la pièce !
J'ai adoré l'atmosphère de "train fantôme", c'est une manière différente de faire un manoir hanté. Les décors m'ont énormément plu, cela m'a fait penser aux "39 marches" dans les nombreuses idées qui en découlent. L'histoire peut paraître de prime abord simpliste mais je l'ai trouvée assez sympa.
Par contre le gros point négatif pour moi ce sont le jeu des acteurs que j'ai trouvé pas terrible et pas à la hauteur. En outre 1h45 c'est un peu long pour ce genre de pièce.
C'est donc une pièce très divertissante, à voir en famille, mais il ne faut pas s'attendre à quelque chose de formidable non plus.
J'ai adoré l'atmosphère de "train fantôme", c'est une manière différente de faire un manoir hanté. Les décors m'ont énormément plu, cela m'a fait penser aux "39 marches" dans les nombreuses idées qui en découlent. L'histoire peut paraître de prime abord simpliste mais je l'ai trouvée assez sympa.
Par contre le gros point négatif pour moi ce sont le jeu des acteurs que j'ai trouvé pas terrible et pas à la hauteur. En outre 1h45 c'est un peu long pour ce genre de pièce.
C'est donc une pièce très divertissante, à voir en famille, mais il ne faut pas s'attendre à quelque chose de formidable non plus.
Scénario assez classique inspiré des récits d’épouvante et de fantastique. Ce qui fait donc l’originalité (et sans doute le succès du spectacle), c’est, outre la qualité des comédiens, de suivre ce type d’intrigue au théâtre.
Effets spéciaux, humour, interactions avec le public, bref : un bon moment de théâtre populaire à partager avec des ados si possible.
Une seule petite remarque : Arthur Jugnot a un ton de voix exagérément guttural tout au long de la pièce, presque parodique parfois.
Effets spéciaux, humour, interactions avec le public, bref : un bon moment de théâtre populaire à partager avec des ados si possible.
Une seule petite remarque : Arthur Jugnot a un ton de voix exagérément guttural tout au long de la pièce, presque parodique parfois.
Dès le début, le spectateur est immergé par l'ambiance de l'affiche.
Dans les escaliers, les couloirs, dans la salle rodent des personnages au look étrange.
On s'attend donc à frissonner...
Finalement quand le rideau se lève, on comprend assez vite que l'on ne frissonnera pas comme nous l'avions imaginé. La dame blanche est avant tout une pièce de théâtre où l'on rit beaucoup, rire de "peur" ou rire de bon coeur. Les dialogues, les personnages et la mise en scène sont très culottés, prenant souvent à partie le public, ce qui en fait une pièce interactive.
Le public se prend au jeu et passe la soirée dans un tourbillon de folie, de couleurs, de musiques et de bruitages, judicieusement choisis. Cette pièce casse les codes traditionnels du théâtre et empreinte ceux du cinéma. C'est un pari osé mais réussi !
Dans les escaliers, les couloirs, dans la salle rodent des personnages au look étrange.
On s'attend donc à frissonner...
Finalement quand le rideau se lève, on comprend assez vite que l'on ne frissonnera pas comme nous l'avions imaginé. La dame blanche est avant tout une pièce de théâtre où l'on rit beaucoup, rire de "peur" ou rire de bon coeur. Les dialogues, les personnages et la mise en scène sont très culottés, prenant souvent à partie le public, ce qui en fait une pièce interactive.
Le public se prend au jeu et passe la soirée dans un tourbillon de folie, de couleurs, de musiques et de bruitages, judicieusement choisis. Cette pièce casse les codes traditionnels du théâtre et empreinte ceux du cinéma. C'est un pari osé mais réussi !
Une pièce originale qui tient difficilement sa promesse.
L’idée première de cette nouvelle création de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino est plutôt prometteuse : nous faire peur au théâtre en reprenant la célèbre légende de la dame blanche. Dès lors, on ne s’attend pas à une histoire très élaborée mais seulement à frissonner. Alors peux-t-on vraiment avoir peur au théâtre ? Ici, la réponse est non (ou presque) !
Le problème de cette pièce est bien là, elle ne parvient pas à atteindre son objectif principal. Ce qui se déroule sur scène ne fait pas peur ; seul ce qui se passe dans le public (ou l’appréhension de ce qui pourrait s’y passer) fait légèrement angoisser les spectateurs. Les nombreux effets spéciaux ne parviennent pas à rendre crédibles les actes qui se déroulent sur les planches, alors on n’y croit pas. Du coup la pauvreté du texte se fait un peu ressentir.
Que reste-t-il ? De belles choses tout de même ! Tout d’abord il y a un décor magnifique, digne des comédies musicales type Broadway. Il y a aussi toute une ambiance (lumières, bruitages, musiques, costumes) particulièrement travaillée et réussie. Et puis, si on frissonne peu, on rit tout de même pas mal. Ce qui se passe sur scène est tellement incroyable que des éclats de rire fusent régulièrement dans la salle : « Ils n’ont pas osé ? Et bien si, justement ! » Enfin, la plupart des comédiens sont convaincants et jouent malicieusement à nous faire rire de peur.
Une pièce à voir par curiosité, pour rire beaucoup et frissonner légèrement. Le pari risqué pris par la troupe mérite tout de même d’être salué.
