Avons-nous envie de nous intéresser aux états d’âmes d’un contrebassiste pendant une heure et demi ? Oui et non. Clovis Cornillac est très bien. Le texte est plutôt brillant. Ça commence bien, et pourtant ce long monologue fini par nous lasser. On décroche. On se surprend à penser à autre chose.

J'ai trouvé la pièce 'La Contrebasse' sympathique, mais un peu trop longue. N'étant pas musicienne, je n'ai pas été réellement touché par le sujet.
Peut être que si Clovis Cornillac n'avait pas été tout seul sur scène j'aurais mieux aimé.

J'ai beaucoup aimé cette pièce de théâtre intelligente, fine, qui fait réfléchir sur le difficile équilibre à trouver entre passion et vie personnelle...
Clovis Cornillac, au fil des bières qu'il ingurgite, devient de plus en plus sombre et névrosé. C'est pas pour autant qu'il ne nous fait plus rire avec ses obsessions sur l'isolement "à 95% de son appartement" et sur la sonorité de sa contrebasse.
On est très loin des pièces de café-théâtre sans aucun fond.

Un très beau texte et un Clovis Cornillac au top de sa forme.
Cependant, quelques longueurs entrainent parfois une perte d'intérêt pour les problèmes de ce contrebassiste perdu.

Une pièce qui nous fait réfléchir à la vanité d'une vie.