Critiques pour l'événement J’ai envie de toi
7 févr. 2022
7/10
12
Un moment de plaisir et d'évasion servi par une troupe qui prend du plaisir à jouer sur scène.

Un vaudeville moderne plein de quiproquos. J'ai beaucoup aimé la mise en scène qui fait appelle à la séparation du plateau en 2 parties. Un thème à la Feydeau mais court et raconté à notre époque, donc ça parle au spectateur dont le rire fourni.
2 févr. 2022
7,5/10
15
J'ai bien rigolé dans cette pièce très fantaisiste où il ne faut retenir que le plaisir du moment.
7/10
45
Belle petite équipe de comédiens qui prennent plaisir à jouer sur scène.

Bien évidement Sébastien Castro se sent comme un poisson dans l'eau dans cette comédie pleine de quiproquos. Restera longtemps à l'affiche la salle est pleine.
7 févr. 2020
6,5/10
34
Qui ne connaît pas Sébastien Castro, son rythme, son talent, ses habitudes ?

Son metteur en scène en tout cas les maîtrise, peu être les admire-t-il trop, au point d'oublier de leur donner un sens ? La pièce est un amusant prétexte pour laisser libre court à sa fantaisie d'acteur, entouré de partenaires plus ou moins inspirés, on passe une agréable soirée de divertissement, ce qui est sommes toutes toujours bon à prendre.
10 nov. 2019
7,5/10
21
Du pur vaudeville avec des quiproquos et des portes qui claquent.

Une pièce pour se changer les idées menée par Sébastien Castro, qui confirme encore une fois son potentiel comique. Il ne faut pas en demander plus, mais le public est hilare du début à la fin et c'est bien l'essentiel !!
2 nov. 2019
7/10
26
On passe un très bon moment avec cette pièce bien rythmée.
Sébastien Castro, l’auteur, est vraiment très drôle ; les autres comédiens ne sont pas tous du même niveau mais le groupe fonctionne bien.

1h30 de divertissement.
18 oct. 2019
6,5/10
20
Certes, les Comédien(ne)s, Maud Le Guénédal, Anne-Sophie Germanaz, Astrid Roos, Sébastien Castro, Guillaume Clérice, Alexandre Jérôme, interprètent bien leurs rôles dans cette comédie, on aurait toutefois apprécié un peu plus d'originalité de la pièce. C'est dommage!

Après avoir passé un agréable moment, la fin du spectacle nous laisse sur notre faim.
15 oct. 2019
4/10
10
Nous n'avons pas compris l'engouement pour cette pièce et avons été déçu.
Vaudeville peu original avec les grosses ficelles habituelles et des reprises de gags de certaines pièces de qualité (le dîner de cons, thé à la menthe ou t’es citron).
Nous avons toutefois apprécié la qualité du décor, ingénieux et très soigné.
9 sept. 2019
7/10
14
On ne va pas se mentir : j’aurais clairement snobé cette affiche et ce spectacle au titre digne d’une production du Palace à Avignon, si le nom de Sébastien Castro n’y avait pas été accolé.

J’ai hésité un temps : je n’avais aucune envie de prendre des places pour un spectacle qui me laisserait de glace, et de commencer ma saison théâtrale du mauvais pied par-dessus le marché, mais je n’avais pas non plus envie d’être trop influencée en lisant la trame et en en découvrant trop sur le spectacle. Je me suis finalement décidée à faire confiance à Sébastien Castro et à donner sa chance à son premier spectacle. C’était la bonne décision.

J’ai envie de toi, c’est une comédie de boulevard qui choisit le voisinage comme environnement. Il fallait que Youssouf choisisse justement ce soir-là pour décider de casser le mur donnant sur le placard de son voisin ! Ce dernier attendait justement un rendez-vous galant rencontré sur internet ! Préoccupé, la tête ailleurs, il envoie le SMS initialement destiné à sa charmante… à son ex, un brin harceleuse sur les bords. Toute prête à débarquer chez lui, il confie alors à son voisin la mission de l’occuper et surtout, surtout, de ne pas le mentionner. Evidemment, rien ne va se passer comme prévu…

Avec un titre pareil, je dois reconnaître que j’avais peur de la grosse comédie qui tache, avec ses blagues lourdes et ses situations attendues. Il n’en fut rien. L’écriture est plutôt fine, et le tout très bien ficelé : on sent que Sébastien Castro connaît son domaine, qu’il a navigué longtemps dans des comédies boulevards et qu’il y a puisé le meilleur avant de pondre le sien. J’ai même été impressionnée par l’écriture de sa pièce : les situations sont très bien trouvées et, sans jamais alourdir son propos par des explications trop soulignées, tout est toujours très clair pour le spectateur malgré les nombreux quiproquos qui règnent en maître sur le plateau.

En réalité, c’est même un travail peut-être un peu trop soigné, et la première partie de la pièce met un peu de temps à s’installer : les rires y sont plus éparses. Certaines répliques, qui ne font pas directement avancer l’action, pourraient être supprimées pour resserrer encore le propos et arriver plus rapidement au rythme délirant qui accompagne toute la fin du spectacle. On sent une volonté de bien faire et de donner à chaque comédien son moment sur scène, mais la pièce gagnerait à s’autoriser quelques coupes au service d’une vision d’ensemble.