L’idée première de cette nouvelle création de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino est plutôt prometteuse : nous faire peur au théâtre en reprenant la célèbre légende de la dame blanche. Dès lors, on ne s’attend pas à une histoire très élaborée mais seulement à frissonner. Alors peux-t-on vraiment avoir peur au théâtre ? Ici, la réponse est non (ou presque) !
Le problème de cette pièce est bien là, elle ne parvient pas à atteindre son objectif principal. Ce qui se déroule sur scène ne fait pas peur ; seul ce qui se passe dans le public (ou l’appréhension de ce qui pourrait s’y passer) fait légèrement angoisser les spectateurs. Les nombreux effets spéciaux ne parviennent pas à rendre crédibles les actes qui se déroulent sur les planches, alors on n’y croit pas. Du coup la pauvreté du texte se fait un peu ressentir.
Que reste-t-il ? De belles choses tout de même ! Tout d’abord il y a un décor magnifique, digne des comédies musicales type Broadway. Il y a aussi toute une ambiance (lumières, bruitages, musiques, costumes) particulièrement travaillée et réussie. Et puis, si on frissonne peu, on rit tout de même pas mal. Ce qui se passe sur scène est tellement incroyable que des éclats de rire fusent régulièrement dans la salle : « Ils n’ont pas osé ? Et bien si, justement ! » Enfin, la plupart des comédiens sont convaincants et jouent malicieusement à nous faire rire de peur.
Une pièce à voir par curiosité, pour rire beaucoup et frissonner légèrement. Le pari risqué pris par la troupe mérite tout de même d’être salué.
Un spectacle très réussi, une mise en scène novatrice qui n'a rien à envier à Broadway !
Les effets spéciaux et l'ambiance générale de la pièce permettent une immersion totale dans cet univers boisé et effrayant.
Même si l'intrigue et le texte n'ont rien de très original, peu importe : les comédiens sont convaincants, le décor, les lumières, la mise en scène parviennent à nous faire "frissonner de rire".
Bravo, le pari est tenu !
Les effets spéciaux et l'ambiance générale de la pièce permettent une immersion totale dans cet univers boisé et effrayant.
Même si l'intrigue et le texte n'ont rien de très original, peu importe : les comédiens sont convaincants, le décor, les lumières, la mise en scène parviennent à nous faire "frissonner de rire".
Bravo, le pari est tenu !
A lire avant d'avoir vu la pièce :
C'est une pièce très divertissante qui propose plein de petites originalités. Le niveau des acteurs est tout à fait correct et on ne s'ennuie pas vraiment. Des moyens techniques bien mis en valeur, une histoire assez classique et attendue, mais qui tient debout et qui propose des retournements suffisamment efficaces et bien amenés pour entretenir la distraction jusqu'au bout du spectacle. Donc n'hésitez pas trop longtemps à y aller si votre but est de passer une bonne soirée, vous serez comblés.
A lire après avoir vu la pièce :
La pièce a le mérite d'avoir une ambition originale, celle d'effrayer le spectateur tout en restant assez bon enfant, et d'atteindre ses objectifs. Malgré tout, on notera un modèle qui s'essouffle assez rapidement.
Bien entendu, on se lasse vite des "Jump scare" (sursaut de peur), maintenant considérés comme ringards au cinéma mais tellement peu vus au théâtre. Mais la mise en scène s'appuie aussi sur d'autres éléments pour instaurer la peur. On note par exemple une assez bonne utilisation des micros pour faire résonner les voix au bon moment, avec même certains passages qui font alterner voix d'outre-tombe et voix normale qui mettent en valeur l'effet. L'utilisation des lumières est cependant pour moi le principal défaut de la mise en scène. Par moment on y voit trop, comme lorsque le public est éclairée par une lumière bleue coupant pas mal de l'effet d'immersion, et par moment les effets lumières ne sont clairement pas finis. En particulier l'utilisation d'incrustations lumineuses sur le décor, comme les particules qui tombent sur le personnage lorsqu'il se fait maudire, car le rendu fait un peu bon marché.
En contrepartie, la mise en scène elle-même est très bien rodée, les changements de décors se font très rapidement et de manière très fluide, on sent une attention toute particulière à ce niveau-là qui fait plaisir aux yeux.
Pour ce qui est de l'histoire, pas grand chose de nouveau, le schéma est très classique, on voit les ficelles de très très loin mais on sait que ce n'est pas ça qui est important. Notons cependant le personnage de Malo, assez bien travaillé (et par le texte et par l'acteur), assez cohérent. Le personnage du simplet est bien interprété, même s'il ne sort finalement que très peu des clichés que l'on peut en avoir, il les fait bien. La fin de la pièce laisse quand même une sensation étrange : tout au long de la pièce on ne savait pas trop quoi penser de son attitude vis à vis du cadavre de sa maîtresse, de ses questions morales, etc, et la fin projette rapidement toutes ces interrogations au loin par le biais d'un personnage plus utilitaire qu'autre chose, son ami gendarme, qui possède une morale très variable suivant les circonstances. On a donc un scénario très très neutre, ne prenant aucun risque.
