Critiques pour l'événement Ils nous ont oubliés
. Spectaculaire, Envoutant, Fascinant.
Après « Nous sommes repus mais pas repentis » beau moment de théâtre qui m’avait chamboulé en 2018 au théâtre de Gennevilliers, c’est avec une grande curiosité que je me suis rendue au théâtre de l’Odéon voir cette nouvelle mise en scène de Séverine Chavrier. Ce fut un moment inoubliable !
Au milieu d’une forêt où un cerf et un chevreuil paissent tranquillement, se dresse une bâtisse délabrée et abandonnée.
Tout à coup surgissent des hommes aux allures de clochards une hache sur l’épaule. Dans un vacarme épouvantable, ils cassent les murs de la bicoque et y pénètrent. Ils découvrent un capharnaüm où règne une odeur épouvantable quand oh ! stupeur un cadavre apparait sous leurs yeux….
Cette demeure en décrépitude, c’est la Plâtrière où Konrad s’était retiré en compagnie de sa femme infirme. Konrad souhaitait le calme absolu et la solitude pour écrire son essaie sur L’Ouïe, œuvre de sa vie.
A travers une série de flash-back, nous allons revivre leurs 5 années d’isolements au milieu de cette forêt sombre et hostile où Madame Konrad a été retrouvée assassinée.
Mais pour quelle raison ?
Est-ce bien par son époux ?
Laurent Papot(Konrad) , Marijke Pinoy (son épouse) et Camille Voglaire (la jeune infirmière) nous content avec grand brio cette tragédie familiale.
Florian Satche nous accompagne au son endiablé et percutant de sa batterie.
C’est saisissant.
Konrad et son épouse vivent un enfer.
Lui Konrad, souhaite se consacrer essentiellement à son œuvre mais il doit s’occuper de son épouse infirme, du ménage et de la cuisine, il est excédé et irrité et exaspéré par des visiteurs perpétuels, livreurs, architectes, voisins….
Elle Madame Konrad, infirme, ne cesse de rabaisser et de dénigrer son époux responsable de son isolement dans cette étrange demeure où il l’assujettit à des exercices de dictions permanents.
Konrad a condamné les fenêtres pour s’isoler du bruit mais les portes claques et les cloisons vibrent en faisant un bruit foudroyant….
Nous sommes plongés dans un univers alarmant, les pigeons et un corbeau envahissent la demeure, la nuit les chiens errants aboient, des personnages masqués et bizarres hantes les lieux.
Des vidéos en temps réel dédoublent les scènes et les personnages, nous sommes entre le réel et le songe.
La mise en scène est impressionnante, Séverine Chavrier fait fusionner théâtres, musique, vidéo dans un tourbillon de lumière fascinant.
La scénographie de Louise Sari est éloquente.
La vidéo de Quentin Vigier et la lumière Germain Fourvel intensifient les émotions.
Laurent Papot est époustouflant, il incarne Konrad avec justesse et puissance, il nous captive.
Marijke Pinoy est étonnante et fracassante, elle nous fait frémir et nous émeut.
Camille Voglaire nous réjouit par la justesse de son jeu.
Florian Satche est surprenant, sa musique nous transperce et nous ravie.
Bravo à tous pour cette magnifique polyphonie théâtrale.
Après « Nous sommes repus mais pas repentis » beau moment de théâtre qui m’avait chamboulé en 2018 au théâtre de Gennevilliers, c’est avec une grande curiosité que je me suis rendue au théâtre de l’Odéon voir cette nouvelle mise en scène de Séverine Chavrier. Ce fut un moment inoubliable !
Au milieu d’une forêt où un cerf et un chevreuil paissent tranquillement, se dresse une bâtisse délabrée et abandonnée.
Tout à coup surgissent des hommes aux allures de clochards une hache sur l’épaule. Dans un vacarme épouvantable, ils cassent les murs de la bicoque et y pénètrent. Ils découvrent un capharnaüm où règne une odeur épouvantable quand oh ! stupeur un cadavre apparait sous leurs yeux….
Cette demeure en décrépitude, c’est la Plâtrière où Konrad s’était retiré en compagnie de sa femme infirme. Konrad souhaitait le calme absolu et la solitude pour écrire son essaie sur L’Ouïe, œuvre de sa vie.
A travers une série de flash-back, nous allons revivre leurs 5 années d’isolements au milieu de cette forêt sombre et hostile où Madame Konrad a été retrouvée assassinée.
Mais pour quelle raison ?
Est-ce bien par son époux ?
Laurent Papot(Konrad) , Marijke Pinoy (son épouse) et Camille Voglaire (la jeune infirmière) nous content avec grand brio cette tragédie familiale.
Florian Satche nous accompagne au son endiablé et percutant de sa batterie.
C’est saisissant.
Konrad et son épouse vivent un enfer.
Lui Konrad, souhaite se consacrer essentiellement à son œuvre mais il doit s’occuper de son épouse infirme, du ménage et de la cuisine, il est excédé et irrité et exaspéré par des visiteurs perpétuels, livreurs, architectes, voisins….
Elle Madame Konrad, infirme, ne cesse de rabaisser et de dénigrer son époux responsable de son isolement dans cette étrange demeure où il l’assujettit à des exercices de dictions permanents.
Konrad a condamné les fenêtres pour s’isoler du bruit mais les portes claques et les cloisons vibrent en faisant un bruit foudroyant….
Nous sommes plongés dans un univers alarmant, les pigeons et un corbeau envahissent la demeure, la nuit les chiens errants aboient, des personnages masqués et bizarres hantes les lieux.
Des vidéos en temps réel dédoublent les scènes et les personnages, nous sommes entre le réel et le songe.
La mise en scène est impressionnante, Séverine Chavrier fait fusionner théâtres, musique, vidéo dans un tourbillon de lumière fascinant.
La scénographie de Louise Sari est éloquente.
La vidéo de Quentin Vigier et la lumière Germain Fourvel intensifient les émotions.
Laurent Papot est époustouflant, il incarne Konrad avec justesse et puissance, il nous captive.
Marijke Pinoy est étonnante et fracassante, elle nous fait frémir et nous émeut.
Camille Voglaire nous réjouit par la justesse de son jeu.
Florian Satche est surprenant, sa musique nous transperce et nous ravie.
Bravo à tous pour cette magnifique polyphonie théâtrale.
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