Ce qui est un peu étrange dans ce spectacle, c’est que si j’ai trouvé l’intrigue plutôt originale et bien ficelée, j’ai eu l’impression que le rire ne venait pas directement des situations mais davantage d’ajouts comiques saupoudrés ça et là dans la pièce. Je m’explique. Les quiproquos sont certes brillants, mais ils m’ont fait sourire là où des répliques bien trouvées, une bonne dose d’humour noir ou des effets de comiques de langage venus de nulle part ont davantage provoqué l’hilarité. A mon sens, Sébastien Castro et José Paul n’ont pas suffisamment puisé dans le comique des situations : la pièce pourrait n’être qu’un grand rire général.

Il faut dire aussi que la grande arme de Sébastien Castro est dans la lenteur, ce qui a pu déteindre sur son ériture. C’est la quatrième fois que je le vois sur scène, et il réendosse le costume que je l’ai vu si souvent enfiler : celui du personnage a l’esprit pas bien rapide à qui il faut répéter les choses trois ou quatre fois et même là, on n’est pas sûr qu’il a bien compris. Quand il entre en scène et que je comprends qu’il va nous rejouer son numéro, j’en éprouve une certaine lassitude. Et puis la magie Castro prend : deux minutes après, je ne peux plus le quitter des yeux. Un sacré numéro !
9 sept. 2019
7/10
11
De et avec l’incontournable Sébastien Castro.

Cet homme est désopilant, il nous ferait rigoler rien qu’en lisant l’annuaire téléphonique. Une pièce efficace et percutante écrite sur mesure pour nous amuser. Les quiproquos s’enchainent en cascade humoristique. Les comédiens sont excellents à l’exception de ce pauvre Gael qui surjoue un peu trop à mon gout.

Ce vaudeville moderne, dans une mise en scène rythmée de José Paul, est irrésistiblement drôle. Astucieux décor de Jean-Michel Adam. Si vous avez envie de vous détendre allez voir cette comédie pour rire à gorge …
2 sept. 2019
7/10
16
Comment une petite erreur d’attention lors de l’envoi d’un SMS peut conduire à un imbroglio monstrueux dont il apparaît bien difficile de s’extirper ?

J’ai envie de toi en apporte la démonstration.

Les premières minutes installent ce qui semble être une comédie classique reposant sur une relation de voisinage envahissante. Le spectateur peut donc s’attendre à assister à une pièce humoristique ronronnant gentiment, une pièce dans laquelle le personnage incarné par Sébastien Castro va être la victime désignée des évènements qui vont survenir. Eh bien … oui, mais surtout non, car il est bien souvent l’instigateur des problèmes, parfois à son corps défendant. La petite comédie laisse place à un tourbillon humoristique qui ne va cesser d’aller crescendo jusqu’au final, plutôt bien pensé.

Texte bien ficelé, J’ai envie de toi fonctionne comme un Feydeau. Les personnages se succèdent sur scène au rythme des portes qui claquent. La mécanique est bien huilée.

Comédiennes et comédiens incarnent parfaitement leurs rôles.

En conclusion, une comédie fort sympathique qui vaut le détour.
1 sept. 2019
7,5/10
11
Oui il l’a fait ! Sébastien Castro a enfin écrit une pièce de théâtre et on n’est pas déçu du voyage !!

Le bébé s’appelle donc ‘J’ai envie de toi’. Ce sibyllin message qui a le mérite d’être clair : quand on reçoit ce type de sms, on sait pertinemment ce qu’il va se passer si on y répond… Mais quand on l’envoie par erreur à une ex qui a du mal à vous oublier, ça commence à se compliquer surtout quand on attend une autre jeune femme pour un rendez-vous galant. Ajoutez un voisin au prénom improbable, un brin soupe au lait, gaffeur à souhait et envahissant. Mélangez et voilà une histoire déjantée basée sur des quiproquos dignes héritiers du théâtre de Boulevard.

Il faut commencer par vous dire que Sébastien Castro, s’est entouré d’une équipe de choc : son complice José Paul à la mise en scène (ces compères nous avait livré une version excellente de ‘c’est encore mieux l’après-midi’ de Ray Cooney) et de Jean-Michel Adam pour un décor très ingénieux : puisque nous voyons ce qu’il se passe à la fois dans deux appartements mitoyens et le palier commun à ces deux appartements. Oui il y a des portes qui claquent mais aussi des portes absentes… et c’est très réussi ! On peut le dire : ça dépote bien sur scène et on est prié de ne pas en perdre une miette.

Pari réussi aussi pour le texte de Sébastien Castro, car on peut rire de tout et il le prouve avec beaucoup d’humour. Je ne dévoilerai pas les sujets mais je dis bravo car il y avait longtemps que je n’avais pas entendu parler de certains sujets évoqués et qui m’ont bien fait rire.

Autour du voisin envahissant joué par Sébastien Castro lui-même, il y a aussi une belle équipe de 5 jeunes comédiens : Guillaume Clérice, Anne-Sophie Germanaz, Alexandre Jérôme, Maud Le Guénédal et Astrid Roos. On les sent heureux sur scène, en témoignent les quelques fou-rires qui les ai ont saisis pendant la pièce. On rit beaucoup !

Evidemment dès que Sébastien Castro prend la parole avec ses intonations de voix si caractéristiques et son sens de la rupture, on ne peut que pleurer… de rire !

Label ‘rires assurés’ décerné par R42CultureGourmande.
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