Finalement on sort de cette pièce le sourire aux lèvres, parce que ça change des pièces habituelles. Mais au fond, j'ai quand même l'impression que cette pièce aurait pu aller encore plus loin. Les prises de risques sont finalement toutes petites et je reste personnellement sur ma faim, en attendant une prochaine pièce qui prendra le pari de faire peur sur scène, et qui se permettra d'aller encore plus loin.
C'est une pièce très divertissante qui propose plein de petites originalités. Le niveau des acteurs est tout à fait correct et on ne s'ennuie pas vraiment. Des moyens techniques bien mis en valeur, une histoire assez classique et attendue, mais qui tient debout et qui propose des retournements suffisamment efficaces et bien amenés pour entretenir la distraction jusqu'au bout du spectacle. Donc n'hésitez pas trop longtemps à y aller si votre but est de passer une bonne soirée, vous serez comblés.
A lire après avoir vu la pièce :
La pièce a le mérite d'avoir une ambition originale, celle d'effrayer le spectateur tout en restant assez bon enfant, et d'atteindre ses objectifs. Malgré tout, on notera un modèle qui s'essouffle assez rapidement.
Bien entendu, on se lasse vite des "Jump scare" (sursaut de peur), maintenant considérés comme ringards au cinéma mais tellement peu vus au théâtre. Mais la mise en scène s'appuie aussi sur d'autres éléments pour instaurer la peur. On note par exemple une assez bonne utilisation des micros pour faire résonner les voix au bon moment, avec même certains passages qui font alterner voix d'outre-tombe et voix normale qui mettent en valeur l'effet. L'utilisation des lumières est cependant pour moi le principal défaut de la mise en scène. Par moment on y voit trop, comme lorsque le public est éclairée par une lumière bleue coupant pas mal de l'effet d'immersion, et par moment les effets lumières ne sont clairement pas finis. En particulier l'utilisation d'incrustations lumineuses sur le décor, comme les particules qui tombent sur le personnage lorsqu'il se fait maudire, car le rendu fait un peu bon marché.
En contrepartie, la mise en scène elle-même est très bien rodée, les changements de décors se font très rapidement et de manière très fluide, on sent une attention toute particulière à ce niveau-là qui fait plaisir aux yeux.
Pour ce qui est de l'histoire, pas grand chose de nouveau, le schéma est très classique, on voit les ficelles de très très loin mais on sait que ce n'est pas ça qui est important. Notons cependant le personnage de Malo, assez bien travaillé (et par le texte et par l'acteur), assez cohérent. Le personnage du simplet est bien interprété, même s'il ne sort finalement que très peu des clichés que l'on peut en avoir, il les fait bien. La fin de la pièce laisse quand même une sensation étrange : tout au long de la pièce on ne savait pas trop quoi penser de son attitude vis à vis du cadavre de sa maîtresse, de ses questions morales, etc, et la fin projette rapidement toutes ces interrogations au loin par le biais d'un personnage plus utilitaire qu'autre chose, son ami gendarme, qui possède une morale très variable suivant les circonstances. On a donc un scénario très très neutre, ne prenant aucun risque.
Finalement on sort de cette pièce le sourire aux lèvres, parce que ça change des pièces habituelles. Mais au fond, j'ai quand même l'impression que cette pièce aurait pu aller encore plus loin. Les prises de risques sont finalement toutes petites et je reste personnellement sur ma faim, en attendant une prochaine pièce qui prendra le pari de faire peur sur scène, et qui se permettra d'aller encore plus loin.
Un peu déçue...
La mise en scène est originale certes mais pas vraiment aboutie, Anaïs Delva surjoue c'est agaçant, Arthur Jugnot un peu aussi et n'a pas beaucoup de présence, bravo à Michèle Garcia en revanche.
Une grosse longueur m'a ennuyé profondément, désolée mais je n'ai pas eu peur... peut être trop exigeante car aux vues des critiques je ne me retrouve pas, j'ai payé bien cher pour ce moment...
La mise en scène est originale certes mais pas vraiment aboutie, Anaïs Delva surjoue c'est agaçant, Arthur Jugnot un peu aussi et n'a pas beaucoup de présence, bravo à Michèle Garcia en revanche.
Une grosse longueur m'a ennuyé profondément, désolée mais je n'ai pas eu peur... peut être trop exigeante car aux vues des critiques je ne me retrouve pas, j'ai payé bien cher pour ce moment...
La Dame Blanche est un spectacle conçu comme une comédie musicale ; une création d'un nouveau genre, une sorte de Rocky Horror Picture Show, en French version.
Un jeu en mode vidéo interactif où les comédiens s'adressent au public, faisant de la salle de spectacle un véritable prolongement de la scène... allant jusqu'à marcher sur les sièges au milieu des spectateurs effarés par tant de culot.
Les fumigènes et les zombies vous transporteront directement dans un univers fantastique.
Les effets spéciaux sont nombreux, mais le texte est d'une grande pauvreté...
Il y a bien quelque chose de quelconque dans cette oeuvre là !!!.
Les puristes n'aimeront pas cette pièce ou l'apprécieront à sa juste valeur, pour tout le travail accompli, et du mal, ils s'en donnent ! Rendons hommage à cela et respectons le fait que l'on sorte des clous...
Après tout, le théâtre n'est-il pas, avant tout, spectacle vivant?
Un jeu en mode vidéo interactif où les comédiens s'adressent au public, faisant de la salle de spectacle un véritable prolongement de la scène... allant jusqu'à marcher sur les sièges au milieu des spectateurs effarés par tant de culot.
