Rabelais est sous la menace constante de l’Inquisition par ses écrits. Gargantua et Pantagruel sont attaqués par l’Eglise. Rabelais a dû à de nombreuses reprises fuir Paris et se réfugier dans d’autres régions ou en Italie. Rabelais est un excellent médecin. Il préfère à la médecine l’écriture car selon lui, il soigne plus de personnes. Il soigne de l’ignorance de son époque. Il lit les classiques grecs quand l’Eglise ne le veut pas. Grand érudit, il est obsédé par l’éducation des gens. Il souhaite que les gens rient pour aller mieux. Il veut continuer à écrire et envisage le troisième tome avec Panurge en personnage central. L’éditeur Dolet vient d’être exécuté. Rabelais cherche protection auprès de l’Evêque Du Bellay. On assiste à l’échange de ces deux hommes, à l’échange avec son ami médecin.

C’est l’occasion de connaître la vie revendicative de Rabelais et de découvrir l’esprit rationaliste et érudit de cet écrivain.

Pièce très intéressante. Les échanges permettent de comprendre ce personnage complexe, obsédé par l’éducation.

La mise en scène est soft mais la cave du théâtre de l’Essaïon est déjà un superbe décor en soi.

Pièce de réalité historique très intéressante comme le propose régulièrement ce théâtre. Et je suis contente de m’être réconciliée avec cet auteur qui m’a tant embêté au collège… Tant mieux.