C'est une pièce vraiment intéressante.

Pour parler, entre autre, d'un sujet aussi dur que la solitude avec autant d'humour... Il faut être vraiment un acteur remarquable...

A voir absolument !!!

Une seule chose à dire : quelle performance !
Super mise en scène, Cornillac au top. Un vrai bon moment intelligent.

Un texte brillant, un acteur excellent ! Subtile, intelligent, profond. A voir !

Après de telles confidences je prêterai une attention toute particulière désormais à la présence du contrebassiste de l'orchestre. Une très belle interprétation des maux et douleurs de la vie : l'isolement, la déception, les amours inavoués... Bravo Monsieur CORNILLAC !

J'ai découvert à la télévision, via l'importante campagne de promotion autour de cette pièce, le Clovis Cornillac de ses débuts. L'homme de Théâtre. Et puis j'ai eu un mauvais pressentiment... Autant de communication autour de cet homme seul en scène, prenant en plus la suite de Jacques Villeret, il ne fallait pas se rater!
Mission accomplie!
Cornillac est très bon, souvent assez émouvant, et juste dans son interprétation. Il faut avouer qu'il est bien aidé par un texte vraiment très bon.
Simple remarque (et anecdotique compte tenu de la qualité), je trouve le prix des billets assez cher... Il prend un si gros cachet que ça?

Près de vingt ans après Jacques Villeret, Clovis Cornillac endosse l’habit d’orchestre d’un raté bipolaire et misanthrope dans La Contrebasse de Patrick Süskind. Dirigé d’une main de maître par Daniel Benoin, l’acteur révélé par Alain Françon parvient à captiver la salle du Petit Théâtre de Paris par une composition habitée, d’une lucidité folle.
Cette courte pièce à une voix interroge sur la solitude humaine et le désarroi d’un homme inapte à évoluer dans une société qui ne veut pas de lui. Un chant de désespoir ténébreux à écouter avec respect.

Ce n'est jamais évident de tenir une pièce à bout de bras. Seul en scène, Clovis Cornillac nous ravi par son jeu juste et s'appuie sur un texte riche et profond. J'ai adoré le fait que chaque gorgée de boisson l'amène à être de plus en plus cynique sur sa propre vie.
On ressort avec plein de belles idées en têtes, des réflexions sur sa propre vie. Et c'est rare les pièces qui vous font cet effet croyez moi...

Même si Clovis Cornillac ne joue pas de la contrebasse, on a l'impression qu'il a fait ça toute sa vie. Il lui donne vie et la rend personnage à part entière sur scène.
J'ai trouvé qu'il s'était vraiment approprié le texte et que c'était comme s'il avait été écrit pour lui. J'ai bien aimé la progression de la pièce tout en canettes de bières ainsi que le décor plein de surprises.

Clovis Cornillac est exceptionnel dans cette pièce. J'ai découvert son talent et sa présence sur scène qu'on ne pouvait pas voir dans les petites comédies françaises dans lesquelles il joue habituellement !
C'est drôle, fin, intelligent et on réfléchit sur la solitude, l'ennui et le manque de reconnaissance des musiciens toujours mis "au second plan".
Je ne verrai plus jamais la contrebasse de la même façon.

Cette pièce est comme son décor, chaque placard cache une surprise ! On en apprend un peu plus sur le contrebassiste au fur et à mesure qu'il ouvre les différentes portes des rangements de son petit studio.
J'ai passé une super soirée même si au départ le sujet de la pièce ne me faisait ni chaud ni froid.