Les fumigènes et les zombies vous transporteront directement dans un univers fantastique.
Les effets spéciaux sont nombreux, mais le texte est d'une grande pauvreté...
Il y a bien quelque chose de quelconque dans cette oeuvre là !!!.
Les puristes n'aimeront pas cette pièce ou l'apprécieront à sa juste valeur, pour tout le travail accompli, et du mal, ils s'en donnent ! Rendons hommage à cela et respectons le fait que l'on sorte des clous...
Après tout, le théâtre n'est-il pas, avant tout, spectacle vivant?
C'est plus qu'une histoire de fantôme. Et le public est mis en quelque sorte à contribution. Dès le contrôle de votre billet vous serez dans l'ambiance et à plusieurs reprises vous risquez d'être embarqué plus loin que d'habitude. Certains d'entre vous risquent même de devenir acteur, enfin presque. Ce n'est pas commun au théâtre. Impossible de vous raconter, il n'y aurait plus d'effet de surprise. Un seul conseil : méfiez-vous de qui vous offre des pommes.
Personnellement je n'ai pas été bouleversée par l'atmosphère paranormale. C'est juste que je connais le Manoir de Paris qui, en terme de maison hantée, se situe très au-dessus puisque tout y a été pensé pour "saisir" le spectateur. Néanmoins la Dame blanche est un excellent spectacle. Les comédiens sont parfaits et prennent des risques.
Le décor fonctionne idéalement pour recréer des univers radicalement différents, dont une forêt un peu mystérieuse, l'appartement de Malo et son épouse, un bureau de la gendarmerie nationale.
Les changements de décor sont rapides. Il le faut pour enchaîner 52 tableaux. Les comédiens campent plusieurs personnages radicalement opposés et on ne se rend compte de rien... jusqu'aux saluts. Chacun mérite nos applaudissements même si les deux rôles principaux (Arhur Jugnot et Anaïs Delva) sont les acteurs-phares du spectacle.
La pièce est menée tambour battant, avec juste ce qu'il faut de péripéties et de rebondissements. Cette Dame blanche est une expérience théâtrale inédite.
Personnellement je n'ai pas été bouleversée par l'atmosphère paranormale. C'est juste que je connais le Manoir de Paris qui, en terme de maison hantée, se situe très au-dessus puisque tout y a été pensé pour "saisir" le spectateur. Néanmoins la Dame blanche est un excellent spectacle. Les comédiens sont parfaits et prennent des risques.
Le décor fonctionne idéalement pour recréer des univers radicalement différents, dont une forêt un peu mystérieuse, l'appartement de Malo et son épouse, un bureau de la gendarmerie nationale.
Les changements de décor sont rapides. Il le faut pour enchaîner 52 tableaux. Les comédiens campent plusieurs personnages radicalement opposés et on ne se rend compte de rien... jusqu'aux saluts. Chacun mérite nos applaudissements même si les deux rôles principaux (Arhur Jugnot et Anaïs Delva) sont les acteurs-phares du spectacle.
La pièce est menée tambour battant, avec juste ce qu'il faut de péripéties et de rebondissements. Cette Dame blanche est une expérience théâtrale inédite.
J’attendais vivement cette pièce en raison de son originalité : une pièce d’horreur au théâtre !
L’entrée au théâtre met tout de suite dans l’ambiance avec ses comédiens prêts à nous effrayer. Néanmoins, les happenings prévus tout au long de la pièce ne sont pas du tout effrayants mais entrent plutôt dans le registre de l’humour. C’est d’autant plus décevant que tous les spectateurs attendent avec impatience ces happenings … On ressort donc frustré de cette pièce de théâtre !
Il y a également des faiblesses dans le texte et dans le jeu des acteurs...
Le point positif : les décors qui sont très bien réalisés.
Il s’agit néanmoins d’une pièce originale qui reste bon public.
L’entrée au théâtre met tout de suite dans l’ambiance avec ses comédiens prêts à nous effrayer. Néanmoins, les happenings prévus tout au long de la pièce ne sont pas du tout effrayants mais entrent plutôt dans le registre de l’humour. C’est d’autant plus décevant que tous les spectateurs attendent avec impatience ces happenings … On ressort donc frustré de cette pièce de théâtre !
Il y a également des faiblesses dans le texte et dans le jeu des acteurs...
Le point positif : les décors qui sont très bien réalisés.
Il s’agit néanmoins d’une pièce originale qui reste bon public.
Représentation du 20/12/15. L’affiche faisait envie, le pitch faisait envie ! “Vous n'auriez jamais dû pousser la porte du Palais-Royal. Au théâtre, vous n'aviez jamais eu peur... Jusqu'à ce soir.” Bref je m’attendais à frissonner, à l’expérience ultime… Mais finalement la promesse est comme le décor, en carton !
J'avais pris soin de ne pas lire les critiques pour ne pas être influencé. Aussi c’est libre de tout jugement et avec enthousiasme de gamin que j’ai pris place dans la salle où le spectateur est mis dans l’ambiance bien avant le début du spectacle. Vite vite que ça commence ! Mais passé la première scène, c’est le drame ! Car loin de terroriser le spectateur la pièce tombe dans un humour poussif pour adolescents pré-pubaires. Que nous arrive-t-il ? On est franchement à deux doigts de la publicité mensongère ! Entre la promesse de vente et le produit livré c’est le jour et la nuit. Vite un mail à la DGCCRF ! :-) Une usurpation même jusqu'à dans le titre du spectacle, La Dame Blanche, qui fait appel à notre imaginaire collectif et à notre peur du noir. Mais la pièce n'a rien avoir avec la légende urbaine (dommage, mais remarquez ça doit faire vendre) et l’histoire, reste d’une grande banalité. Raté. Je ne vous relèverai pas le final, comico-grotesque qui m’a rappelé la fin d’un mauvais Scooby Doo ! Pour les sueurs froides vous repasserez !
Il y a dans La Dame Blanche un sentiment de rendez-vous raté où la forme prend le dessus sur le fond. Car la mise en scène et les décors sont exceptionnels, les effets spéciaux franchement réussis. Je n’hésite pas à le dire : oui c’est beau, oui c’est bien foutu. On assiste clairement à une grosse production bien huilée. Dommage que le tout tourne à la grosse farce.
Un mot sur l'interprétation. Anais DELVIA est resplendissante, toujours juste, une vraie belle découverte. Elle porte la pièce sur ses épaules. Ce qui n’est pas le cas d’Arthur JUGNOT, dont le jeu jeu n’est pas naturel, mécanique jusque dans les salutations. Le reste de la troupe s’en sort plutôt bien.
En conclusion c'est l'une des pièces les plus réussies esthétiquement qu’il m’ait été donné de voir. Une des plus ratée aussi. D'où ma déception. Pour l'ambiance préférez Aaaaah !, petite production sans prétention ni budget, au Théâtre Funambule qui remplit un peu plus le contrat.
J'avais pris soin de ne pas lire les critiques pour ne pas être influencé. Aussi c’est libre de tout jugement et avec enthousiasme de gamin que j’ai pris place dans la salle où le spectateur est mis dans l’ambiance bien avant le début du spectacle. Vite vite que ça commence ! Mais passé la première scène, c’est le drame ! Car loin de terroriser le spectateur la pièce tombe dans un humour poussif pour adolescents pré-pubaires. Que nous arrive-t-il ? On est franchement à deux doigts de la publicité mensongère ! Entre la promesse de vente et le produit livré c’est le jour et la nuit. Vite un mail à la DGCCRF ! :-) Une usurpation même jusqu'à dans le titre du spectacle, La Dame Blanche, qui fait appel à notre imaginaire collectif et à notre peur du noir. Mais la pièce n'a rien avoir avec la légende urbaine (dommage, mais remarquez ça doit faire vendre) et l’histoire, reste d’une grande banalité. Raté. Je ne vous relèverai pas le final, comico-grotesque qui m’a rappelé la fin d’un mauvais Scooby Doo ! Pour les sueurs froides vous repasserez !
Il y a dans La Dame Blanche un sentiment de rendez-vous raté où la forme prend le dessus sur le fond. Car la mise en scène et les décors sont exceptionnels, les effets spéciaux franchement réussis. Je n’hésite pas à le dire : oui c’est beau, oui c’est bien foutu. On assiste clairement à une grosse production bien huilée. Dommage que le tout tourne à la grosse farce.
Un mot sur l'interprétation. Anais DELVIA est resplendissante, toujours juste, une vraie belle découverte. Elle porte la pièce sur ses épaules. Ce qui n’est pas le cas d’Arthur JUGNOT, dont le jeu jeu n’est pas naturel, mécanique jusque dans les salutations. Le reste de la troupe s’en sort plutôt bien.
En conclusion c'est l'une des pièces les plus réussies esthétiquement qu’il m’ait été donné de voir. Une des plus ratée aussi. D'où ma déception. Pour l'ambiance préférez Aaaaah !, petite production sans prétention ni budget, au Théâtre Funambule qui remplit un peu plus le contrat.
Je serai un peu moins enthousiaste que la plupart des critiques du site car vu la débauche de moyens et d'effets spéciaux, je m'attendais vraiment à bondir de mon siège et certes, il y a eu quelques surprises mais peu de choses liées à la pièce en elle même. Par contre, la 'mise en ambiance', avant le commencent de la pièce, est très sympa et conditionne les spectateurs à être regardant envers ses voisins.
Je suis difficile mais je pratique ce théâtre de genre depuis des années à Londres où ce genre existe depuis longtemps et avec des moyens largement moindre, j'ai sursauté dans mon fauteuil, voir même poussé quelques cris stridents. A Paris, rien de tout ça.
C'est plus une pièce où on s'amuse à se faire peur, qu'une pièce qui fait peur. Ce n'était pas ce que je voulais voir.
Cependant, j'ai pris plaisir à voir les scènes se succéder et les comédiens sont très bien. De même que les interactions avec le public.
Je suis difficile mais je pratique ce théâtre de genre depuis des années à Londres où ce genre existe depuis longtemps et avec des moyens largement moindre, j'ai sursauté dans mon fauteuil, voir même poussé quelques cris stridents. A Paris, rien de tout ça.
C'est plus une pièce où on s'amuse à se faire peur, qu'une pièce qui fait peur. Ce n'était pas ce que je voulais voir.
Cependant, j'ai pris plaisir à voir les scènes se succéder et les comédiens sont très bien. De même que les interactions avec le public.
Il y a tellement à dire sur "La Dame Blanche" que je ne sais pas très bien par où commencer.
D'abord, il faudrait parler d'une pièce de théâtre qui se joue a Londres depuis plus de 25 ans maintenant, et qui s'appelle "The Woman In Black". Une histoire de fantômes également, 3 acteurs, un décor unique, une intelligence de mise en scène et une économie de moyen dont résultait une expérience théâtrale véritablement angoissante, dont ma voisine de derrière qui était en pleurs doit encore se souvenir. Elle était en noir là bas, la voilà blanche ici, difficile a priori de ne pas croire a une sorte de contrefaçon - disons emprunt, inspiration pour être plus correct -, ce qui serait compréhensible : les droits d'auteurs doivent être scandaleusement chères. C'est donc avec un œil suspect, mais plutôt bienveillant (les critiques sont si bonnes !) que je me suis rendu de gaité de cœur voir cette Dame Blanche. D'autant plus que c'est par les créateurs du Tour du Monde en 80 jours, ou de Dernier Coups de Ciseau : des gens qui savent ce qu'ils font, donc.
L'ambiance est posée dès le début, les ouvreurs sont lugubres et des monstres se baladent dans la salle en attendant le lever de rideau. Quelle belle idée ! Si cela ne vous terrifie pas, ou ne vous met même pas un peu mal à l'aise, vous pouvez au moins vous amuser des réactions de peur de vos co-spectateurs.
La pièce maintenant. Si les nombreux effets sont surprenants au début, la légèreté des dialogues et de l'histoire m'a soudainement fait trouver le temps long. Et la pièce prenant petit à petit le chemin de l'humour, la peur et la tension instaurée au début s'évapore doucement. Du coup on a plus envie de croire au sérieux de la situation, et le milieu de la pièce se trouve plombé de longueurs. Les 20 dernières minutes, pleines d'humour, relèvent largement le niveau, jusqu'à cette très jolie note finale. Et on se surprend à penser que la pièce est bien plus réussie dans l'humour qu'elle ne l'est dans sa volonté de faire peur (...) . Mais les efforts sont là, les moyens sont gros, et on sent que ça a été fait avec amour. Je n'entre pas dans les détails pour évidemment ne pas gâcher la surprise (parce que oui, elle vaut le coup d'être gardée cette surprise !).
Bien que la mise en scène soit par moment excellente, c'est bien les acteurs qu'il faut saluer dans ce spectacle. Ils sont tous très bons, et jouent les partitions qui leur sont données avec autant de justesse que d'humour requit pour le spectacle. Ce sont eux qui m'ont fait passer un bon moment malgré tout.
La Dame Blanche est un bon spectacle familial, une histoire de fantôme gentillette, parfait avec la saison d'Halloween qui approche.
D'abord, il faudrait parler d'une pièce de théâtre qui se joue a Londres depuis plus de 25 ans maintenant, et qui s'appelle "The Woman In Black". Une histoire de fantômes également, 3 acteurs, un décor unique, une intelligence de mise en scène et une économie de moyen dont résultait une expérience théâtrale véritablement angoissante, dont ma voisine de derrière qui était en pleurs doit encore se souvenir. Elle était en noir là bas, la voilà blanche ici, difficile a priori de ne pas croire a une sorte de contrefaçon - disons emprunt, inspiration pour être plus correct -, ce qui serait compréhensible : les droits d'auteurs doivent être scandaleusement chères. C'est donc avec un œil suspect, mais plutôt bienveillant (les critiques sont si bonnes !) que je me suis rendu de gaité de cœur voir cette Dame Blanche. D'autant plus que c'est par les créateurs du Tour du Monde en 80 jours, ou de Dernier Coups de Ciseau : des gens qui savent ce qu'ils font, donc.
L'ambiance est posée dès le début, les ouvreurs sont lugubres et des monstres se baladent dans la salle en attendant le lever de rideau. Quelle belle idée ! Si cela ne vous terrifie pas, ou ne vous met même pas un peu mal à l'aise, vous pouvez au moins vous amuser des réactions de peur de vos co-spectateurs.
La pièce maintenant. Si les nombreux effets sont surprenants au début, la légèreté des dialogues et de l'histoire m'a soudainement fait trouver le temps long. Et la pièce prenant petit à petit le chemin de l'humour, la peur et la tension instaurée au début s'évapore doucement. Du coup on a plus envie de croire au sérieux de la situation, et le milieu de la pièce se trouve plombé de longueurs. Les 20 dernières minutes, pleines d'humour, relèvent largement le niveau, jusqu'à cette très jolie note finale. Et on se surprend à penser que la pièce est bien plus réussie dans l'humour qu'elle ne l'est dans sa volonté de faire peur (...) . Mais les efforts sont là, les moyens sont gros, et on sent que ça a été fait avec amour. Je n'entre pas dans les détails pour évidemment ne pas gâcher la surprise (parce que oui, elle vaut le coup d'être gardée cette surprise !).
Bien que la mise en scène soit par moment excellente, c'est bien les acteurs qu'il faut saluer dans ce spectacle. Ils sont tous très bons, et jouent les partitions qui leur sont données avec autant de justesse que d'humour requit pour le spectacle. Ce sont eux qui m'ont fait passer un bon moment malgré tout.
La Dame Blanche est un bon spectacle familial, une histoire de fantôme gentillette, parfait avec la saison d'Halloween qui approche.
La pièce est très originale, propose des concepts amusants pour surprendre le public (je garde le sercret pour ne pas décevoir les prochains spectateurs) et les acteurs sont très impliqués. Les décors sont réussis et le jeu entre la scène et la salle très réussi.
Une chose m'a déçue en revanche : le texte. Venir dans un endroit magnifique assister à un spectacle certes grand public mais de qualité ne devrait pas obliger le spectateur à subir des grossièretés dans la moitié des répliques. Il y a un nombre de "putain" aussi impressionnant qu'inutile. Proposons un peu mieux aux jeunes qui vont immanquablement être attirés par le concept !
Une chose m'a déçue en revanche : le texte. Venir dans un endroit magnifique assister à un spectacle certes grand public mais de qualité ne devrait pas obliger le spectateur à subir des grossièretés dans la moitié des répliques. Il y a un nombre de "putain" aussi impressionnant qu'inutile. Proposons un peu mieux aux jeunes qui vont immanquablement être attirés par le concept !
Tremblez manants ! À l’approche d’Halloween, Sébastien Azzopardi et son comparse Sacha Danino s’amusent à détourner les codes du cinéma d’épouvante dans La Dame Blanche avec un esprit potache communicatif et précurseur. Le nouveau directeur du Palais Royal ne recule d’ailleurs devant rien pour créer une expérience immersive totale. Transformé en manoir hanté, le théâtre devient l’antre de créatures indéterminées pas très amicales. L’ambiance est plantée avant même le lever de rideau : susciter la peur dans une ambiance bon enfant. Et surprise, carton plein !
Pourtant, tout commence par une réelle frayeur… au niveau du jeu des comédiens. Malo (Arthur Jugnot) et Alice (Anaïs Delva) se réveillent après une nuit d’amour torride. Le couple adultère évoque méchamment les sitcoms has been des années 80 du style Hélène et les garçons et laisse augurer des sueurs froides pour la suite. Bien sûr, il faut toujours garder en tête l’initiative parodique d’Azzopardi qui s’inspire des plus grands films d’horreur anciens (L’Exorciste) ou récents (Insidious). Sa démarche s’avère parallèle de celle de la série hilarante des Scary Movie.
Farces et attrapes
Après cette brève parenthèse liminaire, revenons à nos moutons. Ou plutôt au cauchemar que vit Malo après avoir accidentellement renversé sa maîtresse Alice. Réincarnée en furie vengeresse (la fameuse Dame Blanche) la flamboyante sorcière est bien décidée à faire payer le gendarme de sa lâcheté.
Peut-on avoir une sacrée frousse au théâtre ? Voilà un défi plutôt corsé. L’avantage du montage au cinéma permet de concevoir un résultat plus fluide alors que la scène se situe dans un rapport d’immédiateté avec le public. C’est sur ce point qu’Azzopardi focalise son travail : il n’hésite pas à mettre à contribution les spectateurs un brin masochistes en alimentant une complicité directe entre eux et les comédiens à travers des échanges interactifs souvent très drôles.
En recyclant des effets spéciaux ultra attendus, le metteur en scène opère en magicien de farces et attrapes qui assume des tours de passe-passe a priori cheap mais justement très bien réalisés. Cette accumulation de lampes qui s’allument automatiquement, de statues animées, de cas de possession ou de tiroirs qui s’ouvrent tout seuls provoque un rire nerveux imparable.
Au niveau de l’esquisse des personnages, ceux-ci s’avèrent globalement bien dessinés et campés par des comédiens à l’évidence investis dans leur partition déjantée : saluons Michèle Garcia en mère bourrue-clocharde ; Benoît Tachoires en simple d’esprit psychopathe et Sébastien Pierre, génial en gendarme beauf et dealer de coke. Le couple principal repose quant à lui sur une dynamique plutôt harmonieuse bien que leur interprétation paraisse plus fragile (mais en même temps, le processus d’auto-dérision excuse en partie ce surjeu) : Anaïs Delva campe une amante passionnée à la crinière de feu avec un bel abattage tandis qu’Arthur Jugnot sombre dans la folie paranoïaque avec une hystérie un peu trop marquée.
Azzopardi rend donc un hommage truffé de références au cinéma d’horreur sur le mode comique sans oublier d’engendrer de belles frayeurs chez un public conquis qui hurle d’épouvante et de rire. À observer les sourires de toute la troupe lors des saluts chaleureux, il y a fort à parier que le plaisir qu’ils éprouvent à jouer se superpose au divertissement de qualité applaudi longuement par la salle.
Pourtant, tout commence par une réelle frayeur… au niveau du jeu des comédiens. Malo (Arthur Jugnot) et Alice (Anaïs Delva) se réveillent après une nuit d’amour torride. Le couple adultère évoque méchamment les sitcoms has been des années 80 du style Hélène et les garçons et laisse augurer des sueurs froides pour la suite. Bien sûr, il faut toujours garder en tête l’initiative parodique d’Azzopardi qui s’inspire des plus grands films d’horreur anciens (L’Exorciste) ou récents (Insidious). Sa démarche s’avère parallèle de celle de la série hilarante des Scary Movie.
Farces et attrapes
Après cette brève parenthèse liminaire, revenons à nos moutons. Ou plutôt au cauchemar que vit Malo après avoir accidentellement renversé sa maîtresse Alice. Réincarnée en furie vengeresse (la fameuse Dame Blanche) la flamboyante sorcière est bien décidée à faire payer le gendarme de sa lâcheté.
Peut-on avoir une sacrée frousse au théâtre ? Voilà un défi plutôt corsé. L’avantage du montage au cinéma permet de concevoir un résultat plus fluide alors que la scène se situe dans un rapport d’immédiateté avec le public. C’est sur ce point qu’Azzopardi focalise son travail : il n’hésite pas à mettre à contribution les spectateurs un brin masochistes en alimentant une complicité directe entre eux et les comédiens à travers des échanges interactifs souvent très drôles.
En recyclant des effets spéciaux ultra attendus, le metteur en scène opère en magicien de farces et attrapes qui assume des tours de passe-passe a priori cheap mais justement très bien réalisés. Cette accumulation de lampes qui s’allument automatiquement, de statues animées, de cas de possession ou de tiroirs qui s’ouvrent tout seuls provoque un rire nerveux imparable.
Au niveau de l’esquisse des personnages, ceux-ci s’avèrent globalement bien dessinés et campés par des comédiens à l’évidence investis dans leur partition déjantée : saluons Michèle Garcia en mère bourrue-clocharde ; Benoît Tachoires en simple d’esprit psychopathe et Sébastien Pierre, génial en gendarme beauf et dealer de coke. Le couple principal repose quant à lui sur une dynamique plutôt harmonieuse bien que leur interprétation paraisse plus fragile (mais en même temps, le processus d’auto-dérision excuse en partie ce surjeu) : Anaïs Delva campe une amante passionnée à la crinière de feu avec un bel abattage tandis qu’Arthur Jugnot sombre dans la folie paranoïaque avec une hystérie un peu trop marquée.
Azzopardi rend donc un hommage truffé de références au cinéma d’horreur sur le mode comique sans oublier d’engendrer de belles frayeurs chez un public conquis qui hurle d’épouvante et de rire. À observer les sourires de toute la troupe lors des saluts chaleureux, il y a fort à parier que le plaisir qu’ils éprouvent à jouer se superpose au divertissement de qualité applaudi longuement par la salle.
C'est une bonne pièce.
La mise en scène est originale et les décors remarquables.
La mise en scène est originale et les décors remarquables.
Cette pièce m’a fait penser aux trains fantômes poussiéreux que l’on trouve encore dans certaines foires. Il y a dans ‘La Dame Blanche’, ce côté un peu bébête. Une peur artificielle est créée.
A la fin on a honte d’avoir eu peur et surtout on se demande pourquoi on a dépensé autant d’argent pour une telle attraction.
Dans ‘La Dame blanche’ il y a à la fois cette forme de ringardise et une certaine originalité peu courante dans un théâtre privé parisien comme le Palais Royal. C’est bizarre, il y a de gros moyens et en même temps un côté cheap.
Bon, je vais être gentil, je vais reconnaître que la forme est acceptable. Mais le fond… Que dire ??? Quelle pauvreté. Tout ça pour ça. La pièce est mal écrite, sans grand intérêt, avec des longueurs. Malgré tous les effets, on arrive à s’ennuyer.
Donc je n’ai pas aimé. Les personnes avec qui j’étais n’ont pas aimé non plus. Mais le public a visiblement apprécié. Cette pièce sera probablement un gros succès. Elle s’adresse à des spectateurs peu exigeants, qui recherchent des pièces simples et originales pour se détendre. Les personnes qui ont aimé ‘Derniers coups de ciseaux’ ou ‘Les Faux British’ risquent d’aimer cet ovni théâtral.
Je ne vais pas raconter la pièce pour le suspense… Mais à un moment les comédiens escaladent les sièges du théâtre. Les spectateurs sont ravis… No comment.
A la fin on a honte d’avoir eu peur et surtout on se demande pourquoi on a dépensé autant d’argent pour une telle attraction.
Dans ‘La Dame blanche’ il y a à la fois cette forme de ringardise et une certaine originalité peu courante dans un théâtre privé parisien comme le Palais Royal. C’est bizarre, il y a de gros moyens et en même temps un côté cheap.
Bon, je vais être gentil, je vais reconnaître que la forme est acceptable. Mais le fond… Que dire ??? Quelle pauvreté. Tout ça pour ça. La pièce est mal écrite, sans grand intérêt, avec des longueurs. Malgré tous les effets, on arrive à s’ennuyer.
Donc je n’ai pas aimé. Les personnes avec qui j’étais n’ont pas aimé non plus. Mais le public a visiblement apprécié. Cette pièce sera probablement un gros succès. Elle s’adresse à des spectateurs peu exigeants, qui recherchent des pièces simples et originales pour se détendre. Les personnes qui ont aimé ‘Derniers coups de ciseaux’ ou ‘Les Faux British’ risquent d’aimer cet ovni théâtral.
Je ne vais pas raconter la pièce pour le suspense… Mais à un moment les comédiens escaladent les sièges du théâtre. Les spectateurs sont ravis… No comment.
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